Accompagner le malade d'Alzheimer

Les malades d'Alzheimer et l'entourage ont souvent besoin d'être soutenus et accompagnés pour faire face à cette pathologie.

9 JUIL. 2015 · Lecture : min.
Accompagner le malade d'Alzheimer

La maladie d'Alzheimer touche directement ou non 3 millions de personnes en France, selon l'association France Alzheimer. Un malade sur deux ignore qu'il est malade, et plus de 225 000 malades sont diagnostiqués tous les ans.

La maladie

La maladie d'Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative qui est caractérisée par une altération des capacités cognitives de la personne. La mémoire est également touchée. A terme, la personne est appelée à devenir dépendante car elle peine à se situer dans le temps et l'espace, à se rappeler des personnes, des objets, des mots...

Beaucoup pensent que la maladie d'Alzheimer est liée à l'âge, c'est une idée reçue, on sait aujourd'hui que près d'un tiers des malades développent la maladie avant leurs 60 ans.

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Les conséquences psychologiques de la maladie

La maladie d'Alzheimer est compliquée à dépister. En France, les statistiques démontrent qu'il s'écoule un délai de deux ans entre l'apparition des premiers signes de la maladie et le diagnostic.

La maladie d'Alzheimer entraîne :

  • Des sauts d'humeur ;
  • Un changement de personnalité ;
  • Des difficultés de communication.

Les conséquences psychologiques de cette maladie sont nombreuses tant pour le malade que pour l'entourage. Le malade est généralement conscient de la dégradation de ses capacités, il sait que sa vie va être bouleversée.

L'acceptation est une étape indispensable mais généralement difficile d'autant plus qu'il n'existe pour le moment aucun traitement curatif.

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L'incompréhension est l'une des difficultés évoquées tant par le malade que par la famille. Le patient dans ses moments de lucidité ne se reconnaît plus et à l'impression de perdre pied.

Pour la famille et l'entourage, il faut tout réorganiser en fonction du malade. Beaucoup passent du statut d'époux, de fils, de petite fille à celui d'aidant, d'accompagnant. Les rôles changent et c'est extrêmement difficile à accepter. L'entourage ne comprend pas les réactions du malade et tente de le ramener à sa "vie d'avant".

L'acceptation de la maladie est une des clés pour préserver la relation et éviter l'épuisement de l'entourage.

Si vous accompagnez un malade d'Alzheimer

  • Ne restez pas sans réponse. Informez vous auprès des associations, des médecins pour mieux comprendre la maladie ;
  • Demandez de l'aide. Consultez un professionnel de la santé mentale, qui vous aidera à mettre des mots sur ce que vous vivez ;
  • Fixez vous des limites. Pensez à ce que vous êtes prêt à faire et les choses pour lesquelles vous aurez besoin d'aide ;
  • Ne vous oubliez pas. Conservez du temps pour vous.

Photos : freestockphotos

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Commentaires 1
  • Elisabeth Trioulier /Michel

    très vrai cet article....on oublie trop souvent que la maladie d’Alzheimer a des formes diverses.... et surtout qu'elle ne concerne pas que les gens "âgés"...

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