7 DÉC. 2021
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Bonjour,
Deux mots me viennent, pour décrire peut-être, une compréhension. Choix, repère.
Et une peur extérieure.
Les maux, quels qu'ils soient, ne sont pas une entité extérieure, qui vous choisisse, pour venir habiter votre esprit intérieur et votre corps.
Dans le monde de l'infiniment petit, on peut "attraper " quelque chose, mais alors, par réaction, nous pouvons très vite y remédier.
Ce sont plutôt des facteurs, qui peuvent être la cause de vos angoisses.
La schizophrénie de votre papa, que vous décrivez, ou d'autres traumatismes, environnement ou contexte, je ne sais pas.
Vous avez alors, peut-être développé de vous imprégner de toutes ces phobies, pourrait-on dire.
C'est normal, entre guillemets, nous sommes terriblement sensibles, et un environnement émettra de telles ondes, qu'on sera pris dans ce paradigme ou champ d'énergie négative, qui se transforme alors, avec un langage qu'on lui donne, lié à nos pensées - influé, totalement soumises. (Comme entendre une musique, alors marcher en rythme. Nous fonctionnons de la même façon. Nous sommes influençables).
Puis, vous avez certainement eu besoin de reconnaissance ou d'exister dans tout ça. Le seul repère que vous avez, c'est cet environnement, peut-être, que vous avez connu. Par effet miroir, instinctivement, vous vous êtes mis en route pour avoir une pensée, à la fois, liée à cet environnement, en même temps, peut-être vouloir y répondre, mais aussi, dire que vous existez.
Vous avez donc, comme épousé cette possibilité du porteur malade, pour porter votre vie.
Mais rien n'est forcément vrai.
Ce qui est vrai se présente sans se poser de questions.
Votre questionnement est plutôt lié à ce qui est extérieur à vous. Jusqu'aux maladies que vous prenez pour vous.
Mais, ce monde extérieur n'est pas vous.
Vous êtes un être humain et un être vivant, qui doit se reconstruire, renaître, se connecter à un autre environnement, connaître un autre monde.
Une fleur dans une marée noire a moins de chance de connaître le bonheur.
Il ne faut pas accuser forcément un monde extérieur en tout et pour tout, mais faire un choix, et plutôt observer votre être à l'état originel, à l'état pur, du plus loin que vous pouvez, enfant, bébé, Jusqu'aux origines du monde.
Nous vivons dans un monde qui alimente la peur. Effet de contrôle. Et se programmer ainsi est facile, c'est ce qui en découle. Comme une éponge qui absorbe, ou un muscle qui s'atrophie.
Vous n'avez peut-être pas connu autre chose que l'angoisse, et inconsciemment répondre par la peur. Exister ainsi, par résonance. Et accorder de l'importance à ces mondes que vous décrivez.
Si vous n'avez pas d'autres repères, rien ne vous signale d'autres choix. Pourtant, c'est à cet endroit que vous pourriez prendre une autre direction. Comme à un carrefour.
La vie n'est pas l'hypocondrie, être tag, ou sensible, et encore moins incarner un habit de maladie.
Les changements d'état d'âme sont en fait, quelque chose que vous ne vous expliquez pas, en cherchant partout, mais, peut-être pas dans le bon domaine.
Se baigner dans un étang n'est pas la même chose, que dans une baignoire.
Il va falloir que vous soyez forte, pour faire un choix, et, observer avec conscience que votre corps et votre esprit doivent s'attacher avant tout, à eux-mêmes, c'est à dire vous, en tant qu'être à part, et originel, et vous redemander ce que vous voulez vivre. En dehors de ce paradigme.
Que voudriez-vous vous offrir ?
Par exemple, pour Noël, vous pourriez vous dire, que tout à coup, vous changez de garde-robe, et d'habit de la pensée, pour réellement vivre votre moi, et votre vie.
Trouver un peu de lumière, et vous re-découvrir.
Cela ne se fera peut-être pas du jour au lendemain, mais, il dépend de votre force intérieure pour activer cette conscience et vous donner cette chance.
Je vous embrasse très fort et vous dis tous mes encouragements.
Je vous reste disponible.
Afin d'ôter un habit qui vous est difficile et qui vous fait peur, peut-être pourriez-vous réfléchir à qui appartient cet habit, n'est-il pas une influence extérieure, sans que vous ne vous rendiez compte que vous avez eu une vie qui vous a peut-être submergée, au lieu de naviguer librement.
Ce mal n'est pas vous.
Prenez un cahier pour écrire votre journal, le soir, et essayez par exemple, cet exercice : Différencier vous, intérieurement, et ce que vous avez vécu extérieurement, puis sonder les endroits de votre pensée qui semblent marquer le reflet de ce qui est plutôt extérieur, mais qui n'est pas l'être que vous pourriez imaginer vivre différemment et intérieurement, et pour votre vie, de plein droit.
Force
Sheyen.
Sheyen Evolving Psycho-practice Transpersonnel.
L'art psycho-practice.