Indice de raisonnement perceptif

Bonjour Varkyd,

Je rebondi sur votre message car ce que vous décrivez sur les résultats de votre test QI indique un surdon dysharmonique.
En effet, quand les différents éléments du test QI ont des résultats trop éloignés, il est impossible d'en tirer de conclusion sur le plan clinique mais il reste probable que vous soyez un haut potentiel dysharmonique.

L'intérêt du test QI est de pouvoir mettre du sens sur des ressenties et apprendre à se connaître et aussi s'accepter.

Il n'y a ni bon, ni mauvais score. Se comparer à des moyennes n'a guère de sens. Ce ne sont que des formes d'intelligences diverses.

Le tout est d'apprendre à se connaître, s'accepter et s'aimer tel que l'on est.

Edith STALTER
Praticienne en DEE et Coach de vie

Bonjour Varkyd,
le psychologue qui vous a fait passé le test va surement vous faire un compte rendu écrit détaillé.
Ce genre de test est à prendre comme une photo de l'instant T face aux situations qui sont présentées dans cet instant T. Ce n'est donc pas figé mais toujours soumis à des changements, des variations etc. Il faut tenir compte de l'âge de la personne, de sa catégorie socio professionnelle etc.
Il n'y a pas vraiment d'intérêt à tester une seule variable qui compose l'intelligence, car nul ne raisonne comme cela, aucun être humain ne fonctionne sans combiner. L 'intelligence est facteur qui rassemble de nombreuses facultés cognitives, émotionnelles etc..
Pourquoi n'avez-vous pas poser ces questions au psychologue avec lequel vous avez réalisé votre évaluation?
Les résultats sont à considérer également selon l'âge, le sexe mais aussi le contexte de la demande et à quoi la demande de cette évaluation est destinée.
Normalement, lorsque l'on fait une telle évaluation, il faut ajouter un à deux tests projectifs car ce genre d'épreuve rajoute la dimension de la relation aux éléments, aux évènements, comment vous gérez les conflits par exemple, votre personnalité, comment vous vous êtes construits et sur quoi vous vous appuyez pour prendre telle ou telle décision, comment vous analysez telle ou telle situation, que faites vous en cas de surprise, d'éléments non prévus, comment résolvez-vous les problèmes, etc...
Procéder à un test de QI sans test projectif revient à avoir pris votre taille en cm mais sans prendre votre poids! Et dans ce cas, vous percevez bien qu'il manque quelques choses de considérables pour avoir une vue d'ensemble, et cela se trouve en associant test projectifs et tests QI. Pris isolément, cela ne veut pas dire grand chose.
Vous parlez d'une faiblesse, mais vous semblez oublier que nous combinons toutes nos aptitudes, donc il est possible de compenser un domaine plus faible avec le soutien d'autres aptitudes. Scorer un point fort et un point faible permet juste de repérer ce qui est le plus opérationnel, le chemin de prédilection mais ne veut pas dire que la composante dite la plus faible affaiblisse le potentiel au quotidien, ce qui est important est de savoir comment chacun compense ses points faibles avec ses points forts, autrement dit comment chacun adapte son psychisme, son intellect au quotidien, et cela se mesure avec le QI et les tests projectifs, sinon on a une vision erronée car pas entière.
De plus, il faut absolument tenir compte de l'âge, les résultats que vous nous donnez sans âge, sans catégorie socio professionnelle ne nous disent rien car il n' y a pas le contexte. Il faut aussi tenir compte de la situation de la passation, de votre stress à ce moment là, de la relation établie avec le professionnel, des enjeux de cette évaluation etc...
Je vous conseille de reprendre contact avec le professionnel qui vous évalué et de lui poser toutes vos questions, car seul lui dispose de touts les éléments manquants cités juste au dessus, or ces éléments sont déterminants pour vous donner une réponse individualisée, celle qui vous concerne au moment de ce test.
Savoir raisonner c'est savoir combiner et utiliser ses aptitudes cognitives ET psychiques afin de parvenir à s'adapter en temps reéel.
Patricia ELDIN
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Cher Varkyd,

Vous qui avez moins de 17 ans, vous décrivez la situation de manière très « clinique », ce qui m’amène à plusieurs questions :
1) vous n’avez vraisemblablement aucune difficulté de raisonnement ni d’expression. Qu’est-ce qui peut bien vous faire penser qu’une chose dont vous seriez soit-disant lésé, vous empêcherait de raisonner alors que vous le faites déjà ? Avez-vous besoin de preuves ? Avez-vous besoin de preuve que l’oxygène que vous respirez existe pour pouvoir respirer ?
2) pourquoi ce résultat vous inquiète-il à ce point ? De quoi avez-vous peur ? Pourquoi devez-vous être fort, voire le plus fort ? Attend-on la perfection de vous ?
3) pensez-vous qu’à votre âge, votre identité et votre avenir soit uniquement lié à des résultats par ailleurs controversés ? En quoi ces « performances » vous positionnent-elles dans le monde ?
4) pensez-vous réellement qu’il est possible/ nécessaire/ souhaitable d’être excellent dans tous les domaines ? En quoi une faiblesse peut-elle « faire mal » ? N’est-ce pas cela qui provoque un sursaut de vie nécessaire à la transformation de la « faiblesse » en singularité et en force ? Les exemples ne manquent pas pourtant. Qu’est-ce qui fait, selon vous, la richesse de l’humain ? Qu’est-ce qui fait la valeur d’une personne ? Uniquement son QI evalué avec un WISC4 ?
5) avez-vous entendu parler d’intelligence émotionnelle ou d’intelligence relationnelle ?
6) quelle est l’influence de la connaissance sur le raisonnement ?

Cela fait beaucoup de questions et aucune réponse, j’en conviens. J’imagine que cela ca vous frustrer un peu mais je vous invite à y réfléchir. C’est ce qui vous permettra, je l’espère, d’avancer.

Si ce résultat vous permet d’obtenir quelque chose de précis et positif, alors tout va bien.
Rappelez-vous qu’il est là pour tenter de mesurer des points forts dont vous connaissiez déjà l’existence. Il ne doit pas être révélateur d’une quelconque « faiblesse ». Il ne donne qu’un chiffre dont la perception crée le jugement et de cela, il n’est pas question.

Et si vous avez besoin d’aide, je serai là.

Claire
Psy mais aussi maman d’une personne « précoce »