Mon frère a été interné il y a un mois, suite à des appels répétés à la police et de s’être présenté deux fois dans la même nuit au poste de police. Après deux semaines d’internement, il a été libéré, sans médicaments et sans besoin de suite. Diagnostic trouble psychotique non spécifié induit. Depuis sa sortie, il lui arrive d’aller bien et de réaliser qu’il a vraiment déliré, mais il lui arrive encore d’avoir des épisodes de délires où il croit que quelqu’un veut le tuer ou lui faire du mal. Je voulais savoir comment puis-je l’aider pour le garder dans le réel ou du moins lui faire comprendre que ce qu’il s’imagine ne sont que des illusions et non la réalité. Il ne veut pas faire de suivi médical ou psychologique, alors j’essaie de l’aider du mieux que je peux.
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12 SEPT. 2021
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Anisa,
Le trouble psychotique induit signifie que le délire n'est pas d'origine pathologique mais qu'il est consécutif à l'absorption de substances fortes : médicaments, boissons ou drogues. Cela explique qu'il ait été "libéré" sans traitement car votre frère n'a pas de réel problème de santé mentale. Les délires peuvent donc réapparaître à la faveur de la consommation de substances.
Si vous voulez aider votre frère il faudrait essayer de voir ce qu'il prend et surtout de voir ce qui a pu présider à cette consommation et à rentrer en dépendance.
Pour votre frère il y a deux problématiques aujourd'hui : la problématique du sevrage et la problématique de la thérapie qui doit l'accompagner pour voir où se situe son mal-être afin qu'il ne retombe pas.
Ce n'est pas facile et vous ne pourrez pas faire grand-chose pour lui s'il n'est pas volontaire. Peut-être pourriez vous juste lui faire comprendre dans un premier temps que vous savez qu'il consomme quelque chose par exemple en lui disant : "c'est bizarre je me suis renseigné tes hallucinations peuvent venir soir d'une pathologie soit de l'absorption de substance hallucinogène." Avec douceur et sans insister juste pour lui faire passer le message qu'il peut se confier à vous.
Je reste à votre écoute si vous souhaitez en parler
14 SEPT. 2021
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Anisa,
En plus des conseils de me collègues M Le Baut et C Gormand auxquels je me joins, je rajouterais qu'il sera bon d'aider votre frère à changer de fréquentations, à faire du sport, à sortir du mode de vie de "consommations" qui l'abiment.
Y a t-il des problèmes familiaux ou personnels qui expliqueraient son comportement ou ses idées délirantes ? Discutez avec lui...
Peut être qu'il vous est possible d'agir à l'aide des amis et proches qu'il respecte ? Et qui pourraient l'aider à comprendre la nécessité de se soigner ?
13 SEPT. 2021
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Anita,
Je confirme l'analyse de mon collègue (Michel le Baut).
Vous ne pourrez pas le garder dans le réel s'il continue à prendre des substances psychotropes. Il est nécessaire pour votre frère de se faire accompagner de manière pluridisciplinaire, à la fois pour un sevrage et en parallèle en psychothérapie pour comprendre et soigner les raisons de son mal-être.
Il y a urgence car les délires paranoïaques de votre frère, s'ils sont pour le moment induits, pourraient malheureusement devenir chroniques à force de répétition, et se transformer en schizophrénie en cas de bad trip. Le risque est d'autant plus important si votre frère a moins de 25 ans.
Bien à vous,
Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, psychopathologie clinique, thérapie systémique du couple et de la famille
12 SEPT. 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Anisa,
Vous n'avez malheureusement pas le pouvoir de lui faire comprendre que ce qu'il croit ou voit n'est pas la réalité, car c'est ce qu'il ressent. Il aurait effectivement besoin d'être suivi et peut-être aussi d'un traitement médical.
Mais s'il ne veut pas consulter, vous ne pouvez pas le forcer, sauf s'il met sa vie en danger ou celles d'autres personnes : une hospitalisation peut alors être .demandée.
Lorsqu'il est dans un phase de calme, vous pouvez cependant discuter avec lui, rechercher avec lui ce qui a pu, dans son passé, dans l'enfance, créer ces peurs. Vous êtes sa sœur, vous avez peut-être déjà des éléments de réponse puisque vous avez vécu dans le même contexte.
Si vous souhaitiez en savoir plus sur mon approche et mes techniques, n’hésitez pas à me demander un premier échange, gratuit et sans engagement.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
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