Bonjour, je suis une psychothérapie pour une anxiété généralisée et depuis un moment je semble être totalement dépendante à mon psychothérapeute. Je l'adore, je le déteste de me faire ressentir toutes ces émotions. Pour moi c'est une réelle souffrance, c'est comme une drogue. J'ai besoin toujours d'avoir un contact avec lui en dehors des séances , par téléphone , mail , etc... Je suis malheureuse de cette situation et je n'arrive pas à décrocher. Que puis je faire?
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29 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 54 personnes
Vous faites un transfert fort, violent sur celui qui est censé savoir. Cela en dit long sur votre dépendance à l'autre. Vous en souffrez délicieusement cela dénote derrière ce lien une composante masochiste. Ce qui me pose problème c'est que: si le transfert est une condition d'entrée dans le travail psychanalytique, trop de transfert est une résistance . Parlez de tout ça à votre psychanalyste, il doit pouvoir mieux vous guider dans votre cure.
15 JUIL. 2016
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
En premier lieu, osez en parler avec votre psychothérapeute. C'est un professionnel et je vous assure qu'il peut entendre très simplement ce que vous ressentez et ce que vous avez à dire. Il vous expliquera sans doute que vous faites un transfert . Au travers cette explication en face à face, vous allez démonter les mécanismes psychologiques qui conduisent à cette situation. Et par la compréhension, vous serez ramenée à une appréciation calme et sereine de ce que vous êtes en train de vivre. Bon courage
Mireille Cornut - Psychothérapeute - Hypnothérapeute - Cabinet My Sweet Mind
10 JUIL. 2016
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Christelle. Quand vous dites « que puis-je faire », je vous répondrai laisser vous agir et être dans le cadre thérapeutique dont votre thérapeute est le garant. Le transfert fonctionne, laissez vous allez, cette expérience est personnelle mais traitée par un professionnel qui vous apporte un regard distancé pour avancer sur votre chemin. Il est celui qui vous aide à vous éclairer. Exprimez ce que vous ressentez tout en acceptant que la réponse ne soit pas celle que vous attendez mais celle qui vous fera avancé délivré de l’attente qui vous fait stagner. A.G
20 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
Bonjour
C'est très intéressant ce que vous nous amenez là. En avez vous parlé avec votre thérapeute? Il s'agit de mouvements transférentiels et contre-tranferentiels liés à tout travail que l'on effectue quelque soit le thérapeute. S'il est bien formé il sera utiliser tout ce matériel pour vous aider.
Parlez-en à votre psy cela fera grandement avancer votre travail.
Prendre conscience de sa dépendance à quelqu'un ou quelque chose est une étape importante dans un travail.
7 JANV. 2016
· Cette réponse a été utile à 19 personnes
Bonjour Christele,
comment à évolué votre relation avec votre thérapeute?
avez-vous réussi à ne plus souffrir de dépendance à l'autre?
Lorsque la relation devient aussi forte, il peut être judicieux d'utiliser l'écriture en dehors des séances, afin de mettre en mot les ressentis, sous forme de "lettre à mon psy", sans avoir à lui parler directement. Ainsi, il est possible de revenir, ou non, sur ces pensées pendants les séances, car en effet, le travail opère aussi le reste du temps, en dehors des séances.
Sachez que ce que l'on aime chez "l'autre" existe aussi en nous. C'est pour cela que nous sommes capable de le reconnaître. Mais le manque de confiance en soi ne nous permet parfois pas de le voir.
Je vous souhaite une bonne continuation pour cette nouvelle année.
Ganaëlle STRIDE
25 SEPT. 2015
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Christelle,
Je vous conseille de parler de cette dépendance avec votre psychothérapeute. C'est son métier de gérer votre relation et de la cadrer. il en apprendra plus sur vous et pourra mieux vous aider sur ces 2 plans.
Bonne continuation dans votre démarche.
Diane Scerri, Objectif PNL – Thérapies brèves par la PNL et l’Hypnose
Saint-Brieuc, Cotes d’Armor
20 MAI 2015
· Cette réponse a été utile à 18 personnes
bonjour
je dirais que le problème vient aussi du thérapeute qui n'arrive pas a mettre une limite , l'attachement au thérapeute , est "normal" et le psy doit sentir quand les choses deviennent "dangereuses " pour le patient et lui même , car l'efficacité de la thérapie est dans l'accompagnement et non dans la fusion . cette dépendance remplace sans doute votre anxiété , je pense qu'il faut changer de thérapeute . vous en êtes consciente et c'est déjà positif .
18 MAI 2015
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Merci pour votre réponse Monsieur Dagneaux. Si j'ai bien compris votre message la dépendance est necessaire mais il faut qu'il y ait un juste milieu pour ne pas tomber dans l'addiction? Comment savoir que c'est pathologique?
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16 MAI 2015
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
Tout ce qui pourvoit à nos besoins engendre une dépendance : l'air, l'eau, les relations humaines. La dépendance ne devient pathologique qu'à certaines conditions. Convenons de réserver le terme d'addiction à la dépendance pathologique pour la distinguer de la dépendance qui nous lie les uns aux autres et qui est très souhaitable. Le besoin engendre une dépendance et le désir engendre une éventuelle addiction. Le sujet, sommé de ne pas céder sur son désir, se prend les pieds dans le tapis. La frontière qui sépare le plaisir de la jouissance mortifère est impossible à saisir avec une totale maîtrise. L'ornière que nous prépare l'objet de nos désirs nous menace dés la première vraie demande dans la fêlure qu'elle révèle. Il est évidemment plus facile de glisser vers les zones de captation que d'en sortir. Il reste néanmoins qu'il est possible de garder une distance respectueuse, voire de sortir du fossé car il ne s'agit pas en ce domaine d'effet de structure inamovible.
Pour éviter de conclure, voici un raccourci brutal sous la forme d'une analogie : Il existe des alternatives à la prothèse mais, si elle s'impose, un plâtre par exemple, elle tiendra compte du calcul de la vitesse de sédimentation des os pour s'en passer définitivement. Avant l'heure, c'est trop tôt, le membre risque de se casser à nouveau. Après l'heure, c'est trop tard, le membre risque de s'atrophier. Qu'il n'y ait pas d'équivalent dans l'économie psychique pour calculer une vitesse de "sédimentation" engendre un malaise bien compréhensible et le désir de ce qui est juste doit se contenter d'une certaine justesse dont, retour à la case originaire, il faut pouvoir parler.
4 MAI 2015
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Merci pour ton témoignage anonyme. Tu as eu le courage de partir pour de bon. J'aimerai pouvoir en faire autant mais je me demande toujours comment je m'en sortirai sans lui. C'est difficile à vivre. J'espère pouvoir prendre les vraies décisions qui m'aideront. Merci
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4 MAI 2015
· Cette réponse a été utile à 13 personnes
Bonjour Victoria, j'ai ressenti la même chose que vous. Je revenais, je repartais...La situation devenait compliquée pour moi. Depuis deux mois environ, j'ai décidé d'arrêter la thérapie afin de ne plus être dépendante de mon psychologue et de pouvoir enfin prendre les décisions moi-même. Le moment était venu de me prendre en charge ; la guérison n'est pas totale, mais j'ai compris que j'avais avancé grâce au travail accompli depuis deux ans. Je vous souhaite bon courage.
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30 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Le contre transfert est bien différent du transfert ?? C'est votre réponse laure qui m'interpelle. En TCC j'ai l'impression qu'on ne parle même pas de transfert ou de contre transfert .
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30 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 12 personnes
Oui Mme De Puybaudet, il sait tout, je lui en ai parlé dès que j'ai commencé à me sentir un peu trop dépendante . M.Dassigny je n'ai pas de problème à lui parler, je lui dis absolument tout, en tout cas je reponds aux questions honnêtement même lorsque on en vient à des sujets sensibles . Je ne racontais avant mes problèmes à personne, ni à ma famille, ni à mes amis ... Je considérais cela comme une faiblesse mais avec le psy c'est allé tout seul, j'ai été très étonnée d'arriver à me confier aussi librement . Du coup dès que je me sentais mal je le contactais, il restait toujours bienveillant et à l'écoute même si c'est vrai que c'était en dehors des séances. Je me suis beaucoup trop laissée aller sans doute, c'était ma bouée de sauvetage au moindre petit pépin quotidien puisque je ne parle à personne d'autre. J'avais enfin quelqu'un à qui parler et être rassuré. Je l'ai peut être entrainé à sortir du cadre et n'a peut être pas voulu me laisser seul face à mes angoisses . Je ne sais pas. Je regrette juste qu'il n'est pas pris en considération ma dépendance alors que je lui en ai parlé depuis 6 mois et n'a décidé de recadrer la relation thérapeutique que maintenant. C'était peut être effectivement nécessaire pour avancer et j'ai avancé. Si je devais être objective je changerai de thérapeute, mais je n'arrive pas , j'ai envie de le voir, tout en lui me charme et j'ai l'impression de ne plus pouvoir vivre sans lui. Je pleure tout le temps, je me sens impuissante. Je crois que je vis ce recadrage comme une "rupture amoureuse" et c'est étrange.Je savais qu'une thérapie ne serait pas tout le temps facile mais je ne savais pas que je souffrirai autant. Merci encore pour votre aide.
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30 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Il n'est pas psychanalyste, mais il va devoir gérer le Contre-Transfert.
Sur le tard car c'est de la TCC, mais il va devoir le gérer quand même...
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29 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
C'est un psychologue. J'ai moi même pensé que je devais être un peu maso car c'est vrai il y a un certain plaisir dans cette souffrance. Ça fait plusieurs mois de thérapie, j'ai essayé de me convaincre que c'était mieux de changer de thérapeute mais l'idée me fait peur. J'ai essayé mais je suis toujours repartie vers lui. Cà me parait malsain au final. Je veux le quitter parce que je fais un vrai blocage, j'ai plus l'impression de venir en thérapie pour l'homme. Je n'avais personne à qui me confier donc je le contactais,il me rassurait. Je me suis dit qu'il a juste été trop gentil et n'a peut être pas su que ça prendrait de telles proportions. Il a décidé de recadrer il ya à peine quelques jours et c'est très difficile d'arrêter ces contacts qu'on avait depuis plusieurs mois brusquement,et je me retiens de ne plus avoir de contact avant la prochaine séance hebdomadaire. Une semaine me parait maintenant comme une éternité.
Merci énormement pour votre aide à tous.
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29 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Victoria, est-ce que vous en avez parlé avec votre psy ?
29 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 41 personnes
Bonjour, une relation trop passionnelle, trop "positive" avec votre psychothérapeute risque de constituer un encouragement à une thérapie sans fin. "Être" en thérapie entraîne une dépendance et dans votre cas une possible co-dépendance. Pour que des progrès aient lieu, il faut, durant un temps, "croire" que votre psychothérapeute est un être exceptionnel, unique, dont on ne saurait se passer. Et cette aliénation temporaire est nécessaire. En principe, votre psychothérapeute doit savoir la gérer, en vous renvoyant régulièrement "au réel". Et aussi être suffisamment formé pour éviter une dépendance trop passionnelle et donc savoir "recadrer" quand il est nécessaire. Mais ce n’est pas toujours le cas, surtout dans la situation que vous décrivez. D'autre part, même un" bon" psychothérapeute peut parfois ne pas comprendre où l’entraîne son patient. A contrario, certains patients à tendance "parano" deviennent "accros" faute de parvenir à créer un lien de confiance avec leur psychothérapeute. Ils ont peur d’être transparents à ses yeux, d’apparaître dans leur vulnérabilité, avec leurs failles et ne parviennent pas à se laisser aller au cours des séances.
29 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 12 personnes
Bonjour,
Le cadre en thérapie est important et votre psy n'aurait pas du laisser ces débordements ( vos contacts en dehors des séances...). Heureusement qu'il a réajusté les choses ! Je me demande si votre psychothérapeute possède bien un diplôme encadré par une lois ? Les seuls diplômes reconnus sont : psychologue, psychothérapeute et psychiatre.
Vous seule savez ce qui est le mieux pour vous : si vous pensez que de changer de psy vous aidera, alors écoutez-vous et suivez vos intuitions......
Ecoutez-vous.....
29 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Merci beaucoup pour toutes vos réponses . Je lui en ai déjà parlé au début de la thérapie quand je sentais que je commençais à être dépendante, il m'a dit que c'était normal et nous n'en avons pas plus discuter que çà. Je crois qu'en TCC le sujet n'est pas souvent abordé. je n'ai pas seulement désiré garder un lien en dehors des séances, je l'ai fait. Rare ont été les fois où nous n'avions pas discuter en dehors des séances. j'étais contente d'avoir un thérapeute toujours disponible,toujours rassurant mais çà n'a fait qu'accentuer ma dépendance au final. Quand j'ai vu que je ne gérais plus mes émotions j'ai été très envahissante (un peu volontairement parce que j'avais l'impression qu'il ne m'écoutait pas et ne répondait jamais rien quand je lui parlais de mes sentiments) et c'est là qu'il a décidé qu'il fallait qu'on mette des limites et qu'on refixe le cadre. Même si c'est frustrant je sais que c'est pour mon bien , mais je lui en veux énormement de n'avoir rien dit quand je lui en ai parlé ... je pense souvent à changer de psy parce que j'ai l'impression que çà me bloque. merci encore pour vos réponses
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28 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 11 personnes
Bonjour, ce qui vous fait souffrir, ce n'est pas votre psy mais c'est cette dépendance que vous ressentez vis à vis de lui et c'est ce lien qui vous perturbe mais que vous aimez aussi. Le transfert que vous avez fait sur lui est donc positif et va vous permettre d'avancer dans votre thérapie si vous arrivez à lui parler de vos sentiments à son sujet. C'est un homme visiblement et il semblerait que ce soit un lien avec l'homme qui vous pose problème. L'homme que vous voulez, désirez, adorez mais que vous détestez aussi à cause de ce qu'il vous fait éprouver car il vous rend dépendante. Votre souffrance ressemblerait à du plaisir finalement, vous parlez de "drogue" et de "décrocher" (le voulez vous vraiment?) et cela rejoint un peu l'addiction au psy que vous voulez lier à vous hors de séances. Attention au cadre qui doit être respecté cependant, C'est dans et avec ce cadre que vous avancerez, il doit vous y aider. Cordialement. Corinne ALEXANDRE
28 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 13 personnes
Victoria,
Ma consoeur a tout à fait raison dans sa réponse : ce que vous éprouvez montre que votre thérapie est en bonne voie.
Il est important de parler de tous ces affects très forts à votre thérapeute (ainsi que de la tentation de garder le contact avec lui en dehors des séances), et surtout de ne pas arrêter votre thérapie malgré la souffrance ressentie, et qui est liée rau problèmes qui vous ont déterminé à consulter.
C'est au prix de la traversée de ces émotions fortes en étant accompagnée par votre thérapeute qui vous aidera à comprendre leur sens que vous allez gagner la sérénité recherchée.
28 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Victoria,
Ce que vous décrivez fait partie du déroulement d'une psychothérapie.
Les affects sont plus ou moins forts d'un patient à l'autre mais ce que vous éprouvez est normal et indique que vous êtes sur la bonne voie ...
Evoquez cela avec votre psychothérapeute.
La tempête émotionnelle devrait se calmer d'elle-même.