Nous sommes tous des êtres de relation, oui ! Mais…

Communiquer semble simple et évident. Pourtant nombreux sont les "pièges" qui de manière non consciente la rende difficile.

9 DÉC. 2019 · Lecture : min.
Nous sommes tous des êtres de relation, oui ! Mais…

Cependant nous avons tous des façons bien différentes de rentrer en contact, de le maintenir, de l'interrompre, de le reprendre, bref de le faire vivre.

La question est comment je fais vivre mon contact au quotidien ?

Il y a en chacun d'entre nous plus ou moins d'aisance à gérer la relation que ce soit dans son milieu professionnel ou encore personnel.

Bien des raisons sous tendent nos difficultés de contact, et les manifestations peuvent en être multiples, en voici quelques exemples :

« Je suis souvent d'accord avec mon interlocuteur, quel qu'il soit. J'exprime rarement de différence avec l'autre et j'ai tendance à me fondre dans mon entourage, je crains qu'en me différenciant je ne sois rejeté. »

« Je trouve souvent curieuse la manière de voir des autres. Devant un problème, lorsque je trouve une solution cela ne me semble pas logique que tous ne soient pas d'accord. Je m'aperçois que lorsque j'échange j'ai tendance à convaincre, j'ai du mal à véritablement entrer en contact, échanger sans vouloir convaincre. »

« Je n'ose pas exprimer ce que je ressens ni ce que je veux de crainte de gêner ou d'être gêné. Pourtant j'aimerais davantage dire ce que je pense ou ressens. »

« Je ne ressens aucune émotion ou alors je ne vois pas en quoi cela serait intéressant de les partager. »

« J'ai une tendance à tout prendre pour vérité, surtout les reproches d'ailleurs. Ils prennent beaucoup d'importance, tandis que les compliments, je ne les vois presque pas ! »

Des remarques comme celles-ci témoignent d'un contact non ajusté envers ses besoins propres d'une part, et envers les autres d'autre part. C'est avec ces perturbations de contact que l'on regarde le monde, que l'on évite certaines personnes ou situations, que l'on colle des étiquettes « prêtes à juger », que l'on s'empêche d'être authentique. L'environnement le perçoit d'une manière plus ou moins consciente et nous « enferme » dans un rôle, de celui ou celle qui fait ou pas, dit ou pas, ose ou pas faire ceci ou cela… C'est parce que l'on agit presque toujours de la même manière que l'environnement nous renvoie presque toujours la même réponse.

Plutôt que se demander « pourquoi », agissez sur le « comment faire ». Cela permet l'engagement dans l'expérience nouvelle, l'ajustement créatif.

L'ajustement créatif, c'est le pas de côté. Je décide, cette fois-ci de ne pas faire pareil que d'ordinaire… L'inquiétude est au rendez vous ? Super ! c'est le début du goût de la liberté…

Un nourrisson tombe mille fois avant de savoir marcher, et il est inquiet à chaque fois, mais il recommence … et il marche. Savez-vous pourquoi ? Parce que son entourage ne doute pas une seconde qu'il va réussir !

Alors, êtes-vous tenté par l'aventure de la liberté ? Êtes-vous prêt à décider du premier pas… de côté ?

Photos : Shutterstock

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Écrit par

Favaro Xavier

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