Bonjour,je suis actuellement en arrêt de travail depuis 18 longs mois.(pour tendinites aux épaules et au coude droit).
Depuis le confinement je culpabilise encore plus de ne pas être à ma place avec mes collègues ds mon service,mon Hôpital
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27 MARS 2020
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Bonjour,
Oui, je comprends votre tristesse ... Mais la culpabilité ne sert à rien. Peut-être pourriez-vous proposer un soutien pour vos anciens collègues, d'un type ou d'un autre ? Ou un soutien auprès de personnes âgées autour de chez vous. La solidarité s'organise en ce moment.
Bien à vous
Sylvie Protassieff
Psychologue clinicienne - Psychothérapeute – Psychanalyste (Paris)
Pendant la période de confinement, j’assure mes séances par FaceTime, WhatsApp, Skype, Zoom et téléphone
8 MARS 2022
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Bonjour Cécile,
Même si nous avons une grande conscience professionnelle, nous devons avant toute chose, nous préserver. Quand ça ne va pas, on arrête, on stoppe et on prend soin de soi.
Laissez la culpabilité loin de vous, elle n'a rien à faire dans votre cheminement vers votre bien être
27 MARS 2020
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Cecilou,
Merci pour votre message.
Souhaitez-vous faire le deuil de votre métier? C'est le sujet de votre message. Mais dans son corps vous parlez de votre culpabilité. Envisagez-vous un retour?
Nous avons tous besoin de nous sentir utile.
Alors en ce temps de confinement, où les émotions se densifient, il est important de pouvoir les exprimer. Je vous joins une vidéo que j'ai réalisée dans ce but : https://www.youtube.com/watch?v=D__HOUYXFB8
Peut être pouvez vous également trouver une façon de contribuer, la votre, de là où vous en êtes, en bienvaillance.
Restant à votre écoute,
MarieLiesse Leroux
Psychologue arthérapeute par les arts-plastiques
Paris et skype
26 MARS 2020
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Bonjour Cecilou,
Vous dites culpabiliser encore plus : j’en déduis qu’avant le confinement vous culpabilisiez déjà d’être en arrêt maladie. Le confinement a certainement renforcé ce sentiment de culpabilité, compréhensible au vu de la situation actuelle : chaque soignant compte notamment les infirmières, ce virus étant tellement dévastateur.
Vous vivez peut-être votre absence comme un abandon. Ca doit être très frustrant et douloureux.
Peut-être pouvez-vous apporter votre aide d’une autre façon : en contactant vos collègues pour leur apporter votre soutien, en leur apportant une écoute qu’ils n’ont peut-être pas.
Il existe aussi une plateforme d’entraide de bénévoles « réserve civique » qui propose des missions telle que liens téléphoniques avec des personnes seules, fragiles,… et votre profil correspond certainement à ces missions.
Prenez soin de vous car si vous avez été arrêtée pendant 18 mois c’est que votre état de santé était dégradé. Dans les mois qui viennent l’hôpital aura besoin de personnels au meilleur de leur forme et vous en ferez partie.
Bon rétablissement à vous, restant à votre écoute,
Viviane Alibert, praticienne en relation d’aide en approche centrée sur la personne selon Carl Rogers.