Bonjour,
Je suis en couple , nous avons un petit garçon de 5 ans et je suis enceinte de 6 mois.
Je vis avec mon conjoint et notre fils dans la maison familiale de mon conjoint avec sa mère handicapée. Elle est pas en forme physiquement car elle est en surpoids mais elle arrive à se déplacer quand même et psychologiquement ça va ça viens.
A la maison elle ne s'investit pas du tout. Ne fait rien reste dans sa chambre et attend que ça passe.
Avec mon conjoint ça va plutôt bien mais le sujet belle maman peut mettre des tensions. Il est entre les deux et c'est pas toujours simple pour lui. Mais il est d'une patience d'ange.
Nous vivons tous ensemble depuis 4 ans.
Elle a son étage à elle et nous avons notre étage à nous depuis quelque mois.
Mais j'avoue que je ne peut plus la supporter même si elle n'est pas méchante je sature.
En plus de ça depuis quelque temps mon enfant ne m'écoute plus et n'en fait qu'à ça tête. Ce qui me mets sur nerf tres vite. En plus de ça nous venons de passer 2 mois de confinement ce qui n'a pas arranger notre patience.
Je n'arrive plus à contrôler mes nerf et je sens que mon garçon a changer de rapport avec moi et qu'il se rapproche beaucoup de son papa . J' ai vraiment peur de perdre ma relation fils mere qu'on avait avant.
Je suis au bout du rouleau, je m'énerve je pleure, j'ai plus de patience.
J' aimerais passer au moins ma fin de grossesse en toute sérénité. Je ne sait plus quoi faire et quel comportement adopter.
J'imagine que les hormones, le confinement et le cumule de tout ça n'arrange rien mais quoi faire pour aller mieux ?
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19 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour madame,
La mission de parent n’est pas toujours évidente surtout dans le contexte dans lequel vous vivez.
Que dit votre enfant?
Comme tout enfant, et particulièrement à 5 ans, il questionne sa place.
Sa place d’enfant vis à vis de l’adulte, sa place d’enfant vis à vis du couple que vous formez avec son papa, sa place d’enfant vis à vis du bébé à venir, sa place d’enfant vis à vis de sa grand-mère qui vit avec vous.
Ce questionnement peut être plus ou moins bruyant selon les réponses qu’il entend.
Or lorsque le parent est aux prises avec diverses émotions, ce n’est pas forcément évident de transmettre des réponses éclairantes et apaisantes pour lui.
Écoutez et guidez les parents dans leur mission, est une de mes spécialités.
Cet accompagnement peut se faire à distance, au téléphone.
Je guide ainsi de nombreux parents.
Ne restez pas ainsi.
Vous avez besoin d’un tiers pour trouver des réponses plus justes et éclairantes pour tout le monde.
Vous pouvez également lire mes articles, analyses sur mon compte Instagram.
19 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Cécé,
A vous lire, je remarque plusieurs points à prendre en compte dans vos difficultés :
- L’épreuve du confinement, qui vient exacerber des tensions déjà présentes
- La grossesse qui, sur le plan hormonal, peut vous fragiliser émotionnellement
- Votre environnement : maison « familiale », relation de couple, rôle parental
Sur le premier point il va s’agir de reprendre progressivement, autant que votre grossesse le permet, les activités gratifiantes (agréables et/ou utiles) qui étaient les votre avant, ou d’en trouver de nouvelles, afin de vous reconnecter avec votre joie de vivre.
Sur le troisième point, je ressens chez vous un besoin que votre compagnon soit davantage disponible pour la relation de couple. Votre texte ne permet pas de savoir si cette relation a été désinvestie depuis 4 ans au profit de votre belle-mère ou si ce manque est lié au confinement et à votre besoin de femme enceinte. Vous semblez néanmoins signifier dans vos propos que votre compagnon investi de plus en plus la relation à ses parents (mère ou père) au détriment de la vie de couple.
Ce point est à explorer et à réguler, le cas échéant, au moyen d’une thérapie de couple.
Ensuite, vous évoquez la « relation mère/fils que vous aviez avant », comme si cette relation pouvait rester figé dans le temps et qu’elle excluait toute forme d’autonomie. Ce qui est une double erreur.
A 5 ans votre enfant s’est en principe différencié de vous et aura de plus en plus besoin de se tourner vers son père pour se construire dans une autonomie grandissante. Cette autonomisation ne devient « opposition » que si vous essayez d’entraver son processus naturel.
Il s’agit de comprendre pour vous que cette autonomie n’est pas la fin de votre relation mère/fils mais son évolution naturelle, et que vous ne pouvez la refuser sans porter préjudice à votre enfant. Vous pourriez vérifier s’il est possible que vous ayez surinvesti cette relation mère/enfant plutôt que d’investir votre relation de couple, et revoir aussi la place du père auprès de cet enfant, notamment pour lui poser les bonnes limites.
Cela peut se régulier lors d’un coaching parental.
Tout ceci ne constitue pas un diagnostique car je ne connais pas tous les paramètres de votre système familial et de votre histoire, mais ce sont des pistes de réflexions qui, je l’espère, pourront vous aider.
Pour toute autre précision ou question, merci de prendre rendez-vous pour une consultation.
Bien à vous,
Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, thérapie de couple, Hypnose-PNL
(Téléconsultations ou consultations en cabinet)
18 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Mme,
La situation sanitaire actuelle reste évidemment anxiogène pour beaucoup et les soupapes restent importantes (espace de vie et/ou de parole à soi et pour soi).
La maternité vient elle aussi bouleverser les places de chacun.
Dans votre message, c est bien la notion de place qui est primordiale.
Votre petit garçon s'interroge sûrement sur la place qu il aura quand le bébé sera né et peut être que cela génère pour lui de l inquiétude.
Vous même semblait craindre de perdre votre place/relation mère enfant.
Votre conjoint est visiblement coincé entre sa place de mari, de fils et de père.
Si vous sentez que vous êtes à bout, quelques séances avec un psychologue pourront vous permettre de déposer vos émotions négatives, prendre un peu de distance avec votre quotidien et envisager la poursuite de votre grossesse de façon plus sereine.
Psychologue clinicienne, je travaille justement auprès des parents et des enfants pendant la grossesse et les semaines qui suivent l accouchement.
Je serais ravie de pouvoir vous accompagner sur ces moments précieux afin que les derniers mois soient plus apaisés.
N'hésitez pas à me contacter
