prise en charge d'un cas extrème d'alienation parentale
Je suis une maman victime d'aliénation parentale à un niveau extrême et d’un rejet catégorique de ma fille de 8 ans que je n'ai pas pu élever car piégé par la rupture de mon ex conjoint quand elle avait 1 an.
J'avais donc laissé l'enfant le temps d'un voyage à l’étranger avec son père étant étrangère et vivant à l'étranger avec lui à cette époque. Nos relations étant déjà fragiles, on n'a pas pu continuer l'histoire. Lui n'ayant pas accepté la rupture, avec le soutient de ses parents à qui j'avais aussi fait naïvement confiance en les confiant mon enfant pensant pouvoir revenir, ont gardé l'enfant en otage en France.
Cela fait maintenant 7 ans que je me bas à retrouver ma place de mère.
Je précise que j'ai eu ma fille que sa première année.
Arrivé en France depuis maintenant plus de 5 ans aujourd’hui, je suis fatiguée et épuisée des longues procédures judiciaire qui n'en finissent pas et qui ne m'ont malheureusement permis d'obtenir aujourd’hui auprès de la JAF qu'un droit de visite à la journée tous les 15 jours, le samedi.
Il y'a eu, tellement des mensonges de la part de mon ex conjoint qui m'a accusé avoir abandonné ma fille et beaucoup des manipulations de sa part pour faire trainer les procédures judiciaires.
J'ai pu voir ma fille toutes ces année que par épisode, tout juste comme une touriste au bon vouloir de mon ex-compagnon comme je n'avais toujours pas de jugement.
Vous pouvez comprendre qu'aucune relation n'a jamais pu se créer avec ma fille.
A la fin des 2 ans de ma fille lorsque je suis venue m'installer définitivement en France, les fois que mon ex accompagnant me permettait de voir ma fille, elle était vraiment contente de me voir. On passait des très bons moments malheureusement sous sa surveillance car Il était toujours à côté. Malheureusement pour moi, lorsqu'il constatait qu'une complicité naissait entre nous, il empêchait par tous les moyens que je puisse la revoir.
Ca été un calvaire jusqu'à ces 5ans date à laquelle j'obtienne enfin un premier jugement et donc le droit de visite légale qui n'a pas pu se faire normalement car remis en cause par mon ex compagnon par une procédure d’appel qui a encore bien durée.
J'avoue que ne connaissant pas mes droits car j'attendais un peu passivement la décision de justice. Mon avocat conseil à l’époque ne m’a jamais orienté vers une procédure au juge des enfants malgré que je l’informais des difficultés que je rencontrais de voir ma fille. Peut être parce que je bénéficiais d'une aide juridictionnelle.
L’aliénation prend en fait forme pendant les 4 ans de ma fille, mais je n'étais pas encore consciente de cela. Je pensais tout naïvement à juste un conflit de loyauté.
De ce que je me souvienne, ce rejet et cette campagne de dénigrement débute réellement à ce moment là lorsque la compagne actuelle de mon ex-compagnon rentre dans la vie de ma fille.
Cette dernière prend ma place de mère encouragée par son compagnon et sa belle famille, le père et la mère de mon ex compagnon qui sont aussi rentré en guerre contre moi soutenant leur fils. C’est à partir de ce moment que ma fille ne veut plus me voir.
Aux 6 ans de ma fille à la suite de l'appel fait par mon ex-compagnon du droit de visite et d'hébergement tous les 15jours les weekends complet que la JAF m'avait accordé, je n’ai pas pu voir ma fille durant 6 mois du fait qu'elle refusait de venir avec moi.
J'ai déposé plusieurs plaintes à la police qui n'ont pas eu de suites.
Ce n'est qu'à ce moment là que je découvre la procédure du juge des enfants.
Après 1 an et demi d'instruction avec une MIJ, il a été ordonné une AEMO qui n'est toujours pas mis en place cela fait maintenant 3 mois.
Je compte recontacter le juge des enfants car j'avais mis en place une thérapie mère/ fille encouragé par une assistante sociale pour m’aider à améliorer nos relations. Mais à peine, elle a commencé qu'elle a été arrêté par ma fille soit disant. J’ai bien compris que c’est sous l'influence de son père car ce dernier s’y était opposé à la mise en place de cette thérapie encouragé par le juge des enfants.
Depuis les 7 ans et demi de ma fille, à cause de cette procédure du juge des enfants, mon ex compagnon s'est enfin plié à respecter le droit de visite qui s'en en effet réduit à la journée à cause du flous et des mensonges de sa part dans la procédure d’appel. Le JAF ne comprenant pas la cause du rejet et comme la MIJ avait déjà été ordonné par le juge des enfants a donné ce jugement afin de garder quand même le lien mère fille.
Je n'ai pas ouvert de nouvelle procédure avec la JAF depuis car j'espérais vraiment avancer avec celle du juge des enfants. Je constate malheureusement que la situation va de mal en pire.
Nos rencontres sont un calvaire. Tout commence par la prise en charge, elle ne veut jamais venir naturellement. Elle refuse catégoriquement. Il faut que le père use des stratégies ou qu’elle fasse du chantage pour qu’elle décide finalement de venir avec moi.
Durant le droit de visite, je l’emmène sortir souvent. Elle me fait vivre un véritable enfer. Elle n’est jamais contente quoi que je fasse. Elle passe son temps à me critiquer ou dire des méchancetés tendant à m’humilier. Elle me parle avec un total manque de respect. Elle ne m’obéit presque jamais sauf quand elle veut de moi quelque chose, c’est souvent comme un ordre et attende que je me soumette.
Elle affiche ce comportement bien sûr devant son père sous son indifférence totale, qui se réjouit par contre de la situation m'accusant être la cause de ce comportement. Pour lui je la provoque, et donc elle se défend.
J'ai travaillé sur moi au fil du temps et donc suis moins affecté de ses attitudes. Je suis plutôt très inquiète pour sa construction psychologique si rien n’est fait.
Je suis à la recherche d’un psychologue qui a l’expérience de l’aliénation parentale et peut donc m'aider à sortir de cette impasse mais surtout comment sauver ma fille de cette toxicité.
Vous remerciant d'avance.
Cordialement,
Flora