Veuvage à presque 60 ans

Bonjour Cath, à 60 ans vivez votre vie comme cela vous chante, il est grand temps de vous libérer du regard des autres et des diktats de la société. Soyez à l'écoute de vous-même, autorisez vous à pleurer votre mari si c'est cette émotion qui est là et en même temps à jouir de moments de bonheur dès qu'ils se présentent. Les deux ne sont pas incompatibles et peuvent cohabiter un certain temps. Le chagrin s'estompera petit à petit et vous pourrez écrire un nouveau chapitre de votre vie selon vos besoins et désirs du moment.
Christine Durussel
Thérapeute à Lorgues dans le Var

Bonjour Cath,
La vie est faite de cycles. Il y en a un qui vient de s'achever et un autre qui s'offre à vous. N'écoutez pas les autres ni les conditionnements éducatifs, sociaux, religieux....foncez ! Vous avez d'autres choses à faire maintenant, d'autres personnes à rencontrer.
Il vous faut vous préparer à cette nouvelle vie en opérant des changements : changez la déco de votre logement, changez de coiffure, de vêtements, d'habitudes etc...bref, rayonnez et vous attirerez une personne qui vous accompagnera sur ce nouveau parcours.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute holistique
Guérison de l'enfant intérieur
Hypnose
Soins énergétiques

Bonjour Cath
Laissez vous le temps de vivre ce deuil, il n'y a pas de recettes miracles, le deuil comporte plusieurs phases.
L'essentiel est de vivre l'instant présent, à votre façon , avec votre rythme , vos doutes, vos peurs etc...
Notre identité reflète plusieurs facettes, les laissés être nous offre les possibles du Vivant qui nous anime.
Bonne journée
Sylvia Vicente

Bonjour Cath,
Votre message me parle. Vos ressentis et vos aspirations me semblent tout à fait légitimes ! Vous avez peut-être besoin de parler de ce que vous traversez par le fait d'être veuve et de vous sentir encore assez jeune à l'intérieur pour rêver d'amour et d'épanouissement. Le regard extérieur, même lorsqu'il se veut bienveillant, peut nous enfermer dans des clichés stéréotypés (la mamy qui va veiller au culte de son défunt mari) qui nous limite complètement au niveau énergétique. Je peux vous accompagner avec la Gestalt-thérapie que je pratique, basée sur une relation de confiance et l'accueil des émotions.
Chaleureusement,
Catherine Couvert

Bonjour Cath,
La sensation d'être encore très jeune, est une réalité, car à 60 ans beaucoup de personnes sont en pleine forme, ont un look jeune, et un corps en pleine santé.
La soixantaine est un passage, et pour vous il est encore plus marqué car vous venez de perdre votre mari.
Est-ce que, avant de vous remettre en couple, il ne vous serait pas bénéfique de venir faire le point sur votre vie, parler de vous, en tant qu'épouse, mère peut-être, de cette hantise d'être cataloguée "mamy" alors que vous vous sentez jeune, parler de ce vide que provoque l'être absent.
Je suis une thérapeute d'âge mûr et peut-être avez-vous besoin d'une thérapeute qui a une "expérience de vie" avec laquelle vous vous sentirez comprise, pour venir vous poser, et faire de nouveaux projets. N'allez pas trop vite, ne vous précipitez pas à vouloir absolument être en couple, prenez le temps nécessaire pour faire un retour sur vous, un bilan, peut-être explorer ce que vous n'avez pas encore exploré en étant seule (une hypothèse pas une affirmation) et savoir ce que vous voulez vraiment pour la suite. Ainsi vous ferez les bons choix de vie.
Avec plaisir je vous accompagne dans cette démarche (au téléphone ou en présentiel nord et pdc)
Inès AVOT

Bonjour Cath,
Je suis sensible à vos pertes nombreuses et variées: entre le deuil récent de votre mari, la "jeunesse", l'affection et l'amour !
J'accompagne régulièrement en thérapie individuelle spécialisé dans l'accompagnement du deuil, des personnes ayant votre âge et subissant un veuvage. Ce que je peux vous dire c'est que je vous rejoins sur le fait que 60 ans, c'est jeune et en même temps, vous avez une certaine expérience de la vie, surtout si vous perdez une vie de couple de plusieurs décennie qui se transforme ! Ce qui va pouvoir vous aider c'est d'être accompagnée dans votre processus de deuil pour apprendre à mieux vous connaitre dans vos besoins et vos fonctionnements émotionnels en cette période particulière. En faisant cela, vous aller pouvoir identifier vos besoins profonds et vivre en conséquence sans la "pression sociale" comme vous dites. En tout cas, ça me fera plaisir de vous accompagner dans ce chemin de réalisation de vous !
En restant à votre disposition, je vous souhaite une bonne suite !
Chaleureusement,
Samnang Seng - Thérapeute en relation d'aide par l'ANDC - Thérapies en ligne

Bonjour Cath,

Psychologue en équipe mobile de soins palliatifs, J ai accompagnée de nombreuses personnes qui traversaient un deuil. Et quelque soit l'âge de celui qui reste et de celui qui est décédé, quelque soit la nature de la relation qui les unissait, il n y a pas une unique façon de vivre son deuil. Ni de bonnes façons de faire et des mauvaises.
Chacun fait comme il peut au quotidien avec ce qui est le plus aidant pour lui.
Les proches sont souvent plein de conseils / injonctions qui, inconsciemment, visent plus a les rassurer eux que la personne qu ils conseillent. Ils savent que le travail de deuil est douloureux et ils ont hâte de voir l endeuillée franchir cette phase et de pouvoir le remettre dans une case plus stable. : " Mamie veuve qui se occupe des petits enfants" , " Refais ta vie tu es encore jeune " Etc.
Ce qui compte C est ce que vous vous voulez vraiment. Et votre rythme sera le bon.
L humain est assez complexe pour pouvoir vivre plusieurs types de émotions en même temps. La personne décédée peut nous manquer, on peut ressentir de la tristesse, de la colère... De l avoir perdu si tot et ressentir en même temps de la joie à vivre de bons moments avec ses proches, du plaisir à faire de nouvelles rencontres. L un n annule pas l'autre.
Il faut juste garder à l'esprit qu on ne peut remplacer celui qui est parti. La tentation est parfois de faire de nouvelles rencontres pour éviter de faire face au départ de celui qui nous manque désormais.
Enfin, vos proches sont certainement eux aussi en deuil. Eux aussi doivent réapprendre à vivre sans votre mari. Intégrer son absence dans leur quotidien, trouver comment comment continuer à vivre. Peut être ont ils simplement besoin de temps pour accepter que vous aussi vous continuez votre vie ? D être rassurés sur L attachement que vous conservez envers lui même si il est décédé et que vous continuez votre vie ?
Si vous le souhaitez, nous pouvons échanger ensemble.
Bonne journée.

Sophie Baricault

bonjour,
le deuil a cette particularité qu'il appartient à tout le monde (malheureusement personne n'y échappe) mais en même temps il est propre à chacun. Chacun y réagit et y répond selon ses capacités, avec sa vision du monde et dans un temps qui ne peut être défini à l'avance. Il y a certaine personne pour qui c'est le travail d'une vie et d'autres qui au contraire souhaitent retrouver un élan de vie et remettre "le pied à l’étrier" comme on dit. Cela semble être votre cas, ce qui n'enlève rien à la douleur que vous avez certainement ressentie et que vous ressentez encore suite à la perte de votre mari.
La mort d'un proche ne signifie pas notre propre mort, c'est certes la disparition d'un état de fait, mais c'est aussi un passage entre deux pages du même livre, celui de notre vie.
La société devrait plutôt se réjouir de voir des personnes trouver la force de rebondir et ne pas renoncer. Il n'y a pas d'age pour se sentir aimé et pour aimer, et c'est peut être bien ça le secret de la jeunesse qui dure!! Vous ne dites pas si ce sentiment de culpabilité que vous tentez de rejeter (à juste titre) vous vient de la vision que la société en générale ou de votre entourage?
Si vous souhaitez discuter plus personnellement du processus de deuil, vous trouverez mes coordonnées sur internet. Je consulte en cabinet mais également à distance et serais ravie de vous aider.
Bien à vous,
Azaloux Nora
Thérapeute spécialisée dans les troubles relationnels et comportementaux.

Re,
Je voulais rajouter que le statut de mamy relève de tout un cheminement, car il tombe sur les femmes sans qu'elles n'aient rien demandé, et ce statut ne veut rien dire. Il n'y a aucune obligation à accepter qqc que vous n'avez pas choisi, mais qui est défini par l'arrivée de petits-enfants, ce qui ne dépend pas de vous.
Il y a des mamy qui ne le deviennent jamais, je pense notamment à une écrivaine qui est décédée récemment et qui n'a jamais investi ce statut; ce n'était pas pour elle.
Ecoutez-vous, c'est indispensable pour être en accord avec vous.
Inès AVOT