Être une maman parfaite, un mythe ? 7 conseils pour la maternité et la grossesse

Pourquoi vous devriez arrêter d'essayer d'être la mère parfaite Découvrez comment affronter la maternité et la grossesse avec une attitude saine pour vous et votre enfant.

24 MAI 2016 · Dernière modification: 3 MAI 2023 · Lecture : min.
Être une maman parfaite, un mythe ? 7 conseils pour la maternité et la grossesse

Revenons sur la notion de "mère parfaite" et ce que cela englobe. C'est quoi une mère parfaite ? Pourquoi les femmes tentent d'être des mères parfaites ? Et est-ce possible d'ailleurs ?

La mère parfaite, un mythe préjudiciable

Chaque personne a ses propres limites, et la perfection n'est pas de ce monde. Se résigner à ne pas être la mère parfaite, c'est d'abord accepter ses limites et renoncer à cette illusion de la toute puissance maternelle diffusée par la société. Le mythe est tombé, la mère parfaite n'existe pas, et Wonder Woman ne vit que dans les bandes dessinées. Il est d'ailleurs nécessaire pour chaque femme de laisser de côté ce que l'on rêvait d'être en tant que mère pour devenir ce que nous sommes réellement, et s'accepter avec ses peurs, ses défauts, ses doutes, et ses talents.

Pas de quoi se culpabiliser quand on sait qu'il n'y aurait rien de pire pour un enfant qu'une très bonne mère. Pourquoi ? Être comblé totalement par son enfant et le combler entièrement serait nocif, car l'enfant ne rechercherait pas à connaître, à découvrir le monde et les autres. L'enfant resterait ainsi collé à sa mère, ce qui lui serait préjudiciable. Oui, l'enfant doit pour son bien découvrir le monde qui l'entoure, aller à la crèche, chez les grands parents, etc. Partir en week-end pour prendre soin de vous ne doit donc pas vous culpabiliser, au contraire l'enfant peut et doit apprendre à vivre sans sa mère, comme sa mère doit faire de même de son côté.

Comment ne plus culpabiliser ?

Une bonne mère fait passer ses enfants avant soi-même, une bonne mère est toujours patiente, une bonne mère ne se fâche jamais, etc... et si tout ça n'était pas vrai ? Quelle maman n'a jamais entendu cette petite voix dans sa tête lui dire qu'elle devrait faire ceci ou cela pour être une bonne mère ? Non l'instinct maternel n'existe pas, et les comportements maternels ne sont pas non plus innés. Il faut donc accepter de ne pas être la mère que l'on pensait devenir, mais aussi de ne pas avoir l'enfant que l'on avait imaginé. Alors que faut-il faire ? Il faut travailler à être une mère suffisamment bonne pour son/ses enfant(s), être la mère que l'on veut être, et non pas celle que la société veut que l'on soit forcément.

Être mère n'est pas qu'une partie de plaisir, et loin de cette image de la femme parfaite, heureuse et comblée par ses enfants, vous pouvez être fatiguée, inquiète ou avoir envie de vous remettre en question. Il n'est pas si facile d'être une mère, et durant le congé maternité, la maman peut se sentir vraiment seule aussi. Certains mythes sur la mère parfaite subsistent : une mère reste entièrement dévouée à ses enfants, elle sait toujours quoi faire face à une situation, elle est toujours disponible, ne s'emporte jamais, reste patiente, et fait tout pour que ses enfants soient heureux.

Être maman : conseils pour la grossesse et la maternité

Se diriger vers la maternité, être enceinte ou être maman peut apporter de nombreux défis. Mais, il est important de comprendre que même si la maternité n'est pas un chemin facile, elle comporte de nombreuses leçons et de bons moments. En fait, nous vous recommandons de garder à l'esprit les conseils suivants pour affronter cette étape :

  1. Pratiquez un dialogue interne positif : De nombreuses mères peuvent se sentir en insécurité à différents moments de la parentalité ou de la grossesse. Vous devez vous rappeler qu'être mère ne signifie pas être parfaite. En fait, rechercher la perfection ne vous apportera que frustration et inconfort. Par conséquent, vous devez vous permettre d'apprendre et de vous tromper. Avant tout, il est nécessaire que vous vous traitiez correctement et soigniez votre dialogue intérieur. Essayez de vous parler avec des mots positifs et avec une compassion totale.
  2. Acceptez votre corps : Il est normal que pendant la grossesse, l'accouchement et les premières années de la maternité vous subissiez de nombreux changements dans votre corps. Autrement dit, vous pouvez prendre du poids ou vous sentir moins énergique en raison de changements dans votre corps. Face à tous ces changements, il est tout à fait normal de ressentir une certaine insécurité. Il est important qu'en tant que femme, vous essayiez d'être positive face à tous ces changements.
  3. Prenez le temps de vous connecter avec vous-même : La grossesse et la maternité peuvent être très accablantes. Pour cette raison, il est essentiel que vous ne vous abandonniez pas et que vous consacriez également du temps à vous-même. Pendant la parentalité, il est très courant que les femmes finissent par s'occuper de leur enfant, et elles peuvent même finir par oublier leurs propres soins personnels. C'est une erreur qu'il ne faut pas commettre : la santé émotionnelle de la mère est tout aussi importante que celle de notre fils.
  4. Communiquez avec votre partenaire ou vos proches : Si vous êtes avec un partenaire pendant la grossesse ou la maternité, il est probable que vous ressentiez le besoin de communiquer certains manques, problèmes ou insécurités que vous ressentez. Face à ces sentiments, vous devriez essayer d'avoir des conversations ouvertes et honnêtes sur vos émotions et sur la façon dont vous faites face à cette étape de votre vie.
  5. N'oubliez pas de vous reposer : Pendant la grossesse et la maternité, il peut être très difficile de bien se reposer, surtout pendant les premiers mois. Il est possible que face à ces changements, vous vous sentiez frustré de ne pas avoir l'énergie que vous aviez auparavant. Pour cette raison, il est essentiel que vous essayiez de trouver des pauses et que vous fassiez confiance à des personnes de confiance pour obtenir ces moments pour vous et vous déconnecter.
  6. Demandez ce dont vous avez besoin : Être maman signifie aussi apprendre à communiquer ce que vous voulez. Dire exactement ce dont vous avez besoin vous aidera à apprécier ces étapes. Bien que demander de l'aide puisse sembler une chose évidente à faire, il peut être difficile de communiquer lorsque vous êtes épuisée et/ou submergée par la responsabilité de la maternité ou de la grossesse.
  7. Allez en thérapie : Si vous sentez que vous n'avez pas les outils nécessaires pour faire face à la grossesse ou à la maternité, il peut être judicieux de faire appel à un psychologue professionnel. Avec la thérapie, vous aurez un espace pour communiquer en toute sécurité sur ce qui vous inquiète ou vous nuit pendant ces étapes.

Conseils pour la grossesse et la maternité

Mais c'est quoi alors être une bonne mère ?

Une bonne maman, ce sera toujours une mère heureuse et épanouie, car ce que nous projetons est le meilleur porte-parole de nos valeurs, et c'est ce que nous souhaitons transmettre à nos enfants. Comment cela se traduit dans la vie de tous les jours ? Une maman écoute avant toute choses ses enfants, elle s'intéresse à ce qu'ils ont à dire, et elle les fait se sentir importants. Les enfants auront tendance à se conduire avec maturité et bâtiront ainsi leur propre système de valeurs.

Une maman sait rester positive, en encourageant les progrès, elle fait des câlins et valorise ses enfants. Les règles, les remontrances sont indispensables et n'empêchent en rien d'être une bonne mère, c'est cela aussi élever ses enfants selon ses valeurs. Une maman sait aussi laisser la place (psychique et réelle) au père de ses enfants, car c'est ce père, même si il n'a pas (ou ne prend pas) beaucoup de temps à consacrer à sa famille, qui sera celui qui sépare la mère de l'enfant dans le but d'ouvrir son enfant au monde.

Il est important d'être indulgente envers soi-même et ses enfants. Les erreurs sont humaines, il faut savoir se pardonner des écarts, et savoir aussi présenter ses excuses parfois. Mais il faut aussi savoir s'affirmer en se respectant et se faisant respecter. Il faut savoir dire "non" et accepter de décevoir ses enfants parfois pour faire respecter les règles. Le respect, ça s'enseigne, et ce n'est que guider ses enfants vers le bonheur que de savoir punir de temps en temps.

S'occuper de soi reste primordial, une mère doit garder ses passions et les pratiquer. Elle peut d'ailleurs les partager avec ses enfants, que ce soit le chant, peinture, lecture, sports ou voyage. C'est un bon encouragement pour les enfants, pour qu'ils découvrent eux aussi ce qui les motivent. Voilà, en tant que mère, la recherche d'un équilibre reste un objectif, pour évoluer et être toujours plus heureuse. Apprendre à ses enfants à se relever même dans les mauvais moments, leur donner les outils nécessaires pour devenir des adultes épanouis, des buts que chaque mère s'efforce d'atteindre. Et vous, c'est quoi votre recette pour être une mère géniale ?

PUBLICITÉ

psychologues
Écrit par

Psychologue.net

Notre comité d'experts, composé de psychologues, psychothérapeutes et psychopraticiens agréés, s'engage à fournir des informations et des ressources précises et fiables. Toutes les informations sont étayées par des preuves scientifiques et contrastées pour garantir la qualité de leur contenu.
Consultez nos meilleurs spécialistes en thérapie familiale

Bibliographie

  • Cherry, K (2022). Mentally Preparing for Pregnancy. Very Well Family. https://www.verywellfamily.com/mentally-preparing-for-pregnancy-4147838
  • Mental health in pregnancy. National Health Security. https://www.nhs.uk/pregnancy/keeping-well/mental-health/ 

Laissez un commentaire

PUBLICITÉ

Commentaires 1
  • Christine

    Ma fille qui a 31 ans aujourd'hui !Voilà ce qu'il c'est passé ,j'ai rencontrée son papa ,a l'époque j'étais toxicomane,Rabah m'a dit c'est moi ou la drogue,c'était de l'héroïne,je suis allée voir un médecin,et partie en cure ! Rabah décédé quand il a 48 ans moi 41 ans et Inès 13 ans ce fût un déchirement,ensuite auparavant j'avais rechuté,donc rebelote ,Inès a été placée 7 ans alors que j'ai arrêté 5 mois après le placement de ma fille,ma mère est toxique j'ai moi même été placée,je comprends Inès ce qui est grave c'est que ma mère a raconter des choses a Inès qui ont fait qu'elle n'a pas à subir les conflits entre nous ! 8 ans que je ne l'ai pas vue ,ma vie je la vie,mais elle me manque c'est cruellement difficile elle est ce que j'ai de plus cher au monde

derniers articles sur thérapie familiale

PUBLICITÉ