Se défaire de la dépendance affective : travailler ses croyances limitantes

Souffrez-vous de dépendance affective ? Si c’est le cas, lisez cet article avec un rituel à faire dès que cette dépendance repointe le bout de son nez !

16 NOV. 2021 · Lecture : min.
Se défaire de la dépendance affective : travailler ses croyances limitantes

Souffrez-vous de dépendance affective ? Si c’est le cas, lisez cet article avec un rituel à faire dès que cette dépendance repointe le bout de son nez.

1. La dépendance affective, qu’est-ce que c’est ?

Elle peut toucher différentes sphères comme l’amour, l’amitié, la famille et le travail où nous cherchons, consciemment ou non, une « deuxième famille ».

Elle est, malheureusement un frein à ces relations ou la personne est enkystée dans ses propres fausses croyances limitantes l’empêchant de développer des relations normales avec autrui.

En effet, ces croyances l’amènent à penser que si elle ne satisfait pas tout le temps les besoins de son entourage, toutes sphères confondues, elle sera rejetée, mal-aimée, dépréciée, repoussée...

Il arrive souvent que cette dépendance se déclenche durant l’enfance. Cependant, elle peut se développer lors d’une relation amoureuse ou amicale toxique ou encore avec un supérieur hiérarchique pervers.

2. Rituel à faire pour s'en défaire

Alors, comment s’en défaire ?

Faites un tableau où vous notez, à gauche, toutes les croyances limitantes qui vous viennent à l’esprit, chaque jour, et à droite, transformez-les en croyances contenantes.

Cela va vous paraitre fastidieux à faire, néanmoins, cela en vaut la peine ! Car cela va permettre à votre cerveau d’encoder de nouvelles croyances bienveillantes qui vont vous permettre de lever ce frein.

Par exemple :

  • « Je vais pas dire non à mon patron, il va me virer ! »
  • « J’ai le droit de dire NON à mon patron, je ne suis pas toujours disponible pour remplacer mes collègues, je l’exprime et m’affirme avec respect et bienveillance, il ne va pas me virer pour cela ».

Vous souhaitez travailler sur votre dépendance affective et vous en défaire ? Contactez-moi sans plus attendre pour avoir d'autres exercices pour venir à bout de votre dépendance affective, je vous les transmettrai avec plaisir.

Photos : Shutterstock

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Écrit par

Huret Anne-France

Psychologue clinicienne, Psychothérapeute et Coach en Psychologie Positive. Durant son cursus universitaire, elle s’est spécialisée auprès des enfants (Psychologie de l'enfant et de l'Ado, Psychologie Comportementale), des adultes (DU Approche Non Médicamenteuse et DU de Psychotraumatologie) et aussi auprès des séniors (DU de Gérontologie).

Consultez nos meilleurs spécialistes en dépendance affective

Bibliographie

  • Vaincre la dépendance affective: Pour ne plus vivre uniquement par le regard des autres, de Sylvie Tenenbaum, 29 septembre 2010
  • Dépendance affective: Six étapes pour se prendre en main et agir, de Geneviève Krebs, 14 juin 2018
  • La dépendance affective au travail, Geneviève Krebs, 14.02.2019

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Commentaires 2
  • cecile

    bonjour, j'approuve le commentaire laissé en avril par fati "l'enfance est le sol sur lequel nous marcherons toute notre vie..." Lya Luft en effet, la peur est tellement forte, quelle conditionne toute notre vie, quand on n'a pas eu de modèle d'attachement sécure dans notre enfance. Ce fut mon cas aussi, parents jeunes, sans empathie ni soins pour nous....on se berçait en se tapant la tête contre les murs comme les orphelins des pays de l'Est), mon frère et moi étions très angoissés. Lui est devenu assez violent, très colérique, moi j'ai été déprimée toute ma vie....je n'ai pas fondé de famille, dès que les gens s'approchent trop de moi, je les fuis et d'ailleurs je n'attire que des dépendants affectifs, à mon image ! Qui ne parlent que d'eux et qui me saoulent très vite. J'ai passé plus de 20 ans dans les cabinets de psy et dépensé un fric fou pour des résultats très médiocres...je suis passée à côté de ma vie, je passe mon temps à éviter toute situation d'attachement où je me sens en danger de mort ! Je n'invite jamais personne chez moi, je reste dans des relations très distantes, de piètre qualité et je souffre de cette solitude dans laquelle je me suis enfermée pour me protéger. Effectivement, travailler la confiance et l'estime de soi est essentiel mais là encore, ça ne se fait pas du jour au lendemain. A l'aube de mes 50 ans je commence tout juste à avoir un léger mieux sur cet aspect. Quand aux autres dépendances (tabac,drogues, alcool, jeux etc. qui sont aussi le lot des dépendants affectifs) j'ai réussi à ne pas tomber dedans, car je suis une grande contrôlante et qu' instinctivement, je savais que tout ça aggraverait mon problème de base. Tout ça pour dire quoi ? Nous avons tous des degrés de dépendance divers, mais certains sont un véritable handicap pour vivre une vie agréable et riche de rencontres et d'expériences. Comme par hasard, je bosse en télétravail le plus possible, je déteste les équipes et les groupes, je me sens et je suis isolée. Alors que je suis assez sociable en apparence. Mais je n'arrive pas à transformer les liens et avoir une juste distance, c'est tout feu tout flammes, au début, je suis fusionnelle puis dès que l'autre s'attache, je fuis. Je suis une abandonnique, ça fait souffrir les autres et moi aussi. Je les rejette avant d'être abandonnée comme une vielle chaussette. C'est plus fort que moi. D'où l'importance de varier/diversifier ses relations et de ne s'appuyer que sur une seule, qui, si elle disparait, nous anéantit complètement et nous ramène à la douleur originelle. Voilà, je n'ai pas de solutions miracles, je ne crois plus guère aux psys a vu de mon parcours et je me dis que je dois vivre avec même si j'ai bien conscience de trainer un boulet à mes pieds et d'être conditionnée par mon enfance.

  • Fati

    Bonjour oui c'est un vrai problème... En étant enfant nous avons était placé à la dass..foyer et famille d accueil avec beaucoup de changements .... Sa engendre malheureusement des comportements et trauma et phobie avec toutes ces inquiétude autant qu adulte...vraiment... Au travaille c'est collège c'est comme ma famille....faux...et sont compagnon avec une grande différence d age...et la peur de l abondant le père la petite fille bref pas facile Car on supporte des situations très difficiles à cause de cela... Comment se redonner confiance et compter que sur soi ? Car se rattacher peur d être abandonné c'est du délire car on supporte trop de chose et peur de partir sans rien à voir et être reperdu comme un enfant qu on a relaisser

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