Nosophobie
Petite question : Je me permets de vous contacter car je me demande si la nosophobie inclut aussi la peur des maladies mentales ? ( exemple : la dépression)
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Bonjour,
La nosophobie c'est la peur obsédante et irrationnelle de tomber malade.
La nosophobie est une phobie spécifique, une peur irrationnelle de contracter une maladie. Les patients souffrant de ce type de trouble ont, dans un premier temps, peur de contracter: infection sexuellement transmissible, tuberculoses, cancers et maladies cardiovasculaires. On dit aussi en d'autre terme que ce sujet est hypocondriaque!. La dépression n'est pas une maladie mentale.
C'est un abattement, un état de souffrance qui se traduit par une lassitude, une perte d'énergie et un dégoût de la vie.
Exemple : La dépression atypique est le type de dépression le plus répandu.
Cordialement,
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Pour compléter mon message à l'attention de P. Rodrigo,
Je reprends votre paragraphe :
"La Nosophobie comme son nom l'indique est la peur des maladies dans son assertion générale, l'hypochondrie qui est citée n'est pas la même chose, c'est plutôt le fait de s'attribuer des symptômes et qui peuvent se manifester (palpitations, spasmes utérins, de l'intestin, migraines etc.) de maladies que l'on a pas."
Je ne partage pas du tout votre point de vue sur votre définition de la nosophobie et encore moins de l'hypocondrie.
Les deux sont des phobies, sont donc par essence des peurs irrationnelles, mais l'une est générale, peur d'attraper des maladies graves sur des symptômes existants (hypocondrie), exemple migraines récurrentes = tumeurs, ou douleurs récurrentes au ventre = cancer,...
L'autre (nosophobie) est plus spécifiquement liée à la peur de la contamination (comme décrit dans mon message initial).
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A l'attention de P. Rodrigo,
Pour vous répondre, et en toute honnêteté intellectuelle, si on doit parler de la dépression, la référence Freudienne à ce jour est un peu dépassée, même si on doit en retenir ce qui doit l'être mais l'intégrer à l'avancée sur la psychologie d'aujourd'hui et notamment dans les approches intégratives et surtout de a manière de la traiter.
Je ne vais donc pas épiloguer sur nos divergerses concernant les différents courants de pensée sur la psychanalyse et de la psychologie moderne, et notamment sur la dépression.
Mais il est parfois utile de réactualiser les connaissances acquises à la fac en matière de psychologie...
Donc je maintiens ce que j'ai dit précédemment.
Cordialement
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Bonjour Monsieur
pourquoi le nom de votre problématique vous importe t il tant? Ce qui compte c'est ce que vous vivez et ce qui vous relie vous à tel ou tel symptôme. Vous êtes unique et nul syndrome ne peut totalement décrire votre façon à vous de construire votre monde, avec vos symptômes.
Cordialement
Isabelle Thomas
psychologue psychanalyste
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Bonjour,
Tout d'abord Madame Follman veuillez avoir l'honnêteté intellectuelle de préciser que la définition que vous donnez de la dépression vous est propre et qu'elle n'est pas issue d'une quelconque école de psychiatrie, de psychologie ou de psychanalyse. Pour votre courant d'hypnose et de thérapie intégrative c'est peut être la définition que vous en donnez, cependant, je vous rappelle que la dépression est une pathologie qui est répertorié et étudiée en médecine notamment par la psychiatrie ainsi que par la psychologie qui s'apprend à la fac et la psychanalyse qui s'apprend dans des écoles privées ou dans certaines fac comme Paris VII et dont le père fondateur Sigmund Freud était médecin neurologue, Lacan qui est français et dont on fait beaucoup référence dans cette discipline était médecin psychiatre.
La Nosophobie comme son nom l'indique est la peur des maladies dans son assertion générale, l'hypochondrie qui est citée n'est pas la même chose, c'est plutôt le fait de s'attribuer des symptômes et qui peuvent se manifester (palpitations, spasmes utérins, de l'intestin, migraines etc.) de maladies que l'on a pas. En psychanalyse l'hypochondrie est classée dans ce qu'on appelle les névroses actuelles. La peur des maladies inclut toute la palette même les maladies mentales, il peut se manifester des symptômes non pas des pathologies mais plutôt ce que l'on appelle des symptômes d'évitements par peur du contact avec la maladie, des malades, peur de la contamination, de la contagion etc. Cependant, la Nosophobie est plutôt à prendre comme un symptôme et qui doit nous servir de fil conducteur pour aller vers d'autres symptômes et peut être d'arriver à poser un diagnostic même si ce n'est pas forcément la demande première du consultant car souvent ce qu'il souhaite avant tout c'est la disparition des symptômes et pour cause car, le symptôme sert de compromis dans le conflit psychique, sa disparition rassure le patient mais ce symptôme est très malin si je peux m'exprimer ainsi car il va opérer ce que l'on appelle un déplacement et se transformer pour s'exprimer sous une autre forme. En somme nous avons un autre symptôme. Par exemple j'ai peur du sang, je suis hématophobe, je fais une thérapie X au bout de six mois mon symptôme a disparu, lorsque je me coupe un doigt je ne m'évanouis plus c'est génial cependant je n'arrive plus à passer du temps avec mes amis car cela m'angoisse.
La peur de la maladie mentale ne fais pas de vous une personne Nosophobe, sachez que c'est une peur qui est présente chez chacun d'entre nous pour diverses raisons, par exemple la peur de perdre la raison. Ce que je vous conseille c'est d'aller voir votre médecin traitant ou un psychologue ou un psychanalyste et parlez de votre peur cela vous permettra de vous rassurer. Mais au-delà de cela peut être vous sentez vous en ce moment un petit peu fragile ou bien la dépression est quelque chose qui vous a marqué (une mère, un père, dépressifs etc.), peut être est-il temps que vous faisiez un point sur vous même?
Cordialement,
R.PERINETTI
Psychanalyste.
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Petite précision, même si celle-ci ne va pas exactement dans le sens de votre question .
On a coutume de dire : LA dépression.
Jusqu’à présent, (même si les pathologies changent au fil des années, si la manière de les nommer change elle aussi) , on parle DES dépressions.
Tout le monde connaît la déprime, coup de blues dû à la fatigue, les ennuis, la pluie !
Il y a aussi la dépression réactionnelle : perte d’un proche, échec amoureux, licenciement...
Les dépressions sous forme névrotique, ou même border-line, avec auto-dépréciation et/ ou sentiment d’abandon, qui renvoient à des vécus plus anciens.
Les états dépressifs sur fond bipolaire
Chaque approche étant spécifique, avec ou sans suivi médicamenteux.
Pour les bipolaires, par exemple, avant de foncer tête baissée vers les conflits de la petite enfance dans une approche pseudo-analytique, voir déjà ce qui peut être fait sur le plan médical. Quitte à revenir ensuite sur le : comment vivre ici-et-maintenant, ce trouble de l’humeur.
Chaque problème, sa méthode.
Autrement dit, si vous passiez un jour de la peur d’avoir une dépression à une dépression authentique, le préalable à toute thérapie serait déjà le bon diagnostic.
Cordialement
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Bonjour,
Déjà, la dépression n'est pas une maladie mentale, c'est une distorsion cognitive, une manière erronée de penser liée à des traumastimes du passé refoulés qui entraine ce trouble.
La nosophobie est plus considérée comme une phobie spécifique d'attraper une maladie grave transmissible/par contamination (MST, microbes, paludisme,...)
La nosophobie peut d'ailleurs développer un TOC tel que le lavage excessif des mains ou du corps.
L'hypocondrie représente plus la phobie d'attraper des maladies de manière plus générale.
La peur des maladies mentales reflète déjà une personne dans une anxiété profonde qui peut entrainer la dépression.
Il est alors important de consulter son généraliste pour un traitement médicamenteux ou un thérapeute pour un travail sur soi si la peur devient inconsidérée.
L'hypnothérapie traite efficacement les phobies et les troubles de la dépression.
Cordialement
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Bonjour
A partir du moment où il y a fixation sur une maladie ciblée, identifiée, on peut parler effectivement de phobie. A condition qu'il s'agisse bien d'une phobie et non d'une crainte passagère aux contours flous.
Inversement, la dépression peut s’accompagner de peurs ressemblant à des phobies.
Pensez-vous avoir identifié une phobie et déjà anticipé le type de thérapie ?
Cordialement
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