Bonjour,
J’ai une désastreuse tendance à « surinterpréter » le réel, du fait de mon extrême sensibilité, et du coup, au lieu « d’encaisser » sainement, je surréagis, me mets en colère, prends des décisions erronées, lourdes de conséquences...
Je me rends compte seulement APRÈS COUP, avec ou sans le regard de quelqu’un d’autre, que j’en me suis égarée. Est ce que la psychologie cognitive peut m’aider à changer?
Réponse envoyée
Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier
Une erreur s'est produite
Merci de réessayer plus tard
Réservez un rendez-vous immédiat en ligne pour 49 €
Obtenez une aide psychologique en moins de 72 heures avec des professionnels en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux.
Meilleure réponse
13 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 11 personnes
Bonjour,
Votre formulation reflète 2 hypothèses pour moi.
1.Le fait de réagir d'une façon disproportionnée peut indiquer que vous cela réactive des blessures du passé de manière inconsciente.
2. Vous êtes dans ce qu'on appelle des distorsions cognitives, vous interprétez des situations qui n'existent que dans votre manière de les recevoir.
Par exemple une autre personne ne percevrait pas les mêmes émotions.
La TTC peut vous aider mais s'il y a traumatismes sous-jacents, ça sera plus compliqué.
Sachez qu'il existe plusieurs approches thérapeutiques comme l'hypnothérapie que je pratique où j'utilise également la TCC une fois que tous les événements du passé sont nettoyés pour ne pas qu'ils se réactives inconsciemment...
Restant à votre écoute,
Nathalie Follmann - Hypnothérapeute clinique à Clichy
14 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Un réaction excessive est liée à une part de vous "enfant blessée" . Les blesuures fondatrices restent actives dans la psyché et divers mécanismes de protection se sont mis en place autour de la blessure, pour tenter de la protéger . Ces mécanismes sont puissants et surgissent tels des guerriers pour repousser au dehors tout ce qui pourrait toucher la blessure. Bonne chance pour votre recherche. Au delà de telle ou telle technique , vous sentirez si vous êtes en confiance avec tel ou tel praticien , et si vous avancez , de séance et séance , vers un apaisement.
Cordialement,
13 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Bonjour Mathi,
N'étant pas spécialiste des TCC, je ne peux répondre ouvertement à votre question, par contre, ce qui me fait réagir à votre message, c'est que vous avez besoin d'aide pour arriver à mieux contrôler votre tendance impétueuse à réagir du fait de votre extrême sensibilité.
Il existe plusieurs sortes de thérapies qui peuvent vous aider à améliorer cette tendance (comme l'EMDR, l'EFT...) mais il reste que cela nécessite vraisemblablement un travail en profondeur.
Aussi mon conseil étant donné que vous êtes hypersensible est que vous recherchiez plutôt un thérapeute qui vous conviendra et qui pourra vous aider plus qu'une technique qui risque de ne pas vous convenir.
Restant à votre écoute.
Bien cordialement.
Ghislaine PATTE - Thérapeute
13 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Bonjour Mathi,
Vous avez conscience d'une "extrême" sensibilité, qui n'a d'extrême que le référentiel auquel elle se rapporte, non ?
Une "désatreuse tendance" : elle n'a de désastreux que le résultat ...
J'aurai tendance à interpréter vos réactions comme ce que l'on appelle un "mécanisme de défense" et rejoins Mme Follman sur le fait que vos réactions sont d'autant plus violentes que peuvent l'être des souvenirs refoulés.
Un travail d'introspection peut permettre de lever certaines "résistances" pour déterminer contre quels traumatismes ces mécanismes se sont mis en place.
Pour ma part, je ne connais pas assez les thérapies cognitives pour vous en dire ce que je serai susceptible d'en penser, mais la psychanalyse peut également vous proposer un cheminement très intéressant ...
A votre écoute.
13 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour
Vous voulez trouver une solution cognitive et certainement comportementale, car la raison n’a de sens que le corps ne pourrait entendre : passer de l’être à l’agir. Votre intérêt décrit vos pulsions (émotions & débordement) et la résultante de ce débordement c’est-à-dire votre colère.
Je fais l’hypothèse que pour vous la décision que vous prenez est libératrice sur l’instant et non stratégique c’est-à-dire qu’elle n’entrevoit pas d’après, cela reste une hypothèse. La décision prend l’allure d’une décharge qui répond à une excitation pulsionnelle, intérieure, liée à la frustration. Pensez à l’enfant dans l’adulte.
Si la souffrance existe la thérapie ou la psychothérapie vous aidera à identifier, reconnaître, donner du sens à votre problématique en claire à régler votre problème.