Relation sauveur/sauvé

Bonjour Lae,
Alors, d'abord, il ne faut pas oublier que dans ce type de relation, il y a (Triangle de Pascal), le sauveur, la victime, et LE BOURREAU !!!
On dit aussi : le triangle dramatique.
Bon, en théorie, pour en sortir, il faut éviter de prendre le rôle d'un des 3 antagonistes.
Dans la pratique, ce qui n'est pas évident... Surtout que les blessures que nous avons en nous, vont nous pousser à agir, pas forcément judicieusement. C'est d'ailleurs comme ça qu'on est entré dans le triangle. Donc, il faudrait travailler en séances pour vous libérer de certaines blessures, afin d'éviter revenir, plus tard, avec la même personne ou une autre, de glisser à nouveau dans le triangle...
Bon, ce n'est pas évident, disais-je, mais j'ai testé...
L'idée, serait, par exemple, pour sortir du rôle de sauveur :
de ne pas accourir pour aider l'autre quand il tombe. De ne pas le plaindre quand il va mal.
Mais, pour sortir du rôle de bourreau, aller voir quand même si vous avez l'intuition qu'il s'est vraiment fait très mal.
Là, ça semble simple...
Mais lors d'une dispute, tout se complique.
EXEMPLE :
Vous arrivez en retard et vous n'avez pas pu le prévenir parce que votre téléphone est déchargé.
Il est debout :"Tu me prends pour un con, tu l'as chargé hier, je t'ai vu faire ! Quand c'est pour m'appeler moi, tu n'as jamais de batterie !!!!!" (bourreau)
Vous courbez le dos : "Je suis désolée, j'ai appelé ma mère ce midi, je n'ai pas eu le temps de le remettre en charge, ne te fâche pas s'il te plaît..." (victime)
Il se radoucit : "Je ne me fâche pas... Ne pleure pas, s'il-te-plaît... C'est juste que je me suis inquiété." (sauveur)
Vous vous redressez : "En même temps, j'ai le droit d'appeler ma mère, quand même. Ce n'est pas une raison pour m'en faire une saucisse !" (bourreau)
Il est triste : "Tu as vu comment tu me traites ? Comment tu me parles ? De toute façon, je passe toujours après ta mère, y en a que pour elle, c'est toujours pareil... (victime)
Vous vous calmez : "Ne le prends pas mal, non, tu ne passes pas après ma mère, c'est juste qu'elle avait besoin que je la rappelle, ça peut arriver, non ?" (sauveuse)
Il n'est pas content : "Et moi, mes besoins, tu t'en fous, comme d'habitude !!" (bourreau)
Vous voyez, la limite est très sensible.
Dans la pratique, pour sortir du triangle, il faudrait (entre autres choses) réussir à éviter de consoler l'autre, toujours le considérer comme autonome ; Ne pas se fâcher contre, ou éviter de lui faire des reproches (lui dire les choses, sans s'emporter), éviter les formules accusatrices ; Se montrer calme et tenter de ne pas être affectée quand il dit des trucs méchants, pour que lui même soit obligé de quitter son rôle de bourreau, sans basculer dans celui de la victime ou du sauveur.
C'est assez complexe comme exercice !
J'espère vous avoir éclairée.
Bon, par contre, comme je vous le disais, il serait peut-être judicieux de prendre RDV pour qq séances pour vous aider à vous libérer de vos blessures enfouies, afin qu'il soit plus facile de sortir du triangle, et afin aussi de réussir à éviter d'y retourner. Car comme vous l'avez souligné, c'est un rouage un peu pervers. Et qui freine votre évolution vers votre bien-être et votre paix intérieure.
Je vous laisse y réfléchir.
Je serais ravie d'être votre guide vers vous-même pour qq séances.
N'hésitez pas à me contacter pour plus d'info.
Vous souhaitant une belle journée,

Bonjour,

Vous décrivez une relation de couple fonctionnant sur le mode dominant/dominé (sauveur/sauvé).
Pour sortir du cercle vicieux interactionnel que représente le triangle de karpman, il est nécessaire d'en comprendre le fonctionnement et les enjeux. Il s'agit d'un mécanisme inconscient qui se joue au sein des couples et des familles qui n'en n'ont pas pris conscience.
Un travail sur soi est nécessaire afin de comprendre le processus par lequel vous avez été amené à jouer un rôle ou plusieurs selon la dynamique des interactions.
Vous pouvez vous documenter sur le sujet (articles, web, livres, conférences) ou vous faire accompagner par un thérapeute qui vous aidera à comprendre votre rôle dans ces interactions toxiques qui sont généralement en lien avec la dépendance affective.

Je reste disponible à votre écoute, pour toute question ou prise de rendez-vous.
Avec empathie et bienveillance.


Mehdia Salhaoui
Thérapeute familiale & conjugale
Consultations en ligne et en présentiel

Bonjour,
Ce type de relation a été étudié par Stephen Karpam qui le décrit comme un triangle dramatique avec un troisième angle sous-jacent, celui de bourreau. C'est en quelque sorte un schéma de comportements sociaux très courants dans lequel le fait qu'une personne se comporte en victime place automatiquement l'autre dans le rôle du sauveur ou du bourreau avec bien souvent une alternance des rôles au fur et à mesure des échanges.
Comme vous le dites, ce type de relation est toxique car il ne permet pas l'évolution ou la responsabilisation de chacun. C'est comme si chaque échange lançait le début d'une série de jeux psychologiques dans lesquels les deux protagonistes sont perdants, mais pour autant on se sent stimulé, on se sent exister et c'est ce qui fait qu'on recommence.
Pour en sortir, il est nécessaire d'identifier les responsabilités de chacun car chaque rôle du triangle a son côté obscur.
Le rôle de la victime a pour objectif d’inspirer la pitié pour être pris et charge et reporter sur l’autre la responsabilité de sa souffrance ou de son potentiel bonheur.
La négativité du bourreau est évidente. Autoritaire, sévère, méprisant, il intimide et juge. On le craint et on hésite à le contrarier.
Celle du sauveur est plus subtile. Bien qu’ayant des qualités telles que la générosité, le courage, l’altruisme, son côté protecteur est infantilisant, son aide peut être inadéquate, non sollicitée et peut créer une relation de dépendance où l’autre lui serait redevable.
Pour en sortir (lorsqu'on parle de personnes adultes), le sauveur doit se convaincre qu'il n'est pas responsable du malheur de la victime et lui reconnaître les capacités de progresser. Le sauvé doit réaliser qu'il est responsable de sa vie et être actif dans la prise en charge de son bien-être.
Il existe des livres au sujet du triangle de Karpman ou des rôles de victime, bourreau, sauveur afin de bien comprendre ce fonctionnement, et bien entendu, une thérapie peut être très utile pour vous accompagner sur un positionnement permettant d'éviter d'entrer dans ce type de jeux psychologiques.
Bon courage
Myriam Guilhermet

Bonjour,
Les répétitions font écho à des schémas de l'enfance et l'étude de votre psyché vous permet de comprendre ce qui se cache derrière ces compulsions.
Le couple dominant et dominé s'origine sur des confusions que la psychanalyse permet de mettre à jour.
Je vous invite à aller visiter mon site "un psychanalyste en ligne" et à m'ap si cela vous intéresse.
Cordialement

Bonjour Laef,
Que vous soyez Sauveteur, Victime ou persécuteur, la manière de sortir de ce Triangle vicieux est la même pour tous : dans la relation, chacun fait sa part, toute sa part et rien que sa part ! En même temps, il ne s'agit surtout pas de chercher l'égalité (quantité), mais l'équité (à chacun selon ses capacités).
Pour ce faire :
- Eviter d'agir à la place de l'autre, ou de lui donner des conseils qu'il ne demande pas. Au contraire, lui signifier qu'on l'estime capable d'agir et de prendre la responsabilité de ses émotions et de sa vie.
- Eviter les reproches et les jugements sur ce que fait ou dit l'autre. Utiliser à la place des demandes et des remarques constructives, en parlant de soi et non de l'autre ("j'aimerai bien que...", "Je préférerai...")
- valider d'abord ce que l'autre ressent, pense, dit ou fait, et même si on n'est pas d'accord, puis donner ensuite son point de vue ("je comprends/j'entends et en même temps...").
- Utiliser les mots magiques : "je m'excuse" quand on a tort, "merci" quand autrui fait un acte bienveillant à notre égard.
- Ne jamais chercher à convaincre (changer l'autre ou ses opinions) mais chercher comment/si vous pouvez fonctionner en tenant compte de vos différences (acceptation), chacun faisant un pas vers l'autre de temps en temps.
- Se souvenir d'avoir 3 réponses "OUI" aux 3 questions suivantes, lorsqu'autrui vous demande quelque chose (même un conseil) :
Est-ce que je suis missionné.e pour cela ? (Est-ce mon rôle ou ma mission)
Est-ce que j'en ai les compétences, les capacités ?
Est-ce que j'en ai envie ?
Si vous répondez non à une seule de ces questions, alors refusez la demande, sans vous justifier (de manière bienveillante).

Vous pouvez aussi vous souvenir que dans le Triangle on ne reste jamais à la même place mais que l'on devient tour à tour Sauveteur, Victime et Persécuteur... Chaque posture apportant son lot de bénéfices, dont le premier est de se déresponsabiliser de ce qui se passe dans la relation.
Si vous êtes souvent en position de Sauveteur, vous pouvez vous demander ce que cette posture vous apporte, en terme de reconnaissance et d'estime de soi. Peut-être qu'en travaillant sur ces points vous aurez moins besoin de recourir à ces stratagèmes.

Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, thérapie systémique du couple et de la famille, coaching relationnel.
(Visio consultations et consultations en présentiel, sur rdv)

Bonjour ,

Je comprends que tu te trouves dans une relation toxique .Voici quelques conseils pour sortir de cette situation, que ce soit du point de vue du sauveur ou du sauvé :

Du point de vue du sauveur :

Prends conscience de ton rôle de sauveur et de ses conséquences négatives.

Sois honnête avec toi-même et évalue si cette relation te convient réellement.

Établis des limites claires et communique tes besoins et attentes.

Encourage l’autre personne à prendre ses propres décisions et à être autonome.

Encourage la recherche d’une aide professionnelle si nécessaire.



Du point de vue du sauvé :


Prends conscience de ton rôle de victime et de ses conséquences négatives.

Identifie tes propres besoins et attentes dans la relation.

Communique clairement tes sentiments et exprime tes limites.

Prends la responsabilité de tes propres décisions et actions.

Recherche un soutien extérieur, comme un thérapeute, pour t’aider à renforcer ton estime de toi et à te libérer de cette relation toxique.



Rappelez vous, il est important de prendre soin de vous-même et de votre bien-être émotionnel dans toutes les relations.

Vous méritez d’être dans une relation saine et équilibrée.
Courage à vous !

Bonsoir

Ce genre d'opposé s'attire souvent. Ce sont en quelque sorte des syndromes complémentaires. L'un a toujours besoin de se plaindre, qu'on lui reconnaisse son état de victime et l'autre d'être le justicier, le réparateur. Cela vient de l'enfance et ce peut être la même blessure qui peut être à l'origine de ces deux comportements. Il y a un manque chez les deux personnes que chacune tente de résoudre maladroitement à sa manière.
Pour en guérir il faut arriver à comprendre que l'on demande à l'autre de nous donner ce qui nous a manqué dans notre enfance. Mais ce comportement réciproque ne fait que nourrir la blessure. Il ne faut pas chercher, quand on est adulte, à demander au partenaire de compenser ce que l'on n'a pas eu.
Et il faut pour cela se faire aider.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour,

Si c'est vous qui agissez en tant que victime, commencez par identifier les moments où vous jouez la victime et ce que vous recherchez, et essayez d'agir par vous-même, sans l'ingérence de tiers. Si vous jouez le rôle de sauveur, essayez de trouver de nouvelles façons de répondre à vos besoins émotionnels, d'utiliser vos capacités à votre avantage. Il est également important de ne pas interférer ou essayer de résoudre les problèmes des autres sans y être invité.

Si cela est difficile à mettre en pratique, demandez l'aide d'un.e thérapeute. Je suis entièrement disponible si besoin. Bien à vous,

Nilton Mascarenhas,
Praticien en Hypnose Ericksonienne.

Bonjour,
Si vous êtes consciente d'être dans ce fonctionnement, il serait utile de consulter pour comprendre et traiter ce qui doit l'être avec des techniques spécifiques (voir mon profil).

Cordialement
Hypnothérapeute clinique -Thérapie intégrative & holistique

Bonjour Lae,
Il semble que vous soyez pris dans une dynamique complexe où une personne assume le rôle de victime tandis que l'autre joue le rôle de sauveur. Cela peut en effet créer un modèle de relation toxique. Reconnaître ce schéma est déjà un pas important vers le changement.

Je recommande d'explorer ces rôles dans un environnement sûr et sans jugement. Comprendre les raisons sous-jacentes et les avantages secondaires pour les deux parties d'assumer ces rôles peut être révélateur. Le sauve gagne à ne pas être responsable de ses actes et le sauveur contrôle le passif (entre des autres). Des séances de thérapie individuelle peuvent vous aider à clarifier vos besoins émotionnels et vos limites, ce qui vous permettra de vous libérer de ce schéma.

Le sauveur et le sauve peuvent tous deux bénéficier d'une thérapie séparée afin d'aborder leurs problèmes spécifiques et d'apprendre à établir des relations plus saines avec les autres. Mais tous deux devront se résigner aux bénéfices secondaires de cette dynamique.
En tant que professionnel, ma première consultation est gratuite et j'offre un espace confidentiel pour explorer vos préoccupations. N'oubliez pas que vous méritez d'être dans une relation qui favorise la croissance et le soutien mutuel.

Lorena Salthu
Conseils téléphoniques personnalisés
Psychopraticien -Coach de vie-Psyconeuroimmunologist -Psychanalyste
Séances en ligne ou en présentiel.
Français, English et Español

Bonjour,

Je vous remercie pour votre message

Pour sortir du syndrome du sauveur, il est nécessaire d’envisager une thérapie accès sur la confiance et l’estime de soi pour mieux comprendre le besoin de sauver ou d’être sauvé.

Je reste à votre écoute
Marjorie Lugari * Psychanalyste * Sexothérapeute * Praticien en psychothérapie * Visio uniquement

Bonjour Lae,

C’est une excellente question, mais en l’absence de précisions, je vais offert une réponse très générale. Ce type de relation, est bien évidemment de nature « toxique », en ce sens, qu’il est générateur, de nombreux conflits, d’émotions négatives et de comportements forcément eux aussi négatifs. En ce qui concerne la posture de sauvé ou de victime, elle permet à celui qui est dans ce rôle, de ne pas assumer ses responsabilités, de faire faisait entièrement sur l’autre, toute la responsabilité et/ou la culpabilité de ce qui lui arrive.
De l’autre côté, dans la posture de sauveur, la personne se retrouve dans une posture de toute-puissance, en assumant des responsabilités qui ne lui reviennent pas, et en assumant des choix et des décisions qui n’est pas en mesure de contrôler.
Le maître mot ici, ses responsabilités. Il faut se poser la question sur l’étymologie du terme qui signifie de quoi est-ce que je réponds ? Qu’est-ce qu’il dépend de moi dans une situation? qu’est-ce qu’il dépend de l’autre ?
Il y a donc un travail de discernement a faire pour pouvoir vous responsabiliser et prendre en charge ce qui vous appartient, et renvoyer l’autre à ses propres responsabilités. Il n’est pas interdit de demander de l’aide, mais il faut reconnaître sa propre responsabilité, ne pas la projeter sur l’autre, ni vouloir contrôler celle de l’autre.
Cela demande du courage et de la lucidité, mais c’est réellement indispensables au bon fonctionnement d’une relation.

Je reste à votre écoute avec attention et bienveillance,
Xavier Dubouch,
Psychopraticien, Gestalt.–thérapeute.

Bonjour,

Il faut déjà que les deux partenaires soient parfaitement conscients de la relation nocive qui s’est mise en place. Ensuite, celui qui est dans la complainte devra se restreindre et celui qui est dans le soin devra plutôt apprendre à l’autre à réussir à se débrouiller de façon un peu plus autonome. Il n’y a pas de formule magique, c’est une acceptation de chacun de cette situation et des efforts communs qui permettront d’en sortir.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement