Je fais un énorme transfert traumatique dans ma thérapie. C'est très dur. Heureusement j'ai conscience que ce sont des projections, et je continue la thérapie. Mais j'ai l'impression de me surtraumatiser. J'ai des réactions, ou je prend littéralement mon psy pour mon père incestueux. Peur, dégoût, honte, tout y passe. (Dans le transfert, je sais que c'est pas réel)
J'ai même l'impression de mener la vie dure à mon psy dans son contre-transfert. Il y a difficulté de communication entre nous.
Peut on sortir de cette situation ? Merci
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8 MAI 2016
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour
Je crois que lorsque nous répondons à des messages qui ne sont que des mots de quelqu'un qui les pose sur un forum, et cela reste des mots, ce qui ne remplacera jamais et je persiste jamais le face à face, la plus grande difficulté pour un psy c'est d'éviter de projeter sur ces mots mais personne n'est à l'abri de se faire dépasser par un discours car le psy est humain.
Donc, je ne crois pas que je puisse donner du sens à un surtraumatisme dont celui qui écrit le dit en terme d'impression. "Qu'est ce que cela peut signifier pour lui?"
Les mots ont leur importance et le sens qui est donné par celui-ci qui les dit est essentiel, nous n'avons pas accès je crois à travers les messages à ce sens là,il nous échappe concrètement.
Pour information transfert et contre-transfert sont des mots mais lorsqu'on les a étudiés et travaillé dans une analyse depuis de longues années et que l'on a pris le temps de les analyser et bien ils prennent tout leur sens, et ils sont uniques pour chaque patient. Encore faut-il en avoir une très bonne connaissance et formation en psychanalyse et les avoir éprouvés par le biais d'une analyse personnelle et didactique et de continuer à les travailler lors de séances de supervisions. C'est le cas de la plupart des psychanalystes et des psychologues qui font des thérapies à versant analytique.
Donc, il me semble que chaque psy est libre de donner son avis, ce ne sont que des avis et non des interprétations et cela quelque soit sont orientation c'est à celui qui consulte de juger et de choisir ce qui lui permettra d'être mieux ou de mieux être. Même si je pense qu'il est délicat de répondre à quelqu'un qui est déjà en travail car qui suis-je pour disqualifier la relation thérapeutique entre un patient et son psy?
Je crois que le risque majeur d'un psy c'est de ne plus apercevoir ses limites et tomber dans une toute puissance de savoir.
J'invite les psy à donner leurs avis et cela quelque soit leur formation qui parfois ne me disent rien cela parle surement ceux qui les consultent et tant mieux, et quels qu'ils soient c'est cela aussi la liberté de parole même si celle-ci est toute relative.
20 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Marion
Je suis étonné que vous ameniez ce questionnement ici? De qui doutez vous dans votre travail? De vous? De votre psy?
Je ne suis pas d'accord lorsqu'on dit que votre situation est vécue ainsi parce que vous faites un travail avec un homme, je crois qu'il y a dans ces propos une méconnaissance de ce qu'est le transfert et le contre-transfert !
Je vous conseille d'en parler à votre psy cela vous aidera certainement.
Votre discours est empreint d'intellectualisation tiens-donc! Vous prenez votre psy pour votre père incestueux vous dîtes que vous avez que dans le transfert ce n'est pas réel mais qu'est ce qui n'est pas réel?
C'est drôle car votre message me fait penser à quelque chose comme une confidence ou secret qui n'en sont pas. Tout le monde sait sauf la personne concernée votre psy. Il serait tellement intéressant pour vous de comprendre ce qui vous amène à agir ainsi!
Enfin vous parlez de difficulté de communication entre vous et votre psy et vous vous demandez si vous pouvez vous en sortir tous les deux de cette situation. La présence d'un tiers pour séparer le psy de sa patiente? Un autre psy?
Parlez en à votre psy et bon courage à vous, vous avez tout à y gagner en donner du sens à ce message avec votre thérapeute.
12 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonsoir
Des thérapies qui sont reconnues comme efficaces pour traiter les traumas existent; comme l'EMDR.
Il n'est pas nécessaire de souffrir pour aller mieux même s'il s'agit de transfert....
Bien cordialement
Nathalie Colas
12 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Marion,
Comment savez-vous autant de choses sur le transfert, le contre-transfert? En avez-vous parlé avec votre thérapeute? un manque de communication en thérapie n 'est jamais de bon augure en effet, mais si vous revivez quelque chose de traumatisant alors la, tout peut prendre sens non? on peut facilement imaginer qu'une petite fille abusée (maltraitée) ne puisse rien faire et avoir des difficultés à dire les choses, mais aujourd'hui vous êtes une adulte et si cette situation est "sur-traumatisante" et bien parler lui en et si la réponse qu'il vous donne convient à cette enfant que vous avez été, peut être qu'elle peut ne plus vous convenir à vous aujourd'hui.
Cordialement,
12 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Marion,
Oui, on peut sortir de cette situation, je dirais même que vous êtes en bonne voie, puisque, dans le type de thérapie que vous suivez, le transfert est en cours. Vous etes dans le passage difficile, mais obligé... cela va vous permettre ... d'en sortir. Courage.
Laissez vous aller, sans réfléchir, sans intellectualiser, au mieux de ce que vous pouvez. Votre psy est la pour cela. (comme le disent d'autres collegues ici)
Courage, ne lachez pas, et si vous avez des scrupules, evoquez le avec votre psy. Il vous répondra...
12 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Marion si vous avez de telles émotions présentes, c'est que vous avez eu les mêmes ressentis dans votre vie antérieure, et que ce n'est pas encore "guéri". Sachez qu'un thérapeute est conscient qu'il n'est pas la source de vos émotions, donc ne vous souciez pas de lui mais de vous. Vous me donnez l'impression d'être beaucoup dans la retenu.Si vous ressentez certaines choses négatives ce n'est pas parce que vous êtes une "mauvaise personne" mais parce que vous avez souffert. Alors petit conseil : lâchez-vous, acceptez votre colère vos mépris, et laissez exprimer tout ceci. .Vous en serez soulagé. Bon courage.
12 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour, peut-être qu'une psychanalyse n'est pas adaptée à votre situation.
Une psychothérapie en entretien face à face est probablement mieux adaptée et vous aidera à y voir plus claire. Le fait de sur-intellectualisée votre mal-être n'est pas la solution et apparemment ne vous fait pas avancer mais vous enfonce davantage.. Il serait peut-être aussi plus adapté de prendre un
psychothérapeute ou psychologue femme.
Cordialement.
Monique Hacklinger
Psychologue-clinicienne
12 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Vous réprimez à nouveau ces ressentis internes violents. Un professionnel peut tout à fait l'entendre et vous invitez à libérer ces charges traumatiques en libérant la colère, le mépris, tout....pour retrouvez l'Enfant Intérieur apaisé.
11 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Marion,
Je ne sais pas quel est votre âge et depuis combien de temps vous avez pu nommer et parler de votre vécu qui est réellement dès plus traumatiques possibles.
Vous décrivez la relation thérapeutique de votre point de vue, comme vous l'avez bien compris.
Certes, il n'est facile pour aucun thérapeute d'accueillir un vécu si traumatique que le votre, mais votre psy vous reçoit et vous accompagne : ne vous inquiétez pas pour lui, il survivra et vous aidera petit à petit à faire la différence entre lui même et votre père.
Discutez avec lui ouvertement de ce que vous ressentez et pensez actuellement : c'est avec lui que vous allez "sortir" de cette situation.
Ne fuyez pas les "confrontations" avec vos émotions (peur, dégoût, honte...) : elle sont "normales" et justifiées dans votre cas. Il faut accepter de les traverser pour continuer à avancer.
Je vous souhaite le courage d'aller au bout de votre thérapie, de comprendre ce qui vous est arrivé (et les raisons transgénérationnelles de ces faits très graves) et de sortir en ayant trouvé un réel mieux être.
sp
11 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Vous avez choisi la psychanalyse et vous avez bien fait car elle correspondait certainement à un besoin à un moment donné.
Par contre, je ne permettrai pas de juger le travail qui est fait par un confrère car nous n'avons pas ici tous les éléments pour élaborer un avis sur votre cure.
Toutefois, je rejoins M. Gaillard sur le fait d'intellectualiser qui est en lui-même un mécanisme de défense psychique.
La psychanalyse c'est le terrain de la libre association où vous ne devez pas vous souciez de ce que pense votre psy de ce qu'il peut ressentir ou non. Le contre-transfert c'est son problème pas le votre.
Ce qui est important c'est que vous soyez en confiance, dans un environnement où vous sentez libre d'exprimer tout ce qui vous vient à l'esprit au moment où cela vous vient sans aucune forme de jugement que ce soit.
L'analyste n'est pas là pour juger ce que vous dites mais pour aider à trouver le chemin pour sortir d'une situation de mal-être.
A votre disposition et votre écoute sur Lyon, si besoin.
11 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
vous vous souciez du transfert, du contre - transfert, de la communication....j'ai envie de vous dire : réfléchissez un peu moins, laissez aller, sans quoi vous allez tourner en rond, et en vous questionnant en permanence sur le pourquoi du comment, vous allez ressasser éternellement les mêmes choses sur lesquelles vous plaquez d'ailleurs les concepts psychanalytiques comme si ça allait de soi.
Pourquoi, en plus ou à la place de votre travail actuel, ne pas envisager toute autre approche moins intellectualisante ?
Cordialement
11 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Marion,
Je suppose que votre thérapie est de type analytique, de plus un suivi par un homme, ce qui ne facilite pas le transfert dans un traumatisme incestueux.
Ce qui me dérange, c'est le fait que vous dites : "Mais j'ai l'impression de me surtraumatiser" ; c'est parfois ce qui arrive en analyse, à force de reparler du trauma, le trauma émotionnel se renforce et les réactions deviennent parfois insupportables.
Si vous avez l'impression d'avancer, que vous dires, continuez...
Mais bien évidemment, je trouve que certaines thérapies sont bien plus adaptées pour traiter les traumatismes, comme l'hypnothérapie intégrative que je pratique qui est une approche pluridisplinaire avec des techniques très différentes.