Comment développer sa capacité à aimer ?

L'Apsyse est une méthode de psychothérapie qui favorise la compréhension de soi et la relation aux autres ; mais c'est aussi un processus dont l'aboutissement est l'ouverture du coeur...

4 JUIL. 2017 · Lecture : min.
Comment développer sa capacité à aimer ?

L'amour ne va pas de soi : personne ne l'a appris et tous les humains d'une manière ou d'une autre ont des difficultés avec l'amour ; chacun expérimente la difficulté d'aimer et d'essayer de se faire aimer.

Dans un premier temps, la personne est amenée à guérir les blessures d'amour liées à son histoire familiale. Ensuite la méthode permet, à travers la détente des sept niveaux reichiens, d'accéder à une sexualité génitale adulte, cœur et sexe reliés : l'être humain plus heureux, aimable, aimé, aimant, peut s'interroger sur le sens de sa vie et faire des choix qui correspondent à ses désirs profonds.

Comment ?

L'Apsyse va travailler à détendre certaines zones du corps définies par Reich ; les 7 anneaux (qui peuvent d'ailleurs se superposer aux zones des chakras).

Les 7 anneaux reichiens offrent une compréhension et un support pour prendre conscience du lien entre corps, énergie et amour et du « comment se développe notre capacité à aimer ».

Pour aimer il est nécessaire de passer par des étapes constitutives et communes à tous.

1. avoir été aimé suffisamment

2. puis s'être aimé soi-même pour apprendre à ouvrir son coeur

3. aimer

En travaillant à libérer et fluidifier l'énergie des 7 anneaux, le processus proposé par l'ApsySE permet à l'individu d'évoluer pour s'aimer soi et les autres.

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  • Être aimé : première étape

Se sentir aimable ; combien ne résoudront jamais ce problème car ne se croient ni aimables, ni aimés. C'est souvent à peine conscient ou inconscient.

Le travail des deux premiers niveaux : yeux, oreilles, nez et bouche donne accès aux couches les plus archaïques où ont été enregistrées et maintenus les faits, interprétations, croyances négatives. L'amour donné ou non par la mère, va marquer de façon organique le corps du bébé dans son développement.

Ces situations peuvent engendrer des réactions de souffrance, plainte, expériences de non-amour, rejet qui vont s'inscrire dans une croyance négative sur soi: « je ne suis pas aimé, donc pas aimable ». Les conséquences seront psychiques et corporelles ; les différentes parties du cerveau vont être alors organisées pour survivre, non pas avec, mais contre les autres, et l'inscription corporelle se traduit par un contact très réduit avec soi-même et les autres ; une diminution des sensations qui rendent indifférent et créent un sentiment de solitude : l'autre fait peur de façon instinctive et inconsciente.

  • Aimer : deuxième étape

Au niveau de la nuque et du cou :

« Si je ne m'aime pas, comment demander à un autre de m'aimer ?

Comment puis-je aimer sans accepter de pouvoir l'être en retour ?»

La nuque et le cou sont porteurs de la cuirasse narcissique, de l'instinct de conservation ( cou) nous situons a ce niveau le narcissisme primaire qui permet de s'aimer soi.

Nous y rencontrons le thème de narcisse qui s'aime trop à l'exclusion de tous les autres ; il ne sait pas aimer, certes, mais cette situation n'est elle pas causée par le fait de ne pas avoir été aimé assez ?

Le blocage du cou amène physiquement à une rigidité musculaire qui s'étend de la nuque à la colonne vertébrale et psychologiquement à une rigidité du caractère, empêchant toute conduite d'humilité, d'humanité, d'amour.. Le blocage du cou est responsable de la superbe, de la vanité et de l'obstination, et surtout de l'orgueil, souvent confondu avec la dignité. Il touche pratiquement tout le monde.

S'aimer suppose avoir récupéré le flux énergétique des deux premiers niveaux et libéré le troisième.

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  • Aimer : troisième étape

L'amour s'ancre et se donne à partir de sa source intérieure, c'est dans le quatrième niveau entre cou et diaphragme : coeur, thymus, bras.

La sécurité intérieure atteinte, l'amour n'est pas une demande d'être aimé, mais une ouverture dans l'acceptation d'être touché, changé, bouleversé dans un inconnu imprévu et inimaginable.Une rencontre ou le moi et le non moi sont clairement délimités, ou la relation s'instaure, non dans une dépendance de pouvoir, mais de désir. Avec la détente des trois premiers niveaux, l'individu a pu comprendre, travailler et dépasser ses traumatismes d'enfance, et les liens d'attachements ; le passage à un relation à l'autre incarnée et sexuelle va demander de mettre en jeu tout le corps, donc de détendre les trois derniers niveaux.

  • Etre aimé, donc aimable : quatrième étape

Le blocage diaphragmatique s'installe bien souvent très tôt.

Une situation énergétique défectueuse au niveau du diaphragme est liée à la peur qui bloque l'énergie à ce niveau installant l'anxiété. Le diaphragme est souvent crispé de facon constante et chronique ; il contrôle de façon inconsciente le temps de respiration en apnée ( position d'attente et d'anesthésie des sensations de peur), le masochiste contrôle constamment son comportement dans la crainte de ne plus être accepté et d'être rejeté. Nous sommes tous plus ou moins anxieux et possédons tous des traits caractériels masochistes

Le blocage du diaphragme participe à l'anéantissement du plaisir pour ne pas se sentir coupable, c a dire non aimable, il réduit l'orgasme génital sans possibilité de propagation naturelle à tout l'organisme.

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  • S'aimer : étape 5

« C'est dans les muscles lombaires contractés que se situe la peur d'être attaqué, ils sont tendus, prêts à contre-attaquer », c'est à ce niveau que se travaille à nouveau l'amour de soi dans la relation directe avec l'autre.

À ce niveau est évoqué la question de s'aimer parce que choisir de retenir ou de donner est un acte d'accord avec soi, pour soin de soi avec plaisir, donc avec amour.

  • Aimer : étape 6

- Bassin zone de la sexualité et de la relation sexuelle.

Ce blocage indique un refus inconscient de la sexualité génitale ; c'est le caractère hystérique. Pour atteindre un aimer complet et sain, il faut dépasser la structuration hystérique, se libérer des interdits sexuels, enregistrés depuis la petite enfance.

Conclusion

À travers la répétition de mises en tension des anneaux reichiens par des exercices progressifs, l'individu accompagné du thérapeute, est amené à ré-associer sensations, affects, souvenirs en vue de se libérer des mémoires les plus refoulées pour libérer le corps et la parole.

Il devient ainsi plus vivant, plus créatif, capable de se prendre en charge socialement, et sexuellement.

Photos : Shutterstock

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Écrit par

Chouissa Aline

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Commentaires 1
  • Kazematou

    Pour moi qui fait des arts martiaux, j’y retrouve bien de tout cela et je comprends pourquoi le travail de la respiration engendre la bienveillance.

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