Bonjour,
Cela fait 1 an que j'ai perdu un proche qui m'était le plus précieux, mon père, pendant les fêtes de fin d'années... De plus, le lendemain de son enterrement c'était mon anniversaire...
Il y a de quoi perdre totalement la tête. J'étais la plus proche de mon père, on se comprenait et on s'entraidait. Lors de sa m......., c'était comme si on m'arrachait le coeur, mon monde s'effondrait et je savais que plus rien ne serait come avant.
Chez moi on ne dit pas ce que l'on ressent, du coup j'ai tout garder en moi. A côté de mes études je m'occupais de toute la paperasse de la maison (facture, maison, documents importants, notaire,....) car je suis la seul qui savais comment mon père faisait, donc comment vous dire que je n'ai pas le droit de pleurer ou me plaindre ou bien de partir en dépression.
Cela fait 1 an que je ne vie plus, je ne sais pas si je deviens bipolaire, nerveuse, anxieuse, dépressif ou bien suicidaire... Mais plus rien ne va et la seul personne à qui j'en ai parlé me dit que ça va passer mais non. Cela fait fait 1 an je n'en peux plus, à quoi ça sert de vivre si c'est pour souffrir comme ça. Je veux être seul mais quand je le suis je ne peux penser à autre chose qu'à ça. J'ai essayé d'écrire mes pensés dans un journal mais ça aussi ça ne marche pas.
Dès que quelqu'un me parle de son père ou bien que je regarde une série ou il y a une relation père fille, les larmes coulent et je respire avec difficultés.
Que suis-je devenu ? Suis-je folle ? Dépressif ? Comment puis-je redevenir heureuse ? Il y a t-il une solution efficace à tout ça ? Je suis prêt à tout si cela me permet de retrouver une vie normal.
Car la j'ai atteint le maximum de ce que je pouvais faire, je tiens plus et je vis pas tarder à exploser mais je ne veux pas que mes proches se prennent des morceaux de verre.
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12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 26 personnes
Bonjour Hope,
Déjà vous avez choisi un pseudo qui signifie espoir...cela n'est pas rien et donc ne lâchez rien surtout.
Le processus psychique du DEUIL est un des plus complexe à aborder. Il met en œuvre de multiples ressources psychiques et demande énormément d'énergie. Il est normal de vous sentir couler mais aussi de souffrir cette perte. Vous avez perdu votre père, votre chêne et ce spectateur de votre vie depuis le premier jour. Cela décuple forcément la difficulté d'acceptation de votre deuil. C'est un imago parental essentiel et il est une partie de vous même.
Lorsque le deuil n'arrive pas à se faire, il convient de faire très attention à son évolution. Plusieurs raisons peuvent expliquer votre incapacité temporaire a finaliser ce processus. Seule une thérapie pourrait mettre en lumière vos faiblesses. La ou j'insiste sur la nécessité d'une prise en charge thérapeutique rapide dans votre cas, c'est votre état psychologique actuel. Un soutien dynamique thérapeutique me semble indispensable pour vous stabiliser et vous sécuriser...vous donner l'espace et le temps nécessaire d'affronter cette épreuve en vous appuyant sur la force et la sérénité de votre thérapeute. Envisager également un double soutien médical temporaire pour soutenir votre thérapie n'est pas à écarter non plus.
Le plus grand danger d'un deuil non traité est qu'il évolue brutalement vers un état dépressif majeur voire en mélancolie. Une décompensation psychique soudaine d'un patient est un risque qu'aucun thérapeute ne veut et ne souhaite prendre.
Il n'y a pas de fatalité et l'univers psy peut beaucoup pour vous aider. J'espère sincèrement vous avoir convaincu car votre père n'aurait pas aimé être la cause ni la source d'autant de souffrance. Accrochez vous...nous vous attendons.
Bien à vous
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Hope.
Je comprends ce que vous ressentez.
Le décès d'un être cher est un déchirement.
Vous avez le droit d'exprimer vos émotions, afin de commencer à évacuer, et faire le deuil.
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Hope
Vous sentez que vos proches vont se prendre des 'morceaux de verre' si vous ne pouvez exprimer tout ce chagrin que vous avez dû ravaler car il y avait trop de choses à régler et vous étiez la seule qui pouvait le faire. Il n'y a sans doute pas que du chagrin, sans doute de la culpabilité, de la colère, et peut être d'autres ressentis, à sortir.
Je suis à votre écoute, et je comprends à quel point la perte de la personne la plus précieuse de votre vie, est douloureuse, insupportable.
Je vous reçois au plus vite en présentiel ou visio selon votre besoin.
Bien à vous
Inès Avot
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Hope,
Le départ de votre père a réactivé en vous la blessure de l'abandon, contractée pendant votre enfance, en raison notamment du lien particulier et fort qui vous unissait tous les deux.
Vous auriez besoin d'accueillir vos émotions pour faire votre deuil, or, vous ne le pouvez pas car chez vous cela ne se fait pas. Il faudrait au moins que vous consultiez pour avoir cet espace de parole et d'écoute.
Par ailleurs, peut-être pourriez vous revoir votre approche de la mort qui fait partie de la vie et qui semble tellement tabou chez vous. Peut-être que mon approche holistique, qui comprend la dimension spirituelle, pourrait vous apporter un autre éclairage sur le sens de ce que vous redoutez le plus.
Je consulte en présentiel ou par visioconférence. Merci de me contacter avant de vous inscrire sur l’agenda de la plateforme.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour à vous
Tout d'abord, aprés une perte aussi douloureuse, il est très important de pouvoir parler, d'avoir un lieu d'expression dans un cadre de confiance où vous ne vous sentirez pas jugée.
Ensuite, un deuil peut être long et il passe inévitablement par plusieurs phases. Pour comprendre où vous en êtes et ce qu'il vous arrive, le mieux est de vous faire accompagner par un professionnel.
Je vous invite à prendre rdv afin de pouvoir entamer cette démarche.
Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne, dans la Nature ou en présentiel à Marseille 8ème
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Hope,
La puissance de votre douleur m'a fait bondir !
Vous n'êtes pas folle, bipolaire ou je ne sais.... Vous tenez seule les commandes du navire, un an ainsi et sans avoir le droit d'exprimer votre icommensurable chagrin ???
En quoi est-ce une honte de pleurer quand on perd son pilier?
Vous n'avez à aucun moment pu exprimer vos émotions, tout est bloqué en vous comme une "cocotte minute".
Vous êtes restée seule dans l'étape du choc, en un an qui vous a tendu la main?
Votre tristesse est au-delà de son seuil de tolérance, comment vous laisser seule avec ce traumatisme dans votre psychisme?
Votre pseudo n'est pas un hasard, vous demandez de l'aide, vous voulez au fond de votre conscience sortir de toutes ces étapes de deuil ( oui, je n'aime pas ce terme non plus mais la langue de Molière est ainsi faite....).
Je vous propose de vous aider en vous accompagnant, step by step, sur ce chemin si difficile et où personne ne peut humainement rester seul. Etre entendue est déjà un premier pas vers un mieux-être, être écouté et avoir le droit de laisser monter ses émotions, c'est libérer chaque fois un peu plus de votre malle à cailloux plus lourde que vous, c'est aller vers l'acceptation et une reconstruction même si ces mots vous font fuir et mal aux yeux, je l'iamgine. Mais c'est aussi ce que votre centre de gravité veut pour sa fille à qui il a fait la plus extrême confiance.
Vous savez, Hope, Il est là, le grand saut est une étape de notre cycle de vie, mais lui ne vous a aucunement laissé, pas en petits morceaux comme une danseuse en porcelaine tombée de son socle en tout cas.....
Je reste à votre entière écoute et à votre convenance en téléconsultation pour dénouer tout ce si profond chagrin et montrer à votre papa qu'il a eu raison de vous faire confiance et de vous laisser à présent avancer seule. Votre monde s'est effondré, c'est bien normal, mais pensez-vous qu'il aurait supporté de vous voir au sol et si mal?
Un papa a toujours un lien transcendantal avec sa fille, il ne se rompt JAMAIS.
Avec toute mon empathie et mon grand soutien.
Bénédicte ESCARON
Praticienne en Psychothérapie
Thérapeute d'aide à la parentalité
Psychanalyste
Sophrologue
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour
Le deuil est un processus qui peut générer une très grande souffrance quand il n'est pas partagé, écouté, compris. Cela semble être votre cas : chez vous, dites-vous, on ne dit pas ce qu'on ressent. Et cela d'autant plus qu'il s'agit de votre père, votre "proche le plus précieux".
Toutes les familles sont différentes face à l'expression des émotions, et cela en lien avec une "culture" familiale qui peut remonter à plusieurs générations. Dans un premier temps, il semble très important que vous trouviez un thérapeute qui vous accompagne dans votre deuil. Il existe différentes approches. Prenez le temps de les explorer et allez vers ce qui vous correspond le plus.
Chaleureusement
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Hope, merci de votre témoignage et votre pseudo montre que vous gardez espoir
. Pour pouvoir survivre au départ d'un être cher, il ne faut pas l'enterrer une deuxième fois par des pensées macabres mais bien au contraire, le visualiser toujours présent , mais sur un autre plan, comme s'il avait déménagé à un autre étage, et que pour le moment vous cherchez l'ascenseur pour lui rendre visite.
Cet "ascenseur" peut être une séance en hypnose, dans laquelle vous pourrez le voir tout simplement, et vous assurer qu'il va bien.
En thérapie les choses peuvent être aussi simples et efficaces rapidement. La souffrance et le regret ne sont pas des compagnons agréables, et nécessaires. Osez cette transformation bénéfique. A bientôt. Véronique Le Bideau.
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Il serait bon de savoir si votre père vous a quittée subitement ou si c’est à l’issue d’une longue maladie.
En effet, le choc n’est pas le même, le travail de deuil non plus.
En tout cas vous êtes passée du statut de « fille de votre père » à celui de « je dois remplacer mon père pour plein de choses » avec impossibilité d’exprimer vos ressentis. Aux yeux de vos proches, vous deveniez celle qui s’occupe de tout et pas celle qui a le droit légitime d’être elle-même, d’exprimer son mal-être comme les autres.
Jamais la paperasserie, les formalités administratives, ne peuvent faire oublier ce qui se vit dans la solitude, la douleur de la perte d’un parent. Ce moment d'introspection doit se faire à un moment ou un autre.
Recevez mes condoléances, fussent-elles tardives, mais pensez à vous.
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Hope,
Le décès de votre cher papa vous a profondément affecté. Vous sembliez avoir une relation privilégié avec lui et avoir porté beaucoup de responsabilité par la suite en parallèle de vos études.
Cette place de pilier que vous avez eu dans les démarches administratives et juridiques, et votre contexte familial peu propice à l’expression de vos émotions, n’ont peut pas être pas facilité la demande de soutien dont vous auriez eu besoin pour surmonter cette épreuve dans plus de douceur et de chaleur pour vous-même.
De plus l’enterrement de votre papa qui s’est télescopé avec votre anniversaire a dû être particulièrement douloureux.
Le deuil d’un être cher est ponctué d’un ensemble d’émotions qui parfois s’entrechoquent, se contredisent, se bousculent. Le manque apparaît d’ailleurs bien souvent d’autant plus vif plusieurs mois après le décès de l’être aimé, où il se fait sentir profondément.
Vous semblez à bout, il m’apparait très important que vous vous offriez un temps pour vous, pour vous aider à traverser cette période douloureuse, pour parler de votre relation à votre père, de vous et de ce que vous traversez, de ce qui vous habite, avec une professionnelle.
Dans la relation tissée avec cette pro, en vous appuyant sur elle, en donnant une place psychique à ce qui est vivant en vous, et en dénouant peu à peu la pelotte intérieur qui est la vôtre, en tirant le fil de votre récit, cela vous aidera à retrouver votre joie de vivre, et à apprendre comment vivre avec ce manque.
J’insiste sur la nécessité d’être accompagnée ! Par une professionnelle (ou par vos proches si consulter ne vous est pas envisageable), pour briser ce cercle d’isolement et de noirceur.
Avec tout mon soutien,
Astrid Jullien
Psychologue clinicienne et Psychothérapeute
Thérapeute PBQ
Consultation à Paris et en ligne
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Hope,
Merci de votre témoignage à votre communauté.
Avec un pseudo ou un prénom comme celui-ci, l'Espoir est là.
Vous dites avoir atteint le maximum de ce que vous pouviez faire : et je vois dans votre démarche le début de ce que vous pouvez faire... pour vous.
Un deuil, de plus celui du père, est une suspension dans le temps qui est très différente d'une personne à une autre. Vous voulez à nouveau une vie normale : vous semblez avoir tous les éléments pour revenir à une normalité quotidienne mais une vie différente en acceptant ce décès. Le deuil fonctionne souvent par étapes, qui n'ont pas un ordre précis mais qui contiennent des moments de grande souffrance, de déni, de colère, de dépression parfois et il y a un temps pour l'acceptation et le rebond.
Un accompagnement en thérapie de soutien peut vous être utile pour apaiser cette souffrance, parler la mort, déposer tout ce que vous n'avez pas pu dire en toute liberté, et ainsi avancer vers l'acceptation.
Et pour finir, je souhaite vous dire que vous avez le droit de craquer, nul n'est tenu de montrer une résistance à tout, notre faiblesse, notre souffrance font partie de notre humanité.
Je reste à votre écoute et à votre disposition pour cet accompagnement,
Cordialement,
Dalila Nourdin, psychopraticienne Visio et présentiel
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour
Vous étiez très proche de votre père et son absence vous fait beaucoup souffrir.
Depuis un an vous semblez avoir un peu été débordé par les taches administratives et vous n'avez peut-être pas assez pris le temps de faire tranquillement votre deuil.
Il est normal que vous soyez triste. La durée d'un deuil n'est pas quelque chose de scientifique. Par contre vous pourriez vous faire accompagner par un thérapeute avec lequel vous pourriez exprimer votre souffrance.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement.
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Chère Hope,
Recevez tout d’abord mes condoléances pour la perte de votre père .
Déjà une année s’est écoulée sans que votre douleur s’atténue ou que votre souffrance prenne une autre forme.
A aucun moment vous n’évoquez le deuil et refusez même d’écrire le mot m*** pour parler du décès de votre père.
Il y a sûrement une part de vous qui refuse cet état de fait tant il est insupportable. Et pourtant votre père n’est plus et vous êtes bien vivante. Le remplacer dans ses fonctions administratives ajoute peut-être à la confusion symbolique. On ne prend pas la place d’un défunt Hope au risque de sentir soi-même absent, étranger à soi-même.
Pourquoi êtes vous seule à tout gérer ? Avez-vous des proches pour vous soutenir et vous épauler dans cette épreuve ? Qu’en est-il de votre mère? Avez-vous une fratrie ?
Vous semblez être jeune puisque vous parlez de la poursuite de vos études alors pourquoi êtes-vous la seule à prendre en charge le côté matériel au départ de votre père ?
Également vous dites ne pas avoir « le droit de pleurer ou de vous plaindre ou de partir en depression » mais ce ne sont pas des choses que vous pouvez contrôler. Pleurer est l’expression de la tristesse pourquoi ne pas vous y autoriser ? Quant à la dépression elle peut venir vous cueillir sans que en ayez conscience.
Le deuil est un processus, un continuum et il ne faut pas considérer que « ça va passer » aussi simplement qu’un petit rhume. Il existe des deuils difficiles voire pathologiques ou le travail se fait mal ou pas du tout.
Ne vous coupez pas plus longtemps de vos émotions, de vos ressentis, vous avez tous les droits de pleurer, de vous plaindre, de vous sentir triste ou déprimée car vous êtes en deuil, en deuil de votre père.
Mettez des mots sur vos maux, prenez un temps pour vous et pour laisser le deuil vous travailler jusqu’à ce que vous l’ayez intégré pour poursuivre votre vie.
Faites vous aider par un thérapeute si vous sentez que cela est insurmontable, prenez soin de vous.
Bien à vous
Frédérique Pouzol
Psychopraticienne
Psychothérapie -Psychogénéalogie
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, il y’a plusieurs passages dans l’acceptation du deuil et vous êtes d’après ce que vous décrivez au début .
Vous vous occuper de beaucoup choses en plus des études que vous faites ce qui engendre encore plus de stress .
N’oubliez pas vous êtes un être humain pas une machine.
Mon conseil serait déjà de relâcher un peu , faire une pause dans votre vie et vous recentrer sur vous même.
Dans un deuxième temps redonner un sens une direction à la vie que vous menez et y trouver du plaisir.
Puis faire une introspection avec un professionnel sur ce qui se passe émotionnellement à l’intérieur de vous .
Je suis spécialisé sur les émotions et les changements de vie je peux vous apporter mon soutien et mes compétences afin de retrouver de l’harmonie et du bien-être dans votre vie .
Prenez contacte et on en discute.
Cordialement David
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Je vous adresse toutes mes condoléances pour le départ de votre papa.
Vous avez beaucoup porté depuis un an, vous avez en quelques sortes pris sa place en assumant une grande partie des tâches qu'il assumait jusque-là.
Et lorsque je dis "pris sa place", je vous invite à entendre que c'est la place d'un mort, c'est donc comme si vous étiez morte aussi, dans la symbolique.
Et effectivement, une partie de vous le vit ainsi puisque vous évoquez même avoir des pensées suicidaires.
Un deuil cela prend du temps. Une année c'est insuffisant et le 1er anniversaire vient réactiver la perte.
Un deuil se fait en plusieurs étapes : le déni, la colère, la tristesse, la négociation. Toutes ces phases peuvent se traverser dans un ordre différent et à plusieurs reprises.
Et puis un jour vient l'acceptation, avec un apaisement global. La pensée de la perte devient plus tranquille, plus atténuée.
Je vous invite à vous faire accompagner par un-e thérapeute pour traverser ces étapes. Et peut-être aussi soigner les blessures de votre enfance. Quelles sont les raisons qui ont fait que c'est vous qui devez gérer tout l'administratif ? N'y a-t-il pas d'autre adulte responsable autour de vous ? Votre mère ? Des frères ou soeurs ? Que s'est-il passé dans votre enfance ?...
Je reste à votre disposition si vous souhaitez.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
C'est tout à fait légitime de vivre cette situation de façon douloureuse. Un deuil peut être long à traverser surtout lorsque l'on est seul.e, que l'on n'exprime pas ses émotions et ressentis, et que l'on nous demande énormément à côté ...
C'est une étape de vie très difficile qui nécessite peut être de vous faire accompagner, pour pouvoir vous aider à vous sentir mieux, et à reconstruire votre vie de façon plus douce.
N'hésitez pas si vous avez besoin de conseils,
Prenez soin de vous,
Fanny Lebez hypnothérapeute
12 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Hope,
À la disparition de ses parents, il est normal, et même souhaitable, d'éprouver une grande tristesse. Mais en lisant votre message, on comprend que vous n’avez pas eu le temps pour faire votre deuil. Car le chagrin et les larmes sont essentiels à sa résolution. La peine que vous éprouvez est un sentiment légitime et sain, exprimez le. N’hésitez pas à me répondre.
Il est aussi normal d'éprouver de la colère, de la frustration ou de la culpabilité. Chaque orphelin connaîtra, à la mort de ses parents, une traversée de deuil unique, tout comme l'était sa relation avec eux.
Je reste à votre écoute avec bienveillance et empathie
Bien à vous
Marjorie Lugari
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*** psychanalyste praticien en psychothérapie
*** sexothérapeute aide à la Parentalité