Après 1 an de thérapie et beaucoup de changements en moi pendant cette période Je suis borderline diagnostiquée depuis peu.
Mon psychologue déménage et je me retrouve stopper dans mon évolution et dans ma recherche de réponses. Suite a des abus sexuel , abandons ,maltraitances, et une amnésie de toute une période de ma vie .Il part au plus mauvais moment pour moi.Car de plus en plus de déclencheurs se font ressentir et c'est violent à vivre et la notice n'est pas fournie avec
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28 MAI 2019
· Cette réponse a été utile à 19 personnes
Bonjour,
Votre psychologue a du anticiper avec vous son déménagement. En effet, Il aurait du normalement transmettre votre dossier avec votre accord a un confrère en vous expliquant les démarches à suivre et surtout en faisant un point sur votre thérapie et sur les suites à y donner. Si tel n'a pas été le cas, il vous suffit de reprendre contact avec un professionnel dans votre cas, je vous conseille de continuer avec un psychologue qui est spécialisé dans le domaine de compétence de votre problématique à savoir des abus sexuels et des comportements bordeline. Votre médecin traitant ou un centre médial peut très bien vous donner des noms de praticien, vous pouvez également regarder sur internet ou des commentaires peuvent être laisser par d'anciens patients afin de vous orienter au mieux vers le praticien qui vous conviendra le mieux. Je tiens également à vous dire que cela peut prendre un certains temps, que parfois il faut voir plusieurs psychologues avant de retrouver la confiance que vous aviez avec votre ancien psychologue.
Je vous souhaite de trouver la personne qui pourra vous aider au mieux et reste à votre écoute si vous avez des questions.
29 MAI 2019
· Cette réponse a été utile à 12 personnes
Bonjour Caroline,
Vous évoquez un problème que redoutent bien des personnes : le départ de leur psychothérapeute ou analyste. Et il est vrai que ce n'est pas une étape facile à vivre.
Oui, en un an il se passe bien des choses et c'est la preuve que ça "bouge" et avance. Il y a aussi la part non négligeable de l'attachement à son thérapeute : là aussi, c'est tout à fait légitime et fréquent. S'il n'est pas encore parti, parlez lui de ces problèmes évoqués ici : c'est son rôle que d'aider un patient à vivre une transition, il le fera avec compréhension.
Surtout demandez lui vers qui il a orienté ses autres patients : c'est certainement une personne qui aura les mêmes méthodes de travail que lui et la même vision de la psychothérapie. Ce qui facilitera grandement le passage d'un thérapeute à un autre.
Bien entendu, vous restez celle qui décide : si le nouveau thérapeute ne vous convient pas (pas d'affinités) , vous êtes entièrement libre de choisir un autre thérapeute.
Mais s'il vous convient, vous verrez qu'il ne s'agit pas d'un "recommencement", vous n'avez pas perdu une année: loin de là.
C'est une continuation, vous allez juste continuer à parler de vous et reprendre avec le nouveau thérapeute là où vous en êtes restée avec l'ancien (ou futur ancien).
S'il n'a aucun thérapeute à vous proposer (ce qui serait étonnant) , vous pouvez en trouver un ici : nous sommes très nombreux et de toutes formations, vous trouverez certainement quelqu'un qui vous inspirera confiance et avec qui vous aurez le désir de continuer le travail commencé ailleurs.
C'est une nouvelle aventure, n'en ayez pas peur : elle sera belle et efficace comme la première. C'est juste la poursuite d'un travail entrepris.
27 MAI 2019
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Caroline,
Je comprends tout à fait que dans votre cas le départ annoncé de votre psychologue est vécu comme une nouvelle violence..., un nouvel abandon...
Il me semble important d'aborder avec lui tout ce que vous ressentez..., dont les angoisses concernant les progrès faits et à venir.
Vous pouvez lui demander aussi s'il ne peut pas continuer à vous suivre par Skype ou téléphone...
Dans le cas contraire, demandez lui vers qui de ses confrères / consoeurs il peut vous adresser pour continuer le travail commencé avec lui.
Ce changement que vous craignez (à juste titre...) peut s'avérer plus bénéfique que vous ne le croyez..., à condition de vous autoriser à parler de vos ressentis, qui vont en éveiller d'autres, de votre passé traumatique.
Faites confiance à votre thérapeute..., à la personne qui prendra éventuellement le relais et aussi à vous même qui ayez déjà fait un bon bout du chemin.
Bon courage et bonne continuation !
sp
27 MAI 2019
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Caroline,
En principe et par déontologie, votre thérapeute se doit de poursuivre le suivi thérapeutique qu'il(elle) a commencé, ou de prendre le temps de vous adresser à une personne de confiance avec laquelle vous pourrez créer un lien thérapeutique satisfaisant.
Cela a-t-il été le cas ? Ou bien vous propose-t-il/elle des séances par téléphone pour maintenir le lien dans l'intervalle ?
Bien à vous,
Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, hypnose, sophrologie
(Région de Montpellier)
Consultations au cabinet et par skype
