Crise existentielle et dépression, j’ai besoin d’avis sur ma situation.

Réalisée par Love82 · 27 avril 2023 Aide psychologique

Bonjour,

Je m’excuse d’avance si c’est un peu long.

Tout à commencer par un arrêt maladie, j’ai du arrêté de travailler et sachant que je suis une personne qui réfléchit beaucoup trop et qui a besoin d’être actif, je l’ai très mal vécu. De plus, c’était un peu ce qui occupé mon cerveau suite à une rupture amoureuse. Lors de cette arrêt maladie, j’ai coupé les ponts avec une amie très très proche et par la suite j’étais en froid avec ma soeur. Concrètement, je me suis retrouvée seule alors qui dit seule sans activité professionnelle dit je remet tout en question, je me pose plein de question sur tout et n’importe quoi.

Petite parenthèse, j’ai 21 ans et j’ai toujours été une personne qui se posait beaucoup de questions pour canaliser ça ou même le vide que je ressens, j’ai commencé à fumer des joints très jeune à des fréquences différentes. A ce moment là, j’ai arrêté les cigarettes et les joints. Ça a pu arriver mais très rarement, actuellement je ne fume plus du tout (très bon point).

Reprenons, j’ai commencé progressivement à douter de moi, à remettre en question ma personne et l’ensemble de ma vie. J’ai commencé à pleurer plusieurs soirs parce que je me sentais inutile, seule et peut être pas une aussi bonne personne que je le pensais. Je me suis rendue compte que j’avais un vide à l’intérieur de moi que j’arrivais pas à combler, enfin je le savais depuis très longtemps mais j’ai toujours su esquiver ce vide ou du moins le gérer.
Progressivement, je me suis renfermée sur moi-même, je parlais moins et j’avais toujours des pensées négatives. Je me rendais compte que j’étais entrain de rentrer dans une mauvaise bulle mais j’arrivais pas à sortir toutes ses pensées, je culpabilisais et je me dévalorisais constamment. Au début, c’était très présent mais ma vie continuait puis j’ai commencé à ne plus dormir de la nuit, je ne sortais plus, je mangeais plus, je me lavais plus. Je me sentais tellement mal avec une sensation de honte, d’être dans cette état parce que j’aime pas me morfondre et je sais qu’il y’a pire que moi mais aussi me sentir perdre le contrôle et ne plus me reconnaître était très difficile.

Je suis passé de toutes ses émotions négatives à un vide. Je ne ressens plus rien comme si j’étais anesthésié. J’ai progressivement recommencé à sortir pour mes rdv, dehors, je me sentais étrangère à tout comme si on avait appuyé sur un bouton reset sur moi et je redécouvrais le monde.
De plus, physiquement et mentalement tout à changer, voici la liste :
- Du mal à me concentrer, à penser, à réfléchir
- Mémoire altérée sur courts et longs termes
- Maux de tête très souvent / surtout le matin
- Fatigue intense / le soir ça va mieux / sensation de froid de fatigue
- Odeur transpiration, vaginal qui a changé
- Bouffée de chaleur
- Constipation / ventre gonflé
- Pas d’appétit + perte de poids
- Pas d’émotion positive
- perte d’intérêt sur des activités que j’aimais
- Peau sèche
- Sensibilité sensoriel réduite
- Cou/trapèze tendu => maux de tête
- Être au ralenti
- Sensible aux gros bruits
- Palpitation du coeur
- Pertes d’épaisseur de cheveux/ racines grasses et longueur très sèches
- Tête qui tourne vertiges quelques fois
- Oreille qui siffle parfois ou qui se bouche

C’est très compliquée pour moi de reprendre une vie en ayant tout ces changements.

Quand je parle de crise existentielle, c’est par la prise de conscience de mon passé, la peur du futur, le vide et la perte de sens du présent. Pour que vous compreniez mieux, je vais vous résumer mon enfance. J’ai grandi seulement avec ma mère qui a un déficit intellectuel et un problème avec l’argent ( sous tutelle ). J’ai deux grands frères dont un qui a grandi un peu avec ma mère mais qui a été placé en foyer parce qu’il avait des problèmes au niveau de la gestion de ses émotions et le deuxième à été placé en famille d’accueil à ses 2 ans. J’ai été la seule à avoir la chance de grandir avec ma mère. Malheureusement, je n’ai pas reçu tout l’amour dont j’avais besoin et j’ai beaucoup été délaissé. La faiblesse que ma mère possède m’a rendue responsable très tôt. Je me suis rendue compte avec le temps que je me suis plus occupé d’elle que elle-même c’est occupé de moi. J’ai été un peu « parentifies » sur les bords, je pense que c’est pour ça que je suis dans cette crise existentielle et j’ai toujours eu du mal à trouver ma place. Je me suis toujours senti en décalage avec les autres de toute façon. Dans mes amitiés, j’ai évidemment développé le syndrome du sauveur sans m’en rendre compte. Après cette sensation d’être utile, d’aider, de rassurer, d’écouter et conseiller la personne m’a toujours procuré un sentiment de plaisir mais je sais que j’ai pris beaucoup la cause des personnes comme la mienne.

Actuellement, j’ai envie d’avancer mais je me sens tellement différente autant dans tout les symptômes que j’ai cités au dessus rajoutant une perte de poids et aussi le fait que j’ai tellement remis en question ma personne que j’ai l’impression de plus savoir qui je suis, comment me comporter, ce que je veux et veux pas. Cette absence de ressenti ne m’aide pas à avancer, je ressens pas le négatif et ni le positif. J’ai l’impression de vivre pour vivre. Il faut savoir que je me suis coupé de toute vie social et professionnelle, que je savais déjà pas trop ce que je voulais faire mais alors là le fait de ne plus rien ressentir c’est encore pire. Je suis passé de la personne active qui vit les choses passionnément et aussi très empathique et intuitive ( c’était mes forces pour avancer ) à une personne sans énergie et qui ressent plus rien.
J’ai un petit suivi avec un psychiatre et des infirmières. D’ailleurs, les séances que j’ai eu avec les infirmières c’était de la libération mais qui durait le temps de la journée. Du coup, j’ai parlé à mon psychiatre que je me sentais mieux mais que j’ai l’impression de vivre sans vivre car je suis coupée de mes émotions et pleins de choses ont changés. Il m’a prescrit un antidépresseur, le brintellix, que j’ai du mal à me décider à prendre de part les aprioris dessus et je me demande si c’est vraiment ce dont j’ai besoin.

J’aimerais avoir un avis extérieur face à ma situation, qu’en pensez-vous de prendre un antidépresseur ? Qu’est-ce qui pourrait être intéressant de faire ? Suis-je en dépression ou ce sont les conséquences de l’épisode dépressif ? Je pense à plein de solutions tel que l’hypnose, la réflexologie ou même les compléments alimentaires.

Merci d’avoir pris le temps de lire ce message,
Je vous remercie pour vos futures réponses :))

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Meilleure réponse 13 SEPT. 2023

Bonjour
Je vous conseillerais d'abord de consulter votre généraliste pour vérifier au niveau médical si vous n'avez pas des carences.
Une bonne hygiène de vie et des consultations psy devraient à court terme vous permettre de mieux comprendre cet état.
Ensuite, je pense que l'arrêt du cannabis a provoqué un syndrome de manque dans votre corps d'où certains effets secondaires décrits dans votre liste.
La prise d'antidépresseurs ne semble pas une bonne chose, vous avez besoin de faire un travail sur vous et vous libérer d'un certain nombre de blocages. Si la parole avec les infirmières vous faisait bien, privilégiez la consultation d'un(e) psychologue.

Je suis à votre écoute en téléconsultation.
Bien à vous
Charlotte
Psychologue

Charlotte Blacque-Belair Psy sur Boulogne-Billancourt

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