Bonjour, ça fait environs 3 ans que je me sens très anxieuse et ça m’empêche de vivre ma vie. J’ai 20 ans et je suis en première année à l’université, je me suis réorienté dans une nouvelle licence que je voulais vraiment faire. Mais le problème c’est que j’ai beaucoup de mal à sortir de chez moi. J’ai toujours été une personne très stressée et angoissée, et depuis ces dernières années j’ai de plus en plus de difficulté à faire des choses que je faisais avant (comme sortir..). Quand je réussis à sortir, je me sens mal et je me pose beaucoup de question, je me dis qu’il va m’arriver des bricoles, que je vais me faire agresser, ou que les gens vont me trouver bizarre. C’est encore pire quand je suis à l’université, je n’arrête pas de me comparer aux filles autour de moi. Je me dis qu’elles sont plus belles que moi, qu’elles sont plus intéressantes et intelligentes, qu’elles s’habillent mieux etc… Puis je me dis qu’elles vont me critiquer et qu’elles vont se moquer de moi. Et penser à ça me donne mal au ventre, parfois je fais même demi tour et je sèche les cours juste pour ne pas avoir à les confronter. Je sais que c’est ridicule parce que ces filles ne connaissent pas, mais mon cerveau me crie le contraire.
Au moment où j’écris ce message, je suis entrain de me demander si je dois aller en cours ou non. J’angoisse à l’idée de sortir, de prendre le métro et le bus. Il y a des fois où je me dis que je vais croiser des gens que je connais, et je me met à stresser parce que je ne veux pas qu’ils me voient comme je suis en ce moment. Physiquement ma mère me dit que je suis bien, mais je pense tout le contraire. Après tout c’est ma mère, elle est censé me dire des choses gentilles pour me rassurer. Tout ce qu’elle dit n’est pas la vérité j’en suis bien consciente.
Quand je réfléchis trop avant de sortir, je me met à pensée à des moments de ma vie quand j’étais encore au collège et au lycée. Puis je me remet à angoisser en mélangeant ces souvenirs à ma vie actuelle. J’ai vraiment l’impression d’être en retard par rapport aux gens que j’ai côtoyé pendant ces années, surtout mes amies. J’ai coupé tout contact avec elles parce que j’ai honte de ce que je suis, et pourtant Dieu sait à quel point j’ai envie de renouer avec elles. Malheureusement je n’y arrive pas et je pense que c’est trop tard…
Je peux passer par des moments de grande tristesse, puis des moments où je suis "normal." J’agis comme d’habitude. À la maison je suis plutôt joviale, et quand je sors j’essaye de l’être aussi. Mais la réalité c’est que mon esprit est continuellement en surchauffe tellement je réfléchis. Avant je pouvais plaisanter avec les gens sans me poser de question, aujourd’hui quand je fais une blague à quelqu’un j’y repense toute la soirée et je me dis « Est-ce que cette blague était vraiment drôle ? Est-ce que je ne suis pas complètement ridicule ? ».
J’arrive encore à sourire et à rire alors je me dis que tout n’est pas perdu. Je sais que j’ai un problème mais je ne sais absolument pas comment le régler. Et ça m’empêche de vivre ma vie comme je l’entends. Ma psychiatre de l’époque m’avait parlé de dépression, je ne sais pas si c’est toujours d’actualité. Mais je sais que ça m’empêche vraiment d’être moi même.
Merci d’avoir lu.
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4 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 56 personnes
Bonjour Louisa,
C'est très courageux d'avoir fait ce premier pas sur un page blanche. Vous voyez, rien n'est perdu parce que malgré vos "certitudes" et votre sentiment parfois d'abandon...quelque chose en vous vous pousse à la vie et à vivre tout simplement.
Eprouver des difficultés est une chose...c'est même normal dans certaines circonstances. Ce n'est pas pour autant qu'il faut se considérer soi même comme un problème surtout insoluble.
Il n'y a pas de fatalité...et il n'y a pas de hasard non plus.
Vous êtes le seul jalon à prendre en compte et le seul maître étalon de votre souffrance. Ne vous comparez pas car vous êtes un univers unique et singulier...et nous ne sommes pas tous égaux pour affronter les morsures de la vie.
Votre angoisse est réelle, tangible et indéterminée. Le seul moyen d'atténuer et de diminuer cette angoisse c'est de l'affronter, de la comprendre et d'en trouver l'origine. L'ignorer est surement la pire chose à faire
Les symptômes qui découlent de votre angoisse ne sont peut être pas les plus importants. Ils ne sont qu'un langage au final.
Vous parlez peu de vous, de votre histoire. Il y a fort à parier que la cause de votre angoisse sommeille au cœur de votre passé. Mais il y a ce présent qui vous pèse et qui semble glisser sur vous sans pouvoir l'attraper.
Je vous engage à franchir le pas d'une thérapie dans la discipline de votre choix. Misez simplement sur le ou la thérapeute qui saura vous voir et vous entendre telle que vous êtes. L'alliance thérapeutique est le point clé incontournable d'une thérapie constructive.
Vous n'avez plus qu'une porte à franchir...pour continuer à sourire et vous ouvrir enfin de beaux horizons d'espérance.
Je vous souhaite le meilleur.
Bien à vous
12 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Louisa,
Ce que vous vivez est une anxiété sociale liée à votre image de vous-même. Le problème c'est que vous avez une tendance à vouloir éviter de vous confronter à l'objet phobique. Pourquoi c'est un problème? Plus vous évitez de vous confronter et plus cette phobie va se cristalliser. En thérapie vous pourriez revoir votre image de vous-même et être accompagnée dans votre combat (oui c'est un combat et oui faut des trippes pour aller s'enfermer dans un amphi alors que notre corps nous crie qu'on est en danger de mort, qu'il faut fuir et ne pas se retourner!). Sachez qu'une sortie existe et que vous avez une blessure, vous ne manquez ni de courage et vos pensées ne sont aucunement sottes ni ridicules (ce qui reviendrait à dire à une personne qui vient de se faire une entorse "fais un effort, lève-toi et marche!").
10 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Louisa,
Merci pour ce partage sincère et lucide sur votre situation. N'hésitez pas à aller en psychothérapie et vous pourrez alors vous sentir mieux, même si cela prendra peut-être un peu de temps. Et votre objectif est clair car vous l'avez dit à la fin de votre partage : être vous-même, consciente de votre valeur, sans pollution par la comparaison avec le regard des autres.
Bon courage à vous!
Frédéric Duquerois
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle
Adultes et Couple, En individuel et en Groupe
Nantes
7 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Louisa,
Qu’il s’agisse de dépression, d’anxiété sociale ou d’un autre trouble, le fait est qu’il faut absolument un accompagnement prenant en compte les symptômes que vous évoquez. Ce n'est pas facile de traverser ce processus, mais faire face à vos pensées et à vos émotions devrait devenir une habitude pour vous.
Il est important que vous développiez la capacité, chaque fois que vous vivez une situation sociale difficile, dans laquelle vous vous sentez effrayée et gênée, de vous pauser pour organiser vos pensées et vos émotions. Différentes techniques de relaxation peuvent aider, mais idéalement elles devraient être cadrées par une thérapie.
Je reste entièrement disponible pour aider avec les approches Hypnose, PNL et TCC. Bon courage à vous.
Nilton Mascarenhas,
Praticien en Hypnose Ericksonienne.
6 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Louisa,
Vous nous partagez votre anxiété et vos angoisses au quotidien.
Vous semblez faire constamment des anticipations et projections négatives sur vous : peur d'avoir mal fait, peur de mal faire ou que toutes les pires choses vous arrivent... vous semblez aussi avoir une faible estime de vous : vous vous critiquez beaucoup et cela vous empèche d'avancer et de créer du lien avec les autres.
De vieux proverbes disent "ce que l'on craint, on le crée" ou encore "le négatif attire le négatif".
En tout cas, j'ai l'impression que ces pensées négatives incessantes créent un climat lourd et souffrant pour vous.
Je vous encourage à démarrer un travail psychothérapeutique où un certains nombre d'exercices d'estime de soi et de gestion des émotions, pourront certinement rapidement vous apaiser.
Bien à vous,
Clarisse Fiorio
Psychopraticienne en thérapies brèves
Thérapie de couple
Sexothérapie
5 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Louisa,
être soi-même est une vaste question à laquelle bon nombre d'adultes ne savent répondre, or vous avez 20 ans. Il me semble que vous entretenez une forme d'exigence vis à vis de vous-même, un regard très sévère qui vous porte préjudice et vous handicape au quotidien. Vous dites avoir déjà consulté, était ce pour les mêmes raisons ? Si non, il est intéressant d'observer comment vous avez évolué depuis. Cette façon de vous comparer aux autres, de vous remettre sans cesse en question, de réfléchir et de ruminer sur les impressions que vous renvoyez et la manière dont les autres vous perçoivent témoigne d'une faille, qui renvoie à l'estime de soi, et qui est à questionner dans votre passé, votre enfance et l'environnement dans lequel vous avez grandi. Vous évoquez votre mère, supposée vous dire des choses gentilles pour vous rassurer... Il me semble que quelque chose est à explorer dans ce lien à celle qui a porté et porte encore un regard essentiel sur vous.
Une psychothérapie vous permettra d'explorer la façon dont vous vous regardez vous, et par là même, d'accepter d'avoir une place, de vivre et donc de vous autoriser à être vous-même.
Bien à vous,
Laurence Bieque
Praticienne en psychothérapie analytique
3 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Louisa,
En vous lisant, je me suis sentie touchée par ce que vous vivez. J'imagine combien vivre cette anxiété est difficile.
Vous avez fait le premier pas vers vous et votre mieux-être en demandant de l'aide, en écrivant votre histoire actuelle. Un acte qui demande du courage, je vous en félicite.
Comment cela se passe-t-il dans votre corps quand vous imaginez rencontrer vos amies, celles avec lesquelles vous aimeriez tant renouer ?
Et si cela se passait autrement, ce serait comment ?
De quoi avez-vous envie ?
Parvenir à identifier vos besoins serait un premier pas vers vous.
Je comprends que vous parvenez à être bien seule, c'est déjà une bonne chose. Le stress arrive quand vous imaginez la relation à l'autre, avec l'idée que l'autre peut vous renvoyer une image de comparaison négative.
Avez-vous déjà vécu cette situation ? A quel moment ?
Je vous félicite sincèrement de la démarche que vous faites pour vous sentir mieux à l'intérieur de vous et dans votre relation aux autres et de chercher de l'aide pour y parvenir. Je suis confiante que vous y arriverez. Ce sont des petits pas vers vous.
Bien chaleureusement
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Louisa,
Il semblerait qu'en trois ans, vous ayez traversé bien des épreuves ! Trois ans à vivre ainsi, cela doit vous paraître infini et j'entends que c'est dans un contexte de grande solitude que vous avez rédigé ce message, peut-être en espérant qu'il trouvera écho quelque part...
À défaut de trouver des solutions, car cela peut prendre du temps, peut-être avez-vous besoin de savoir que vous n'êtes pas seule ?
En-dehors de cette psychiatre qui vous a parlé de dépression, êtes-vous entourée ? Vous évoquez votre mère, a-t-elle seulement conscience de ce que vous vivez ? Avez-vous d'autres proches, de la famille peut-être, ou un(e) ami(e) avec qui vous n'auriez pas coupé les ponts autour de vous, et qui pourrait vous épauler ?
Vous avez certainement besoin d'être soutenue et aussi, de (re)prendre contact avec un(e) professionnel(le) en qui vous ayez (le plus) confiance (possible).
Il serait intéressant aussi de retisser l'histoire de vos symptômes afin de les dénouer : qu'est-ce qui vous a fait basculer dans cet enfermement il y a trois ans ? Le diagnostic de dépression a-t-il été posé à cette époque-là ? Pourquoi avez-vous cessé de rencontrer la psychiatre ? Cette dépression était-elle la première ?, etc.
Vous évoquez le collège et le lycée, des angoisses antérieures... Et je note une dureté vis-à-vis de vous-même. D'où viennent toutes ces exigences et ces empêchements qui vous gâchent l'existence ?
ET que signifierait réussir et aller vers votre désir (cette licence qui vous intéresse !) ?
Que de pistes à creuser...
Pour finir, j'ai le sentiment que vos angoisses, en vous faisant perdre pied, ont effacé à vos yeux celle que vous étiez auparavant...
Une thérapie pourrait vous aider à retrouver cette "vous" qui n'a pas disparu mais qui cherche certainement à s'exprimer par le biais de vos symptômes. Courage.
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 18 personnes
Bonjour, Louisa.
Vous avez surement déjà entendu parler des théories de l'Estime de soi et de l'attachement, je passerais là-dessus pour vous répondre bien qu'il y ait des éléments dans votre questionnement qui y font fortement référence.
J'entends que le regard des autres puisse avoir un fort impact sur vous et en même temps il s'agit encore plus de votre regard sur vous même qui me semble à l'origine de vos maux.
Vous semblez appliquer sur vous même un jugement presque dictatorial qui vous mène à une grande dévalorisation ainsi qu’à une perte de sens.
Il y a surement tout un tas de pourquoi, que vous pouvez passer beaucoup de temps à explorer.
Et il y a aussi des "Comment", qui vous permettraient d’accéder à une transformation créative de ce que vous vivez.
J'entends dans vos propos une sorte de quête de la perfection, comme si vous n'étiez pas digne de vous montrer telle que vous êtes, dans vos failles et vos forces. Comme si même une histoire anodine que vous pourriez partager avec les autres serait un enjeu vital qui remet en cause votre capacité à vous accepter et à vivre.
Je pense sincèrement que venir en thérapie serait pour vous le plus beau pas que vous feriez envers vous-même et votre vie future.
Vous n'êtes pas parfaite, c'est une chance pour vous car cela vous ouvre la voie de l'amélioration et vous rend accessible aux autres.
Ce chalenge de perfection est une charge vouer à l’échec parce qu'il ne constitue tout simplement pas un but sain pour une vie saine.
Si vous voulez apprendre à lâcher prise avec votre peur de vivre actuelle, je vous propose de prendre contact avec moi et je serais honoré de pouvoir vous aider et vous guider.
Je vous souhaite de tout cœur de retrouver le chemin et le sens de votre vie.
Bien à vous.
Laurent FARRET.
Gestalt thérapie Intégrative.
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Louisa,
J'imagine les choses en deux temps
La première marche, serait peut-être de retourner vois votre "psychiatre de l' époque" afin d'obtenir un traitement qui calment un peu vos symptômes qui doivent être très éprouvants à vivre et vous demande énormément d'énergie psychique .
La deuxième marche, semble être un accompagnement bienveillant, afin de travailler sur vous même pour vous aimer un peu plus , vous avez des qualités comme tout à chacun, et il serait temps de vous y attarder et de vous appuyer sur elles pour avancer plus sereinement, vous arrivez déjà à rire donc oui tout n'est pas perdu, juste à cheminer avec une tierce personne, qui vous aide à comprendre d'où vient ce peu d'estime de vous que vous pouvez avoir.
Pour régler votre problème, il va falloir passer par le stade de la mise en MOTS , et cela vous ne pouvez le faire seule
Bon courage
Valérie LEPRETRE
Psychanalyste et psychopraticienne
télé consultation et entretien téléphonique
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Louisa
"Je suis anxieuse depuis 3 ans" et avant vous la ressentiez cette angoisse ou pas ? L'angoisse arrive à l'intérieur d'un être humain APRES une peur énorme, terrifiante et le cerveau protège l'individu en déclenchant de l'angoisse pour que la personne ne revive surtout pas cet événement qui l'a tant effrayée !!! Notre cerveau nous "fait" adopter des comportements pour que nous nous adaptions aux blessures issues des traumatismes enfant que l'entourage nous a fait vivre !!! D'où les croyances négatives sur soi (je suis ridicule...) C'est logique !!! Et peu importe le diagnostic psychiatrique... peu importe l' appellation correcte de votre souffrance !!! Ce qui compte c'est VOUS ce que vous en dites parce que vous êtes unique !!! et votre souffrance ne ressemble à aucune autre... Ce qui compte c'est vous : êtes-vous prête à vouloir entamer un travail pour soigner définitivement toutes vos blessures qi ont mis cette tristesse que vous essayez de contenir mais qui est toujours là ... tout au fond...???
Soigner la blessure c'est enlever la tristesse du fond du fon de vous ... pas les couches de tristesse qui se sont accumulées ensuite en vous...
Personne ne nait angoissé ni avec une sensation de tristesse sans qu'il ne se soit passé quelque chose qui les a mis à l'intérieur de vous ! il n'y a aucun gène de l'angoisse, aucun gène de la tristesse ! L'environnement les crée en nous par ses actions malveillantes !!! et donc ça peut partir comme c'est venu: il suffit de soigner les blessures émotionnelles!!!
Permettez-moi de vous raconter comment arrive une émotion dans le coeur d'un être humain et vous comprendrez que ce que vous vivez ce sont les conséquences des blessures d'enfance non soignées, issues de la souffrance que l'enfant que vous êtiez, a subie...
Les émotions sont issues des blessures produites par des événements traumatisants qui tant qu'elles ne sont pas soignées, saignent au présent encore et encore, s' amplifiant et guident nos choix, orientent nos comportements du présent en tant qu'adulte.
Une émotion a un message à transmettre qui s'il n'est pas entendu va taper à la porte, grossir, envahir l'esprit et le corps (par des maladies) jusqu'à ce que la porte s'ouvre enfin c'est-à-dire jusqu'à ce que la personne soit prête à entendre le message en faisant un travail sur ses émotions qui la submergent.
Se libérer des émotions c'est d'abord accepter les faits douloureux et suivre tout un protocole qui permet de les enlever définitivement puisque la blessure initiale est aseptisée, nettoyée alors la cicatrisation reprend son cours normal comme pour les autres événements non douloureux et la blessure ne fera plus jamais mal !
C'est un travail difficile mais ô combien libérateur de notre propre être... enfin libérer de ces peaux que les autres nous ont obligées à construire, nous pouvons enfin nous exprimer tel que nous sommes. Heureux ! Confiant ! sans peur de l'autre !...
Bien à vous
Mme D.A. GRAF-LAPEYRE
Psychologue clinicienne
Thérapeute en libération des émotions (tristesse, peur, dépression, angoisse, phobie, addictions, colère, honte, dégoût...)
(consultation présentiel et visio)
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Merci Louisa d’avoir eu la force et le courage d’écrire ce long message et de nous le partager là maintenant.
Vous nous confiez notamment cette difficutée très importante à sortir de chez vous, et, cet état anxieux qui s’est invité dans votre vie depuis quelques années déjà .L’anxiété qui envahit toute votre votre quotidien et qui agit en toute puissance et empêche Louisa de vivre sa vie de jeune adulte et l’isole toujours un peu plus. Vous vous autorisez à l’exposer c’est un premier pas, qui est déjà immense, bravo. Prendre rendez-vous en visio ou en présentiel, dans l’intention de rentrer en relation avec l’autre ce fera quand vous le déciderez. Merci encore Louisa pour votre témoignage.
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Louisa,
Ne vous engluez pas dans vos peurs et je vous conseillerai de consulter très vite afin que ces peurs ne se transforment pas en phobies ou crises de panique. Vous utilisez le terme d'angoisse mais avez-vous des symptômes physiques qui accompagnent ces crises? Comment cette angoisse se manifeste t'elle en dehors des pensées "négatives"?
Les pensées dysfonctionnelles et "votre esprit continuellement en surchauffe" traduisent une volonté de tout contrôler pour vous apporter un semblant de sécurité.
Vous dites "avoir honte de ce que vous êtes" et attendez un regard extérieur qui pourrait vous rassurer. Mais l'estime de soi ne vient que de soi-même et grâce à un travail analytique couplé de TCC vous pourrez arriver à vous défaire de ces croyances limitantes et pensées dysfonctionnelles.
Vous dites avoir encore l'espoir de "changer" alors ne perdez pas de temps. Choisissez bien votre thérapeute pour que l'alliance se fasse et que vous puissiez "lâcher" ce qui fait souffrance.
Bon courage.
Michele Cornebize
en visio ou présentiel
tarifs adaptés aux revenus
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 20 personnes
Je comprends l'immense difficulté à laquelle vous êtes confronté et je suis là pour vous aider. Ce que vous vivez semble être un mélange complexe d'anxiété sociale et de problèmes d'estime de soi. Il est courant pour les personnes de votre âge de se comparer à elles-mêmes et de s'inquiéter de la façon dont elles sont perçues par les autres.
L'anxiété persistante que vous ressentez provient probablement de croyances négatives et d'expériences passées, qui continuent d'influencer vos pensées et vos comportements actuels. Il est essentiel de reconnaître que votre perception de vous-même n'est pas toujours exacte et que vos amis peuvent avoir une vision plus positive de vous que vous ne le pensez.
Conseils pratiques : Commencez par reconnaître vos pensées et remettez en question leur validité. L'exposition progressive à des situations sociales peut contribuer à désensibiliser votre anxiété. En outre, envisagez de suivre une thérapie pour travailler sur ces questions.
En tant que psychanalyste, je propose mes services pour vous apporter le soutien et les conseils nécessaires pour relever ces défis. N'oubliez pas que la première consultation est gratuite et que je suis là pour vous aider dans votre cheminement vers une vie plus heureuse et plus épanouie.
Lorena Salthu
Conseils téléphoniques personnalisés. Urgences pendant le weekend
Psychopraticien -Coach de vie-Psyconeuroimmunologist -Psychanalyste
Séances en ligne ou en présentiel.
Français, English et Español
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Louisa
Comme l'a écrit un collègue dans une réponse à votre courrier, il serait bon que vous recontactiez votre psychiatre pour faire le point car visiblement, vos pensées vous empêchent de vivre une vie normale. S'il est normal de se poser des questions sur soi, son rapport aux autres ou avoir des inquiétudes dans certaines situations quand on sort, en arriver à ne pas pouvoir sortir de chez soi pour aller à l'université montre que vous avez vraiment besoin d'aide.
Si votre suivi s'était terminé, il arrive aussi que des situations particulières de stress redéclenchent des troubles.
Si vos troubles sont trop envahissants, un traitement médicamenteux est certainement nécessaire et l'accompagner d'un suivi psy sera d'autant plus efficace.
Ne restez pas dans cette situation.
prenez soin de vous
Nathalie Goursolas Bogren
analyste transactionnelle
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Louisa,
Vous avez bien fait d’écrire ici : vous êtes en grande détresse et j’espère que les différents avis et conseils qui vous seront donnés vont vous aider à agir pour vous en sortir.
L’épidémie grave que nous avons connu ces dernières années a affecté tout le monde, mais encore plus fortement ceux qui présentaient déjà un terrain anxieux, comme vous même.
Vous mentionnez un psychiatre : pourquoi l’aviez vous consulté ? Aviez vous pris des médicaments ? Avec quels effets ?
Je ne sais pas si vous êtes en dépression…, ou « juste » déprimée parce que votre peur des autres et du monde extérieur en général vous empêche de vivre librement.
Mais les manifestations installées de vos angoisses (qui semblent signaler une sorte de phobie sociale) sont devenues trop importantes pour qu’une seule psychothérapie leur viennent à bout assez vite pour que votre vie soit facilitée.
Il me semble que le mieux serait de voir un psychiatre à qui vous décrirez votre situation et qui pourra vous donner un antidépresseur à effets anxiolytiques qui va vous permettre de reprendre petit à petit vos sorties et donc vos études.
En parallèle une thérapie vous est indispensable pour changer vos idéations sur vous et les autres, puisque vos propres distorsions des réalités et des idées devenues obsessionnelles qui vous font mal.
Je rejoins l’opinion de Mme Gormand sur la recommandation d’une thérapie de type intégratif, avec l’utilisation des techniques de la TCC.
N’attendez plus pour commencer à agir afin de pouvoir sortir de chez vous et de changer les habitudes qui vous bloquent.
Je vous souhaite de trouver les aides qui vous sont nécessaires pour (re)commencer à vivre pleinement votre vie de jeune étudiante, retrouver des amis et devenir plus confiante en vous même, vos qualités et vos compétences.
sp
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Louisa,
cela peut être rassurant de savoir que beaucoup de personnes peuvent ressentir la même chose que nous. En effet ce que vous décrivez comme "un esprit en surchauffe" avec des questionnements après-coups sont des causes d'interrogations et de souffrances qui reviennent souvent. Pour ces aspects et l'anxiété/angoisse/stress que vous décrivez, les techniques de relaxations et de méditations peuvent peu à peu avoir un effet notable sur la vie quotidienne.
Dans un second temps, il peut être intéressant de comprendre ce qui dans votre parcours de vie a engendré ces réactions et sentiments. Pour le moment ils vous traversent et ainsi font parties de vous. Il est important de les accepter pour comprendre ce qui viennent vous dire sur vous puis vous en libérez. Et pour cela je vous recommande un suivi psychothérapeutique avec un(e) professionnel(le) formé(e).
En espérant que cette réponse aura pu vous être utile.
Prenez bien soin de vous
Elsa Banik
Psychologue clinicienne et Art-thérapeute
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Louisa
Les symptômes que vous décrivez sont de type obsessionnels et peuvent effectivement conduire à une forme de dépression par perte d'énergie psychique, celle-ci étant complètement absorbée par l'énergie à déployer pour lutter contre vos phobies.
Mais ces phobies sont la manifestation d'une angoisse profonde. Pour bien la comprendre il serait intéressant de retrouver l'événement ou la situation qui s'est produite à l'époque où ces symptômes sont apparus puisque vous n'avez pas toujours été comme ça. Je vous conseille vivement d'en parler à un psy. Votre état de quiétude intérieure est toujours là mais il n'arrive pas à s'exprimer parce que vos angoisses prennent tout et vous épuisent.
Ce serait utile d'en parler aussi à votre médecin traitant qui peut vous proposer un traitement permettant de diminuer les symptômes et d'aborder plus sereinement une psychothérapie.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Louisa
Dans ce que vous décrivez, je ressens vraiment une baisse d'estime de vous. Vous vous comparez alors que vous êtes singulière et unique et cette comparaison vous fait mal. Vous semblez focaliser sur le regard de l'autre et cela peut vous empêcher de vivre pleinement votre être. En effet, le regard de l'autre et la peur de mal faire peut vous maintenir dans une immobilité qui ne vous apporte aucune satisfaction. C'est comme si cela vous figeait, comme si vous n'aviez plus le droit d'être vous même et d'agir pleinement dans votre vie.
Un accompagnement thérapeutique peut vous aider à conscientiser ce que vous vivez lorsque vous vous dépressiez. Petit à petit vous serez guidée pour trouver des clés qui vous permettront de dépasser cet état. Vous êtes jeune et faire ce travail maintenant sera d'une grande aide pour la suite de votre vie.
Je me tiens à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche.
Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne ou en présentiel à Marseille 8ème
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 13 personnes
Bonjour Louisa,
Vous traversez sans aucun doute une phase de grande souffrance, où l'anxiété semble s'être installée, et figée.
Ce n'est pas une fatalité Louisa ; nous avons tous des peurs ; la peur "normale" est à notre service, et nous permet de rester vigilants aux évènements extérieurs. Quand elle devient chronique, qu'elle crée des angoisses, des phobies, et qu'elle nous empêche de vivre, c'est que quelque chose s'est déréglé. Cela peut engendrer comme dans votre cas de grandes souffrances, de l'isolement.
En thérapie, nous pouvons accueillir ces peurs, les traverser ensemble, observer comment elles fonctionnent, afin que, petit à petit, elles se dissolvent, vous permettant de retrouver votre liberté.
Prenez soin de vous Louisa.
Estelle Teillaud
Gestalt Thérapie, Coaching
En visio et en présentiel
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Louisa,
Les symptômes que vous décrivez indiquent que vous souffrez d'anxiété sociale (phobie sociale).
La pire des choses que vous pourriez faire, qui renforcerait à coup sûr cette phobie, serait de continuer d'éviter de sortir !
Ce que vous pouvez commencer à comprendre, c'est que votre difficulté vient de ce que vous pensez trop, et à mauvais escient. Je vous cite : "mon esprit est continuellement en surchauffe tellement je réfléchis". "Je me pose beaucoup de questions, je me dis que..."
Les troubles anxieux proviennent toujours d'un excès de pensées dysfonctionnelles (distorsions cognitives). Vous vous racontez en permanence des scénarios sur vous-même, sur les autres et sur le monde, mais qui ne sont pas la réalité.
Derrière ce mécanisme de protection se cache un grand besoin de contrôler l'inconnu qui vous fait peur (les autres, les situations, l'avenir, ce que pensent les autres, etc.). Il peut y avoir aussi une injonction de perfection (croyez-vous que vous devez être "parfaite" pour être aimée ?), ou un besoin de plaire à tout prix et à tout le monde (pour vous sentir aimée ?).
Si la pensée et la rationalisation sont très utiles pour élaborer un protocole et analyser/ordonner un ensemble de données dans un cadre limité (déchiffrer un mode d'emploi, décrire ou concevoir un processus reproductible...). en revanche, pour ce qui est des relations humaines et de la Vie en générale dans leur intelligence, leur richesse et leur complexité, elles échapperont toujours à toute tentative de contrôle et de comparaison. Chaque être humaine est unique, singulier, et suit son propre chemin, qui ne peut ressembler à celui d'autrui. Notre époque l'oublie trop souvent, en standardisant nos modes de vie. En vous comparant à autrui vous vous réduisez et vous vous limitez.
"Tout n'est pas perdu", bien au contraire ! Ce que vous pourriez apprendre, au cours d'une thérapie intégrative (TCCs + analytique + Psychocorporelle), c'est à savoir faire avec une part d'inconnu et d'imprévisible, sans pour autant fabriquer d'anxiété. Vous pourriez également renforcer votre estime de soi, sans vous soucier de ce qu'en pensent les autres, afin de vivre votre vie à votre rythme, sans vous compare, et d'épanouir vos Talents.
Bien à vous,
Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative (EmètAnalyse), thérapie systémique du couple et de la famille, coaching relationnel.
2 OCT. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Louisa,
J'ai lu votre message avec beaucoup d'attention et vous laissez clairement transparaitre un grand désarroi.
Vous aimeriez vivre différemment, oser aller vers les autres, renouer des liens mais votre cerveau vous diffuse quotidiennement une "propagande" : tu es en danger, tu es moins..., tu n'es pas assez..., tu ne sais pas... , tu as l'air..., tu ne peux pas ... etc...
Ne vous connaissant qu'au travers de votre message, je peux juste émettre l'hypothèse que vous êtes dans un état anxieux aigu et que votre cerveau est en alerte permanente. Vous avez besoin de retrouver un état de sécurité intérieur avec l'aide d'un(e) psychothérapeute. Il existe aujourd'hui de nombreuses techniques pour vous y aider rapidement.
Par ailleurs, vous avez besoin de retrouver la sensation de votre propre valeur. Vous semblez vous dévaloriser et vous doutez beaucoup de vous.
Je suis certains que vous pouvez rapidement retrouver une meilleure estime de vous et un état de sécurité, avec un bon accompagnement. ne restez pas seule face à cette situation.
Je reste à votre écoute,
Bien à vous,
Philippe MATHIAS
1 OCT. 2023
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Bonjour Louisa
Peut-être pourriez vous recontacter votre psychiatre ou consulter un médecin, si vous êtes en dépression, il pourra éventuellement vous prescrire un traitement, vous y gagneriez en confort de vie.
Pour autant ceci ne vous exonèrerait pas d'une travail thérapeutique. Vous laissez beaucoup trop de places à vos angoisses, elles ont un impact fort sur votre vie. Il est temps d'examiner cette relation qui vous lie à ces angoisses. La thérapie narrative vous invite à ce travail avec l'ambition de dissoudre cette relation. (Je vous engage à vous renseigner à son sujet)
Je peux vous accompagner dans ce travail si vous le désirez.
Je reste à votre disposition si vous souhaitiez approfondir cet échange, n'hésitez pas à me consulter.
1 OCT. 2023
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Bonjour Louisa
L'université ne doit pas vous effrayer. C'est très anonyme et des centaines d'autres jeunes filles doivent ressentir la même chose que vous. Gardez en tête vos cours, n'analysez pas toutes vos pensées (elles ne sont pas la réalité). Et puis même si vous vouliez sortir avec un grand chapeau rouge et un pantalon rayé vous faites ce que vous voulez !! :)
Aimez-vous et soyez indulgente avec vous même. La fac n'est ni un défilé de mode ni un concours de popularité. Vous êtes là pour apprendre. Le reste viendra tout seul.
Certaines filles seront plus jolies, plus populaires, sortiront tous les jours et n'iront pas au bout de l'année ou au contraire réussiront mais c'est leur vie, pas la vôtre. Gardez votre objectif en tête.
je suis à votre écoute si besoin en téléconsultation.
bien à vous
Charlotte
Psychologue du travail
Couple, Famille,
Développement personnel