Mon enfant refuse de grandir

Réalisée par Nina Lou · 6 nov. 2015 Psychothérapie

Ma fille de 5 ans me dit souvent qu'elle ne veut pas grandir pour ne pas mourir. Son grand père est décédé quand elle avait 4 ans et je sens qu'elle associe l'idée de grandir avec celle de mourir.


Comment puis-je lui expliquer que grandir ne veut pas dire mourir ? Est-ce normal qu'une enfant de son âge parle autant de la mort ?


Bernard Serez

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Meilleure réponse 12 NOV. 2015

Oui, il y a un deuil même chez le jeune enfant. Vous avez raison de lui dire que grandir ce n'est pas mourir, rajoutez qu'elle est jeune et la question ne se pose ni pour elle, ni pour vous.
La conscience de la mort est important, ça permet de comprendre les concepts de limite, de perte, les abstractions comme la soustraction et la division.

Dominique Cuny Psy sur Poissy

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10 NOV. 2015

Bonjour
votre enfant tente de s'approprier ce nouveau concept entré dans sa vie et qu'elle a peut être entendu associé à celui de vieillir à l'occasion de ces évènements?
Il faut surtout que vous puissiez entendre ses questions à elle et y répondre à votre façon. En tous cas entre ces étapes, il y a la vie!, à vous de lui dire ce qu'elle peut apporter?

Cordialement
Isabelle Thomas
psychologue psychanalyste

Isabelle Thomas Psy sur Paris

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9 NOV. 2015

Bonjour Nina Lou,

Les enfants n'ont pas conscience de la mort avant 2 ans.
Entre 2 ans et 6 ans, ils commencent à y penser mais n'en parlent pas forcément. Ainsi le décès d’un grand-parent est souvent le premier contact qu’a un enfant avec la mort. La perte d’un être cher peut être perturbante, dérangeante et même effrayante pour un enfant. Au travers du décès d'un grand parent par exemple, ils sont brutalement confrontés à la mort et ils réalisent désormais qu'il y a un début et une fin. Ils comprennent que la mort s’inscrit dans le cycle naturel de la vie, entraînant des questionnements sur la perte de ses propres parents et la sienne...
Ainsi légitimement pour eux, grandir et associer l'idée d'une séparation, ce qui les effraient.
Parfois, en tant que parent, étant tellement touché par le décès d'un être cher, qu'il est préférable de passer par un thérapeute pour travailler cette question de la mort avec les enfants qui se posent des questions.
Vous trouverez auprès des thérapies brèves (hypnose, systèmie, TCC, ...) un soutien rapide et efficace.

Cordialement

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7 NOV. 2015

Bonjour,

Il est normal que votre fille se pose des questions sur la mort.
C'est un âge ou l'on commence à prendre conscience de la mort ,donc de la séparation..
La mort de son grand-père lui a fait prendre conscience que la vie peut s'arrêter, que la mort peut la séparer des gens qu'elle aime.
Et à travers cette expérience, c'est la peur de perdre son papa et sa maman.
C'est peut être pour cela qu'elle ne veut plus grandir: pour que vous soyez immortel .

Il existe de nombreux livres pour enfants en bibliothèque qui leur explique le processus de la vie, la mort.

Vous pouvez lui expliquer avec vos mots que tout a un début et une fin, mais surtout rassurez la: grandir c'est vivre.

Mais si cela l'affecte vraiment, vous pouvez vous tournez vers une thérapie brève telle que la sophrologie qui est très efficace sur les enfants.

Restant à votre disposition.

Bien à vous.

Cécile Rathelot.
Sophrorelaxologue.

Cécile Rathelot Psy sur Roquevaire

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7 NOV. 2015

Bonjour Madame.
Il est tout à fait normal que votre fille se questionne sur la mort. Il est très bien qu'elle en parle et qu'elle puisse verbaliser toutes les craintes qui ont surgi suite au décès de son grand-père.
Elle voudrait ne plus grandir pour arrêter le temps et empêcher la mort d'arriver. Mais l'arrêt du temps, c'est la mort justement. Grandir, au contraire, c'est aller au devant de la vie, une vie qui va être encore bien longue et pleine de magnifiques découvertes avant qu'elle et ses parents n'arrivent à l'âge de son grand-père.

La mort peut avoir fait surgir en elle la crainte de la perte, la crainte de vous perdre et de se retrouver seule et abandonnée. Rassurez là à ce sujet.

Il est important aussi de lui parler de la façon dont vous avez vécu ce deuil. Elle a ressenti ou ressent encore votre souffrance, votre peine et moins vous aurez posé de mots dessus, plus elle en restera accablée, sans moyens de pouvoir le représenter. Parlez lui ouvertement avec vos mots à vous.

Bien cordialement,
Stéphanie Frémont
Psychologue et psychothérapeute

Stéphanie Fremont, Psychologue clinicienne - Psychothérapeute Psy sur Paris

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7 NOV. 2015

Bonjour,
La mort de son grand-père est une découverte pour votre enfant même si à 5 ans elle commençait à l'imaginer. Il est important de lui expliquer avec des mots simples que vous comprenez sa peine et la partager avec elle. Même si son grand-père ne reviendra pas, vous pensez fortement à lui et pourrez continuer à en parler avec elle. C'est de cette façon qu'il continuera à être près d'eux.Expliquez lui également que tout à une fin (les arbres, les fleurs, les animaux, les humains) mais qu'elle peut-être très lointaine. Expliquez lui que grandir est une chance pour découvrir et apprendre de nombreuses choses qui la rendront heureuse et rassurez là sur le fait que vous êtes là avec elle, que vous l'aimez.
Bien cordialement,

Evelyne Ridnik
Psychothérapeute Paris 9

Psychologue Ridnik Psy sur Paris

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7 NOV. 2015

Bonjour Nina Lou,

Généralement un enfant vers 3 ans à 5 ans, a une compréhension limitée de la mort, il commence à y penser mais n'en parle pas forcément. Le questionnement surgit au travers le décès d'un grand-parent par exemple. Il sait désormais qu'il y a un début et une fin.
Les enfants s’inquiètent également de savoir si vous, papa maman, ou d’autres êtres chers allez mourir. La mort implique l'idée d'une séparation, qui les effraient. Ainsi l'idée de ne pas vouloir grandir pour arrêter le temps qui passe répond à cette inquiétude.
Parfois, en tant que parents, nous sommes tellement touchés par le décès d'un de nos proches que parler de la mort reste un sujet sensible et chargé d'émotion. Ainsi pour aidez votre enfant à comprendre que la mort s’inscrit dans le cycle naturel de la vie, il parait préférable de demander le soutien d'un thérapeute. Vous trouverez auprès des thérapies brèves (hypnose, systémique, TCC...) un accompagnement rapide (1 ou 2 séances) efficace et structurant.

Cordialement,
Bernard Serez

Régine Monteil Psy sur La Bégude-de-Mazenc

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6 NOV. 2015

Bonjour,


Il est normal que les enfants parlent de la mort, c'est une des grandes énigmes de la vie, non ?

L'association mort/âge est effectivement peut-être en rapport avec ce qui lui a été dit lors de la mort de son grand-père. Peut-être lui a-t-on expliqué qu'il était mort parce très âgé.

Certes grandir/vieillir ne fait pas mourir mais déconnecter les deux ne suffit pas.

C'est à vous qu'il revient de parler de la mort dans un autre contexte. La mort concerne tout le monde et quelque soit l'âge. Elle nous concerne tous et tous les êtres vivants. Vous pouvez peut-être trouver des livres pour son âge qui évoquent le sujet. Il est important pour votre enfant que vous puissiez dire votre propre ressenti sur le sujet.

Cordialement,
Véronique de Lagausie

Anonyme-236321 Psy sur Toulouse

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6 NOV. 2015

Bonjour Nina,
Effectivement, vu votre énoncé, il est fort possible que votre enfant a fait cette association.

Les enfants sont très curieux, et son questionnement sur la mort est normal.

Maintenant reste à savoir comment cela se manifeste chez elle ? plus de tristesse ? de repli sur elle même ? avez remarqué des changements de comportements ?

Son questionnement revient-il très souvent ? ou ponctuellement ?

Dans le 2ème cas, vous pouvez lui expliquer naturellement les choses, il me semble qu'il y a des bouquins pour enfants qui expliquent cette étape de la mort.

Si vous la sentez perturbée par cette idée, vous pouvez vous faire aider.

L'hypnothérapie pour les enfants pour ce type de traumatisme est très efficace, en 1 ou 2 séances, cela peut être réglé.

Cordialement

Nathalie Follmann Psy sur Clichy

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