Voici mon histoire

Réalisée par Bigdill · 27 mai 2024 Aide psychologique

Quand j'étais enfant, durant presque toute ma scolarité, j'ai été perturbé par des terreurs nocturnes. Chaque soir, au moment de me coucher, j'angoissais puis pleurais en imaginant la mort de mes parents.
J'avais peur d'aller à l'école, non pas parce qu'on m'embêtait (car ça n'a jamais vraiment été le cas), mais parce qu'à l'idée de m'éloigner de ma maison, l'angoisse me prenait, comme au moment d'aller me coucher. Quand l'angoisse me prenait, je disais "maman, j'ai mal au ventre" jusqu'à ce que je l'entende se réveiller et me dire de venir. Je n'avais pas mal au ventre, j'avais simplement l'angoisse de les perdre qui arrivait.
Cela a commencé vers 7 ans et a duré jusqu'à peut-être 13 ans.
L'idée de passer du temps loin de ma mère me donnait cette impression de perdre du temps que je pourrais passer avec elle, ce qui m'a perturbé toute ma scolarité.
À ce sujet, je n'ai pas beaucoup travaillé à l'école et en troisième, on a voulu m'orienter en classe techno pour commencer directement un apprentissage, mais cela s'est avéré très rapidement un échec. J'ai fui dès les premiers jours tellement l'angoisse était forte d'être loin de l'environnement que je connaissais.
Je ne sais pas si ma mère avait senti cela, mais elle m'a trouvé un stage dans une pépinière de mon village. Lors du premier jour, je pensais que ça irait, mais toute l'après-midi, lorsque j'arrosais les plantes, je pensais au temps précieux que je perdais et que j’aurais pu passer avec ma mère, à ce qu'elle pouvait bien faire à ce moment, cela me rongeait littéralement à tel point que je me suis effondré dans la voiture devant mon employeur quand j'avais 15 ans, simulant par honte de ne pas avoir la bonne orientation et d’avoir été un peu forcé.
C'est en vieillissant que j'ai compris mon mal-être.
Au collège, je simulais de louper le bus pour pouvoir rester chez moi. En tant que jeune adolescent, j'ai pris conscience qu'il était trop tôt pour penser au pire et j'ai enfoui cette angoisse au plus profond de moi, ce qui m'a permis de cesser ce rituel la nuit vers 13 ans, mais j'étais quand même incapable de m'éloigner et j'ai continué à simuler de temps en temps de louper le bus pour rester avec ma mère, faire une longue marche avec elle et le chien, cuisiner ou rester avec elle devant ses programmes TV.
Cela a duré jusqu'à la négociation d'arrêter l'école à 16 ans.
J'étais comme libéré d'un poids car je pouvais louper le bus de manière plus régulière éviter ainsi une rumeur et me rapprocher d’elle.
Pourtant, socialement, j'étais devenu plutôt populaire, avec un ami, nous étions un peu les têtes d'affiche d'un groupe, vus comme des personnes fortes alors que ce n'était que d'apparence en ce qui me concerne.
Cependant, la popularité apporte des problèmes. Une rumeur sur moi, car j'ai refusé de sortir avec une fille populaire avec qui j’étais assez proche, a grossi dans mon collège de mes 13 ans à ma fin de scolarité, ma timidité m’a causé beaucoup de problème et j’ai refusé de nombreuses relations. Cela a accentué mon envie de louper ce bus car le regard des autres et les moqueries étaient maintenant constantes.
Je voyais pointer du doigt de plus en plus de groupes, les amis des amis, etc.
C'est devenu viral jusqu'à arriver à mes groupes d'amis proches, éloignant aussi mes amis, et chaque année cela recommençait.
Nouvelle année, nouvelle classe que je ne connaissais pas, je devenais à nouveau le bon copain, le garçon le plus vu et la rumeur arrivait aux oreilles de mes nouveaux amis que je voyais m'esquiver du jour au lendemain, voire ricaner dans leur coin en me regardant avec insistance. Moi, d'apparence dure, j'ai toujours fait semblant de rien voir car la vérité est que je n'avais pas le courage de court-circuiter cette rumeur. Personne n'a osé m'affronter et m'en parler clairement jamais, pas même ma meilleure amie et de toute manière cela m'arrangeait. D'ailleurs, je pense, sans avoir de réel souvenir (peut-être 2-3 personnes sans importance qui m'ont lancé un sous-entendu auquel j'avais répondu clairement pour stopper cette rumeur), que même si quelqu'un avait tâter le terrain pour m’en parler assez franchement, je me serais défilé pour ne pas qu'il aborde le sujet, car j'étais fragile et à fleur de peau. Cela me rongeait tout autant que d'imaginer la mort de mes parents.
Ma dernière année de collège, un collège voisin avait achevé sa construction, celui-ci était plus près de chez moi. J'ai été basculé automatiquement. Au début, je connaissais peu de monde, notamment dans la classe, étant en plus un redoublant de ma première sixième (je suis de fin d’année et j’avais un an de moins que la plupart) et passant de troisième techno à nouveau en classe ordinaire, on m’avait remis en quatrième feintant l’arrivée trop tardive pour la troisième… j'avais manqué environ 3 semaines, ce qui m’avait fait recommencer deux classes en soit.
Je suis devenu très proche de quelques personnes à nouveau et il y avait cette fille avec qui nous étions très amoureux, j'entretenais avec celle-ci un début de relation sans jamais que cela s'officialise par un baiser en public. J'étais timide maladif et elle était mon remède, car très dynamique et pleine de vie. Cependant, j'ai vu petit à petit recommencer les messes basses jusqu'à un groupe de filles de ma classe qui ont fini par dire à cette fille ce qui se disait dans le collège précèdent et propager à nouveau la rumeur de quelque chose de faux.
Celle-ci a contesté en classe lors d'un cours où elle n'était pas à côté de moi. Je l'ai entendue me défendre, mais la rumeur tenace, couplée à la timidité, a eu raison d'elle. Elle a fini par s'éloigner assez brutalement du jour au lendemain, mais sans aucune méchanceté.
Cela a précipité ma déscolarisation. J'aimais beaucoup ces premiers mois, j'avais même plus de 16 ans sans finalement quitter l’école et cette rumeur a fait à nouveau son chemin. Toute la classe était à nouveau dans les messes basses, les moqueries et l'éloignement. J'ai donc arrêté l'école.
Beaucoup d'élèves ayant propagé cette rumeur dans mon village, où il y avait des jeunes allant aussi dans les mêmes établissements, bref, comprenez que je me suis isolé chez moi pratiquement jusqu'à l'âge de passer le permis. Me contentant de longues promenades en famille et me réfugiant sur un PC fraîchement acheté au début d'Internet, celui-ci représentait vraiment une échappatoire où je ne pensais à rien.
Avant cela j'étais un enfant tout le temps dehors, qu'il neige ou qu'il pleuve, à arpenter les villages en groupes, à faire des cabanes, du vélo, jouer aux billes, aux pogs… jusqu'à l'âge de 13 ans.
Mais tout cela a eu raison de moi, cumulé avec le déménagement d'un bon ami qui, même à distance, a aussi eu vent de ma rumeur et m'a tourné le dos, pour vous dire l’impact de celle-ci. C'était allé jusque dans mon cercle familial. Bref, je suis devenu un geek, je me suis réfugié dans le jeu jusqu’au début de mes 30 ans au moins, j'ai perdu très fortement confiance en moi, j'étais très timide. J'avais encore deux-trois amis d'enfance qui venaient le week-end, mais j'étais énormément avec ma famille à me balader ou sur mon PC.
Durant toutes ces années quand mes amis m’invitaient à des soirées je refusais et même quand j’allais dans des parcs ou au cinéma avec eux c’était pour leur faire plaisir car je n’avais aucun plaisir à être avec quelqu’un d’autre que mes parents.
Souvent, on me disait : "Toi, tu es bien seul, je ne sais pas comment tu fais, tu as de la chance." Mais la vérité, c'est que mon monde était mes parents. Quand ils partaient en vacances, je commençais à me sentir très seul parfois.
Revenons à 18 ans lorsque j'ai passé le permis, mon moniteur, en instance de divorce, était le genre de personne à freiner sec, te regarder sèchement et te dire : "Mais tu es un malade, un danger public." Bref, je ne dis pas que cela vient de ça, mais j'ai un problème avec la conduite. Je suis incapable de rouler en ville, j'ai toujours l'impression que je vais faire n'importe quoi avec la signalisation et j'ai toujours évité de conduire, Même si, par période, je me forçais à me motiver pour avancer dans la vie et à conduire dans la campagne, je retournais rapidement à mes habitudes, ce qui a renforcé l'affection que j'ai pour mes parents. Étant donné que mon père m'a toujours emmené aux rendez-vous importants et m’ont toujours facilité cette vie délicate.
C'est seulement vers 25-28 ans que je lui demandais au moins de rester dans la voiture une fois sur place.
J'avais également comme passion la musculation, tenant cette passion du sport de mon père qui avait quelques appareils. Depuis mes 15 ans, je pratiquais chez moi, mais à 19 ans, quand j'arrivais enfin à relativiser sur la rumeur et ignorer le regard des autres, je me suis abîmé, semble-t-il, le nerf d'Arnold dans la nuque. J'avais le cou bloqué, sans pouvoir tourner la tête de mes 19 à 27 ans, ce qui m'a empêché d'exercer mes passions comme le sport ou la cuisine. Je réessayais régulièrement, mais j'étais bloqué ensuite et c'était très tendu. Bref, le kiné m'a dit que c'était de pire en pire après une dizaine de séances de kiné, et accusant le coup, il a décidé d'arrêter. Le traitement myorelaxant que j’avais trouvé fut interdit et c'est le seul qui me permettait de tourner légèrement la nuque et d'avoir moins de tremblements. Alors, j'ai suivi de nombreux conseils durant des années : opération des dents de sagesse, ostéopathe, changement de chaise et d'oreiller. Cette douleur et raideur m'ont libéré à 27 ans. Une douleur qui m'a tellement bloqué que je ne pouvais pas avoir de vie sentimentale dans cet état. Je me souviens encore avoir quitté le cinéma en pleine séance à cause de cette douleur quand j'avais pris sur moi à 24 ans pour aller voir une fille avec qui je m'étais lié sur internet, bref, quand cette douleur est partie et malgré quelques séquelles aujourd'hui, si je reste longtemps debout à cuisiner par exemple, j'avais retrouvé goût à la vie à 27 ans. J'étais plein d'ambition, je jardinai, je cuisinais, je reprenais le sport, mais rien n'a changé quant à la confiance en moi que je n'avais pas et tout ce que cela a engendré socialement. Même en ayant conscience, en disant par exemple à ma mère qu'il faut que je conduise, que je me force sinon je ne ferai jamais rien, je n'arrivais pas. Je le faisais quelques fois, toujours hors de la ville, et rien pendant plusieurs mois... Je sortais au cinéma de temps à autre, mais mon frère, avec qui nous avions ces amis en commun, conduisait et gérait tout.
À 30 ans, j'étais encore dans cette situation, à me renfermer sur internet avec un ami depuis mes 23 ans sur des jeux en ligne. Mes parents nous engueulaient les premières années où on a quitté l'école (mon frère a quitté avec le bac mais lui a toujours été très dynamique et a fait sa vie, il a toujours quitté la maison facilement et ma plus grande sœur a toujours été distante, d’ailleurs depuis peu ils sont parties assez loin tous les deux), mais ils ont fini par abandonner et puis ils se sont résolus avec moi en voyant mes problèmes et en étant démunis face à cela (conduite, timidité…). Ma mère m'a souvent dit, « j'aimerais tellement que tu fasses ta vie, hélas, je ne suis pas éternelle, je m'inquiète » et j'ai plusieurs fois essayé, notamment à 31 ans où je me suis inscrit à une formation dans l'informatique, mais je ne sais pas, j'avais cette angoisse encore d'éloignement et ce problème de conduite… et puis mes amis faisant leur vie, notamment celui avec qui je me réfugiais sur les jeux. À 32 ans, je me suis trouvé seul, avec également un ras-le-bol des jeux.
J'ai depuis tenté de me remettre, il y a eu le covid, mon frère est revenu 2 ans avant de refaire sa vie, moi, à 34 ans, plein de bonnes intentions et pour faire plaisir à mes parents et les rendre fier, en plus de prendre conscience sur le moment de mon âge, je me suis inscrit à une formation en ligne dans l’informatique.
J'ai pratiqué l'entièreté et ai validé tous les projets avec succès, oui, mais voilà, il fallait valider celle-ci par un stage, et j'étais prêt à faire le trajet une ou deux fois avec mon père, pour ensuite le faire seul, sauf que je n'ai trouvé que des choses itinérantes où il fallait se déplacer dans la région quotidiennement, ce qui est inconcevable avec mes angoisses. En plus, je n'ai pas eu de réponse aux demandes qui pouvaient me convenir, ce qui m'a découragé au seul moment où je prenais le dessus vers 34 ans. Maintenant, j'ai 3 ans de plus, je sors une fois tous les 3 mois, je suis très isolé, mon frère et ma sœur ont déménagé loin, mes parents, moi et notre petit ange de 10 ans une petit jack russel) vieillissons, mais au-delà de ça, depuis octobre 2023, mes 36 ans, mon père a été touché par un cancer et j'avais fui cette idée de les perdre en me réfugiant dans mon monde d'internet, et me convaincant à chaque année de plus pour eux, qu’ils étaient encore jeunes. À 60 ans, il y a 10 ans, je me disais, bon ça va, non, ils seront vieux à 65 ans et je me cachais derrière cela, à 65 non, je me disais à nouveau ça va, ils n'ont pas 70, mais maintenant, depuis son cancer à 69 ans et le fait que mon père vieillit très mal, ainsi que notre chienne qu'on adore qui a fait ses 10 ans, bref, toute mes angoisses que j’avais enfouies vers 13 ans sont là de nouveau, toutes les angoisses que j'avais enfouies pour vivre heureux, même si enfermé, heureux car j'étais avec ma seule raison d'exister, mes parents. Mais quotidiennement, depuis quelques mois, je fais face à l'image de leur mort, ce que j'anticipais chaque soir à 7 ans déjà, est maintenant là, chaque jour est maintenant pire que le suivant, je sais que je me dirige toujours vers le pire. J'ai toujours été un grand nostalgique à parler sans cesse du passé et vouloir y retourner, là j'angoisse. J'écris ce texte pendant une crise, crise que j'ai souvent depuis l'annonce de son cancer, crise qui sont de pire en pire tellement la nostalgie règne dans cette maison, tellement toutes les discussions sont orientées sur le passé.
J'écris ce texte car j'aimerais savoir ce qui cloche, pourquoi j'ai toujours été comme ça, pourquoi je n'ai jamais pu avancer. Pourquoi, si j'imagine une seconde rencontrer quelqu'un, j'ai la boule au ventre et l'impression de les abandonner et surtout l'impression que je voudrais revenir et qu'il m'est impossible de trouver mieux, d'être mieux qu'avec eux. Les voir vieillir me brise le cœur et maintenant je ne peux plus rien enfouir en moi car je le vis quotidiennement.
Ma mère me fait souvent part de sa peur de la mort et du néant, quotidiennement elle me rappelle que ça passe trop vite en se remémorant quelques souvenirs.
Elle est souvent triste de voir que jusqu'à la fin de sa vie, elle ne sera pratiquement plus entourée. Elle passe toutes les fêtes, comme hier celle des mères, isolée avec moi et mon père. Encore hier, mon père disait heureusement que "[mon prénom]" est là, sinon on serait seuls, phrase répétée très souvent.. Cela me bouleverse étant nostalgique maladif, je suis moi-même toujours à rechercher une odeur, une sensation, quelque chose du passé, de mon enfance pendant des moments ou le silence règne. J'ai toujours été à ce même titre très conservateur, que ce soit avec le village, la maison, les objets ou les programmes de jeunesse. J'ai tellement aimé la vie malgré tout cela, mais je le dois uniquement à mes parents qui m'ont aidé. Je sais que des mauvais parents auraient sans doute été l'idéal pour moi et sans doute la seule solution, mais d'un côté, qui dit que je n'aurais pas été suicidaire adolescent avec l'accumulation des problèmes et la faiblesse de la jeunesse.
Quand elle me fait part de ses angoisses, je ne dis rien, mais ça m'angoisse encore plus, moi qui suis déjà constamment dans mes souvenirs. Je lui dis qu'elle vivra 100 ans, qu'il y a peut-être un "après". Bref, je fais de mon mieux. On cogite aussi sur la vie après notre petite chienne, le vide dans la maison, le fait que vu leur âge ce sera la dernière... Bref, il n'y a plus rien de positif quand on pense à l'avenir. Je n'arrive plus du tout à trouver d'astuces comme j'ai fait jusqu'à 35 ans. Je ne sais plus quoi faire, je n'en peux plus. J'ai bien essayé de faire ma vie en imaginant que l'amour d'une femme ou d'un enfant pourrait changer cela. Oui, et puis il y a aussi eu un souci de santé qui a débuté 24 ans qui m'a freiné car apporté un gros complexe. Mais dans ma situation et avec toute cette accumulation, c'est compliqué et maintenant ça semble trop tard.
De plus, j'ai cette angoisse de vivre sans pouvoir montrer ce que j'ai accompli ou fait à ma mère. Enfin, c'est compliqué à expliquer, mais juste imaginer que mon enfant ne connaisse pas sa grand-mère car c'est trop tard, ça m'angoisse.
Depuis pas mal d'années, j'ai aussi été très conservateur et surtout procrastinateur. J'ai accumulé du travail et de l'entreposage sur mon PC, sur plusieurs dossiers qui peuvent paraître futiles : musique, photos familiales, jeux rétro (nostalgie de mon enfance). J'ai tellement entrepris de choses que je n'en ai fini aucune. Tout le temps, je me dis que ça me bloque, car sans finir une chose, je n'arrive pas à entreprendre une autre. Par exemple, laisser des tas de choses de classification. Et autre chose m'empêche psychologiquement de faire du sport. Alors le soir, je me dis que demain, il faut vraiment que je finisse ça, car je n'avance pas. Et soit je ne le fais pas, soit je commence et m'arrête à nouveau pendant plusieurs mois. Et je vais accumuler plein de choses que je souhaite finir avant d'entreprendre quelque chose de réel. De mes peut-être 28 ans à aujourd'hui, sans avancer, et cela est encore lié à ma nostalgie, car il s'agit de choses liées au passé que je veux conserver, comme pour préparer l'avenir et revivre ces moments que j'ai tant aimés et que j'ai perdus.
À titre d'exemple, un jour j'ai téléchargé une vieille musique que ma sœur écoutait à fond dans sa chambre pendant que je jouais sur un vieil ordinateur en bas dans la grande salle près de mes parents. Ayant des souvenirs intacts et très forts où je me souvenais des vêtements portés et parfois même du repas du jour, son odeur, ou même de la discussion, je cherchais à revivre certains instants et celui-ci était à portée de main alors j’ai relancé ce jeu tout en écoutant cette musique.
Bref je suis constamment bloqué dans le passé et ma mémoire est très forte alors cela ne m’aide pas.
J'aimerais vraiment savoir pourquoi je suis comme ça.
Désolé d'avoir écrit un texte si long, mais je n'ai jamais parlé à qui que ce soit, ni même à mes parents, du plus gros de ce texte.
J'ai essayé de détailler un peu ma vie, le pourquoi du comment.
Peut-être ne suis-je pas le seul à avoir ce genre de problème même si à ce point j'en doute.

Merci de m'avoir lu.

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