ESPT, l'état de stress post-traumatique

Résultats du test

• 0-7 : improbable

Les personnes qui ont obtenu le même score que vous à ce test sur l'état de stress post-traumatique (ESPT) ont rarement un ESPT. Bien qu'il soit possible que vous souffriez de certaines caractéristiques associées à ce trouble, il est peu probable que vous l'ayez.

• 8-13 : possible

Les personnes ayant obtenu un score similaire à ce test sur l'état de stress post-traumatique (ESPT) peuvent parfois se rapporter au diagnostic d'ESPT. Lorsque les symptômes de l'ESPT sont à ce niveau, ils peuvent impacter le quotidien de la personne, rendant des activités normales (comme le travail ou l'école) plus difficiles que pour les autres. Rester concentré et attentif sur ses tâches peut parfois être compliqué pour les personnes qui ont obtenu ce score.

• 14-27 : nombreux symptômes de l'ESPT

Les personnes ayant obtenu un score similaire au vôtre à ce test sur l'état de stress post-traumatique (ESPT) se retrouvent souvent dans le diagnostic de l'EPST. Lorsque les symptômes de l'EPST sont à ce point sévère, ils ont tendance à impacter le quotidien, rendant des activités basiques (comme le travail ou l'école) très complexes. Rester attentif et concentré sur une tâche peut être extrêmement compliqué pour les personnes ayant obtenu ce score.

Qu'est-ce que l'état de stress post-traumatique ?

Le trouble de stress post-traumatique est une réaction psychologique consécutive à une situation durant laquelle l'intégrité physique ou psychologique du patient, ou celle de son entourage, a été menacée ou effectivement atteinte.

Les capacités d'adaptation (comment faire face) du sujet sont débordées. La réaction immédiate à l'événement aura été traduite par une peur intense, par un sentiment d'impuissance ou par un sentiment d'horreur.

La fréquence et l’intensité des symptômes peuvent varier dans le temps. La durée des symptômes est également variable :

• ESPT aigu (les symptômes persistent moins de trois mois) ;
• ESPT chronique (les symptômes persistent trois mois ou plus) ;
• ESPT avec survenue différée (au moins six mois se sont écoulés entre l’événement traumatique et le début des symptômes).

Quand survient-il ?

L'ESPT peut se développer après avoir vécu un évènement potentiellement traumatisant, bien plus fort qu'un stress typique. Les évènements qui mènent à un ESPT incluent, mais ne sont pas limités à :

• Agression violente
• Catastrophes naturelles ou causées par l'humain
• Attentat
• Accident
• Combat/guerre
• Autres formes de violence.

L'exposition à des évènements de ce type est de plus en plus répandue. D'ailleurs, près de la moitié des adultes des États-Unis vivra au moins une expérience traumatisante dans sa vie, même si la majorité ne développera pas d'ESPT. L'ESPT impactera de manière significative le quotidien de la personne.

Il est important de comprendre qu’un stress post traumatique se développe uniquement si l’impact émotionnel n’est pas exprimé verbalement juste après l’évènement traumatisant. D’où l’importance de verbaliser et d’évacuer les émotions en parlant du choc vécu, comme après des attentats où s’organisent les cellules d’urgence psychologiques permettant aux individus de verbaliser leurs émotions.

À quoi ressemble l'ESPT ?

L'état de stress post-traumatique peut être considéré en tant que tel lorsque les symptômes paralysent la vie quotidienne. Une personne souffrant d'ESPT peut se sentir très bien un instant, puis revivre soudainement l'évènement traumatique l'instant d'après, on parle alors de surassociation aux images, aux bruits vécus lors du traumatisme ce qui amène souvent à des symptômes anxieux, crise de panique, trouble dépressif. Le plus souvent, l’ESPT se manifestera dans des cauchemars à répétition souvent pendant de longues années s’il n’est pas pris en charge.

La prévalence vie entière du stress post-traumatique est estimée à 5-6% chez les hommes et 10-14% chez les femmes aux USA, alors qu'elle est estimée entre 1 et 3% en Europe. Les violences sexuelles et viols font que les femmes vivent plus fréquemment des traumatismes que les hommes, c'est pourquoi le nombre de femmes souffrant d'ESPT est plus élevé.

Comment l'ESPT affecte-t-il la vie quotidienne ?

La personne qui a vécu ou a été témoin d'un évènement impliquant blessure, mort ou menace envers le bien-être physique de quelqu'un, et a eu une réponse d'impuissance, de peur intense ou d'horreur.

L'ESPT est un syndrome très précis, diagnostiqué selon des caractéristiques précises.     

La personne doit présenter plusieurs des symptômes suivants :

• Cauchemars, flashbacks, hallucinations, ou détresse intense 
• Évitement des pensées, émotions ou conversations associées à l'évènement
• Évitement des personnes, lieux ou activités qui peuvent rappeler l'évènement
• Difficultés à se souvenir de certains aspects de l'évènement
• Sentiment de détachement par rapport aux autres
• Gamme des émotions réduite (réduction notamment des émotions positives)
• Troubles du sommeil ou difficultés à s'endormir
• Perte de la concentration
• Hypervigilance
• Distorsions cogntives persistantes
• État émotionnel négatif persistant (crainte, horreur, colère, culpabilité)
• Reáction de sursaut exagéré

Signes de l'ESPT

Selon les critères diagnostiques du DSM-5, ces symptômes sont de quatre types :

• la reviviscence
• l'évitement
• les altérations négatives persistantes dans les cognitions et l'humeur
• l'hyper-réactivité

Bien que les critères de diagnostic de l'état de stress post-traumatique soient clairs, il existe des signes additionnels qui peuvent suggérer l'ESPT, tels que :

• Comportement auto-destructeur, comme la toxicomanie, ou trouble du comportement
• Difficulté à maintenir des relations proches
• Entendre ou voir des choses qui ne sont pas là (symptômes dissociatifs)
• Trouble panique
• Trouble dépressif majeur

Les personnes déjà sensibles ou vulnérables souffrant d'ESPT peuvent aussi développer : 

• Agoraphobie 
• Trouble obsessionnel-compulsif
• Phobie sociale
• Phobie spécifique
• Troubles de somatisation (symptômes physiques sans origine médicale)
• Suicide.

L'état de stress post-traumatique chez l'enfant

Un ESPT pour enfants de moins de 6 ans sera vécu de manière légèrement différente. Ils pourront avoir des réactions de stress post-traumatique similaires à des troubles de l'attachement et seront violemment affectés par la réponse de leurs parents au stress.

Chez les enfants âgés de plus de 6 ans, il peut s'agir d'un jeu répétitif dans lequel des thèmes ou des aspects de l'événement traumatique sont exprimés.

Chez l’enfant de plus de 6 ans comme chez l’adulte,  l’ESPT se manifestera par des cauchemars récurrents, et/ou divers troubles du comportement.

Pour dépasser l'état de stress post-traumatique, cliquez ici pour lire l'article.

Photos : Shutterstock

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