Attachement évitant/dismissive avoidant - négligence épouse FIV
Bonjour, je vous écris car je me sens vidée de l'intérieur et inquiète de l'avenir. J'ai 42 ans et je suis mariée depuis mes 40 ans à un homme qui se présentait comme quelqu'un de très attentionné, conciliant un peu faible de personnalité, mais surtout qui a une maladie génétique transmissible à 50 % dont sa fille ainée est atteinte (à l'époque le diagnostic n'était pas posé), et en sachant qu'il est divorcé avec 2 enfants une fille de 18/19 ans et un garçon de 12/13 ans. Quand il m'a révèle sa maladie et en sachant que je voulais des enfants, j'ai d'abord demandé un break car le risque était trop élevé et ensuite j'ai commencé à investiguer sur la FIV. Ce fut un long parcours du combattant car c'est une FIV avec DPI à l'étranger qu'il faut, le DPI n'étant pas disponible en France. J'ai bcp été moteur dans tout ce travail et lui en suiveur exécuteur et parfois je devais le pousser car ça n'avançait pas. Je me blesse un mois avant le mariage (rupture du ligament croisé) et notre mariage a failli capoter parce que sa fille au départ ne voulait pas fournir son prélèvement sanguin pour le DPI. Je prends l'initiative de passer par un conseiller conjugal et au final on se marie, 7 mois après et en sachant que je vivais une situation difficile au travail avec du harcèlement, vient le moment de la ponction. Toute la semaine avant, il est avec son fils dont il assure la garde et ne passe pas me voir parce qu'il est à 45 KM alors que par le passé il passait me voir même trop (avant qu'on emmènage ensemble mais il a gardé sa maison à 45km pour son fils quand il en a la garde 1 weekend sur 2 et une partie des vacances). J'étais un peu tendue et avec les hormones et le stress de l'inconnu cela n'aide pas. Ensuite je découvre que l'hopital n'a pas prévu l'anesthésie générale je lui en parle stressée et il me répond il existe l'anesthésie locale et là je tombe de ma chaise...Il veut que je souffre ou quoi? En sachant que c'est quelqu'un qui par exemple a besoin que je l'accompagne chez le dentiste...On a une grosse dispute, et il me crie au téléphone c'est terminé. Je pleure toutes les larmes de mon corps. Je finis par faire la ponction sous anesthésie mais je suis écoeurée et blessée. De retour, je demande un break et il ne prend plus de mes nouvelles alors que je venais de faire une intervention et je lui annonce que je pars à l'étranger pour ma mère malade. 3 semaines se passent sans le moindre coup de fil jusqu'à ce que je l'appelle en pleurs car ma mère me donne des soucis et ne veut pas faire ses analyses. On se revoit la dernière semaine de vacances et il me promet de faire des efforts et de travailler sur lui et il me dit qu'il regrette son comportement. Malheureusement la FIV ne marche pas. Ensuite 2ème FIV, la veille du départ à l'étranger, il m'informe qu'il doit monter un bureau chez sa fille malade alors que c'est notre weekend et que c'est une urgence et qu'il n'y a rien à faire. On devait prendre la retour à 2h du matin et je devais faire le menage dans mon appart et lui dans le notre pour pouvoir se coucher avant de prendre la route. Je rentre à 17h passées il vient d'arriver et a peine commencé, je m'énerve et à nouveau on part tous les deux fâchés, échec de la FIV. 3ème FIV, là je venais de perdre mon emploi où j'avais dû signer une rupture conventionnelle pour une raison tout à fait injuste, et j'étais encore sous le choc et la semaine avant la FIV, il avait la garde de son fils et c'était en plus la semaine de la saint valentin (mardi 14 février). En partant il me promet qu'il allait passer me voir et je n'ai pas voulu lui mettre la pression en pensant qu'il était en vacances de un avec son fils et donc pas en train de travailler comme la 1ère fois, et de deux il avait tiré les leçons de la 1ère FIV. Malheureusement ce ne fut pas le cas, ce fut la pire, et bien qu'il sache que j'étais déjà fragilisée par la perte du job, l'échec des précédentes FIV, le lundi de la semaine avant la ponction, sans prévenir, il vient avec son fils qu'il veut laisser dans l'appart seul pour qu'on aille à mon rdv échographie, et tout est ouvert dans l'appart, il y a aussi des ordonnances médicales qui n'ont pas été rangées bref...je n'apprécie pas qu'il ne prévienne pas et je lui ai dit que je vais partir seule finalement il me dépose mais je lui demande de repartir directement et de récupérer son fils et que j'allais rentrer seule. Et ensuite on a une grosse discussion au tel, le soir mais il me fait comprendre en gros que la présence et le soutien que je demande la semaine avant la ponction ne sont pas possibles car il doit rester avec son fils et là j'éclate je lui ai dit la date de la ponction est connue de longue date, tu aurais pu penser à plein de choses, à l'envoyer en colonie de vacances, (il gagne bien sa vie), à le laisser de temps en temps avec une nounou, mais il refuse tout et me laisse stresser seule...Aucun contact si ce n'est m'emmener en larmes à une autre écho et 1 rdv psy quasiment jusqu'au jour de la ponction qui a lieu 1 jour après la fin de la garde. On va voir un psy mais il est mou et je ne pense pas qu'il comprenne son profil, je vois bien qu'à ce rythme les choses ne vont pas avancer...Arrivent au bout d'un mois les résultats de la FIV qui sont les pires, et en même temps cette fois j'étais en colère toute une semaine au lieu de 2 jours ou de la veille...je ne suis pas étonnée, et je me dis pourquoi il n'essaie pas de mettre toutes les chances de notre côté pour que cette fiv réussisse en sachant que j'ai déjà du faire le deuil de tomber enceinte naturellement, que j'ai accepté ses contraintes d'absence 1 weekend sur 2 et une partie des vacances, mais que j'attends une attention et une organisation spéciale lorsque ces vacances ou ce weekend tombent pendant le process de FIV. Mais je comprends désormais que ce sujet n'est pas la priorité, et qu'il ne veut rien changer à ses habitudes. J'ai même découvert chez le psy sa date de fin de congés dont je n'étais même pas au courant. En fait on ne fait pas équipe, moi j'ai fait d'énormes concessions mais lui n'est pas prêt à adapter ses contraintes quand je suis en process de FIV c'est à moi de m'adapter toujours, ce que je refuse désormais. C'est trop lourd et ma frustration augmente de plus en plus. 1 semaine après les mauvais résultats et en sachant en plus le manque de tact des médecins qui rejettent quasiment tout sur mon âge, j'ai une grosse dispute avec lui et je lui demande de trouver une solution à cette situation que je ne supporte plus. J'ai menacé de partir si on n'arrive à rien d'ici le matin. Je souffrais intérieurement, et lui était froid insensible, avec ses écouteurs dans les oreilles il refusait de parler quasiment et en sachant que pendant la semaine on a eu deux échanges avec une thérapeute de couple, mais ce qu'il disait ne faisait que me blesser davantage et notamment d'affirmer que le stress n'avait aucun impact sur les résultats et que les médecins l'avaient dit (les médecins robots qui ne tiennent pas compte du stress chronique que je ressentais). J'ai essayé cette nuit dans une dernière tentative de vulnérabilité et de pédagogie de lui expliquer que je ne le rendais pas coupable à 100% de l'échec, mais que compte tenu des mauvaises conditions dans lesquelles les fiv se sont déroulées 3 fois, on ne pouvait pas exclure l'impact du stress, même s'il est difficile à chiffrer, et que je ne comprenais pas pourquoi il n'en tenait pas compte en sachant que pendant ce process j'ai besoin de compter sur lui car je me sens en fragilité physique et émotionnelle. Il n'a pas pipé mot, aucune réaction, donc visiblement il ne pouvait pas satisfaire ma demande... et comme j'avais indiqué, tôt le matin, je suis sortie avec des valises et me suis réinstallée dans mon appart. Il ne m'a ni retenue ni demandé de mes nouvelles pendant 3 semaines si ce n'est un petit message de bonne fête plat (de ceux qu'on envoie à des connaissances). Je suis partie et revenue de l'étranger pour aller mieux, il n'était même pas au courant et j'ai cette fois ci était suffisamment forte pour ne pas briser le no contact si ce n'est pour répondre de manière très neutre à son message de bonne fête. Malheureusement j'avais loué mon appart pour près d'un mois à compter de cette semaine et j'ai été obligée de revenir dans notre appart, malgré moi et là depuis près d'une semaine, on vit à nouveau comme des étrangers, et le soir il m'arrive de ne pas trouver le sommeil et de le maudire pour cette négativité. Je n'ai rien demandé d'extraordinaire, je me suis pliée en 4 et au final voilà le résultat. Il me reste une dernière FIV à faire, normalement j'aurai pu la lancer le mois précédent, je ne l'ai pas fait et là ce mois ci j'ai commencé sans conviction et il n'est même pas au courant, et d'ailleurs il n'ouvre même pas le sujet et c'est moi qui fait tout le boulot (recherche sur les compléments alimentaires, efforts sur ce que je mange, prise de sang, rdv planifiés...). De toute façon on se dit juste bjr bon app et bonne nuit, je cuisine pour moi et j'ai fait mes propres courses. Je l'ignore car je ne digère toujours pas son comportement et lui n'a pas pris une seule initiative pour résoudre le problème, à croire que tout vient de moi. Si j'avais encore la trentaine, j'aurai demandé le divorce, car je me sens trahie alors que tout était clair dès le départ et que je ne l'ai pas forcé à me faire un enfant, mais sa passivité agressivité, sa négligence, manque d'égards et d'empathie ont tué les sentiments et je reste juste pour mon projet d'enfant mais c'est dur. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi insensible et froid et passif que lui. Je me suis renseignée et vu qu'il se rapprochait du dismissive avoidant. C'est épuisant, rageant de vivre avec ce type de personnes et maintenant je n'ai plus confiance, car je connais bien les cycles de lune de miel, puis de retrait au moment où j'en ai le plus besoin. Je ne veux plus me laisser endormir, je suis en hyper vigilance mais c'est dur. J'aimerai bien savoir si avec un tel profil il y a une chance qu'il puisse évoluer car c'est qqn de têtu (par exemple je lui conseille de retirer le sucre du thé parce que sa glycémie atteint la limite supérieure, il refuse). Je ne ressens plus rien, si ce n'est de la frustration, mais je ne veux plus me comporter en sauveur. J'ai donné mais j'ai l'impression d'avoir reçu des miettes, et qui ne cherche pas mon intérêt, comme moi j'ai essaie de concilier le sien avec le mien. Mais j'ai vraiment envie d'être maman et le temps joue contre moi, et je ne peux pas prendre un sperme de donneur pour des raisons éthiques... Merci d'avance pour votre lecture et conseils. Comment je peux gérer cette 4ème FIV, comment me protéger et y a t il un espoir ou c'est une cause perdue? Je ne sais plus comment me comporter...Lui trouve que j'ai trop de sautes d'humeur, pourtant je lui explique à chaque fois le pourquoi et surtout avec toutes ces épreuves et là j'ai travaillé sur moi, je ne dis plus rien mais lui a t il a travaillé sur lui? Visiblement non. Je précise aussi que je n'ai aucun souci avec ses enfants que quand on se voit tout se passe bien (la fille est déjà étudiante et habite seule), et on s'était mis d'accord qu'il aille à sa maison à 45 KM quand il a la garde de son fils car aussi à proximité de la maison de la maman), mais il me fait toujours sentir que je suis la dernière roue du carrosse, ne s'inquiète jamais pour moi, alors qu'on a parlé de cela avant le mariage et je lui avais demandé s'il était capable de faire la part des choses. Le problème ce ne sont pas les enfants c'est lui, et je me demande même si la 1ère femme n'a pas demandé le divorce à cause de ses traits de caractère...