Consultation de couple ou pas ?

Bonsoir,

J'ai une question qui tourne dans ma tête et je n'arrive pas encore à savoir.
J'ai rencontré mon ex compagnon fin octobre.
Nous nous sommes mis en couple 3 semaines après tombés amoureux fous l'un de l'autre. Nous sommes resté un mois ensemble.
Au bout de 15 jours, il a eu souvent des mains baladeuses malgré mes non. Je l'ai quitté mais nous étions chez lui à 3 heures du matin et j'étais bloqué sans pouvoir bouger. Il a beaucoup pleuré et m'a dit qu'il avait conscience en s'excusant. Je lui ai dis à ce moment-ci que ses excuses n'avaient pas de poids s'il recommençait.
Il a fait des efforts et c'est aller de mieux en plus même. Et je me suis sentis vraiment libre dans l'intimité à ce moment-là.

Et puis il y a quelques jours, ça a recommencé plus fort.
Après que j'ai refusé quelque chose qui me demandait en préliminaire n'ayant pas envie à ce moment-là. Ensuite j'ai sentis sa pression silencieuse (lui se tortillant dans le lit).
Même les calins affectueux étaient source de tension. J'avais refusé sa main dans la mienne alors que selon lui je n' 'acceptait que d'être contre lui et non sa main+contre lui. Et ensuite j'ai tenté de m'endormir quand j'ai sentis mes doigts être léchés d'une manière très sensuelle. J'ai grogné et il s'est éloigné au bout du lit.

Le lendemain matin je lui en ai parlé sans réaliser vraiment la portée de ses actions.
Je suis submergé par plusieurs problèmes personnels dont un décès depuis quelques semaines. Et j'ai craqué le soir même pour diverses choses dans ses bras.

Le lendemain après avoir appelé une plateforme contre les violences faites aux femmes notamment, je l'ai quitté par texto ne pouvant même pas lui parler oralement.
Il s'est excuse. J'ai péter un plomb car je ne savais plus qui j'avais en face de moi ayant peur de tout. J'ai appelé entre autre le 15 vu un psychiatre d'urgence et là j'ai accepté une hospitalisation de courte durée afin de me reposée et de me sécuriser.

J'ai entre temps dis à mon ex copain que c'était bien finit car il n'avait pas l'air de comprendre, et que ce n'était pas acceptable du tout ce qu'il avait fait à maintes reprises et que cela me rassurerai de le revoir dans le cas où lui -même se faisait aidé par quelqu'un militant contre les violences. Il m'a dit qu'il le ferait pour se faire pardonnerez. Mais c'est un chemin tellement personnel. Et cela je lui ai redis plusieurs fois.

Je lui ai reparlé après quelques jours au téléphone ensuite, m'affirmant davantage en restant sur mes positions. Plusieurs personnes m'ont conseillés que le travail se fasse seul
d'autres à 2. Nous ne sommes plus en couple et j'ai eu très peur. J'ai besoin de concret pour lui refaire peu à peu confiance s'il l'a mérite.

Ce soir quelques heures après une reprise de contact téléphonique par orale de ce midi, je suis revenue vers lui pour lui dire que j'étais triste, que moi aussi mon amoureux me manquait et que j'espérait vraiment qu'il me rejoigne sur le même chemin que moi.

J'ai peur d'être trop insistante là pour le coup.
Je veux lui laisser le temps. Il ne nous en laisse pas non plus. Et je suis perdue aussi. J'essaye de penser avec mon coeur, et d'agir avec ma tête. Me protéger est indispensable et vitale. Je n'ai aucun contrôle sur ce qu'il souhaite faire. Il me dit se rendre compte que son comportement est horrible, qu'il veut s'améliorer.
C'est un homme qui a beaucoup de qualités. Et dans les autres domaines tout était bien.

Je me pose les questions suivantes :

Une dame de la plateforme m'a dit qu'un cercle de violence s'installait. Et m'a demandé ce que je voulais faire.
Sur le coup, je me suis dis le quitter. Je ne peux revenir avec lui comme ça, ni être pote avec lui ni qu'il me réconforte comme ce soir.

Est-ce que la consultation (sil le désire) est efficace à 2 ?
Est-ce que l'investissement est aussi fort ?
Est-ce qu'un délai de réflexion est judicieux de lui donner pour qu'il réfléchisse à ce qu'il compte faire ?
Ou comment est-ce que je peux savoir si je suis dans le déni ?

Merci pour les tartines de mots que vous venez de lire.
Cordialement,

Eléonore