Traumatisme, maladie & vie d'adulte - Qui consulter pour avancer ?

(Précision : quand bien même ma contribution à cette question semblerait pertinente ,
merci de NE PLUS me "liker".
A un certain moment, cela peut donner l'impression d'une compétition dans le "likage"
qui pourrait laisser supposer que j'en suis l'auteur... or telle n'est pas mon intention !!!)

Bonjour Monsieur,

Les traumatismes (ou les événements vécus comme des traumatismes) ont eu certainement des retentissements importants sur votre vie, mais chacun d'entre nous est le "résultat" des héritages génétiques (personnalité) et transgénérationnels (histoire familiale) sur lesquels viennent agir le contexte familial, social, culturel, historique...

Etant donné la "liste" des problèmes que vous avez identifiés comme étant les votre... je pense que le mieux serait de choisir (ici ou ailleurs) un-e psy dont la présentation vous parle, rencontrer la personne, et... si vous vous sentez bien avec elle vous engager dans une thérapie qui, petit à petit, et pas sans aucune peine (les remises en questions et les prise de conscience peuvent faire parfois un peu mal..., mais c'est pour aller mieux durablement ensuite) vous permettra de changer de comportement et de points de vue sur vous même et sur la vie en général.

Une thérapie de type psycho-dynamique (d'inspiration analytique, sans être une psychanalyse proprement dite) me semble la plus adaptée.
Prenez le temps de lire sur le sujet, de demander conseils autour de vous (à votre psychiatre, votre médecin traitant, amis...) pour faire votre choix de thérapeute : en réalité c'est plus la personnalité du thérapeute et la qualité de la relation qui soignent.

Je vous souhaite de vous donner le temps et les moyens d'aller bien et de vivre mieux avec vous même et les autres.
sp

Bonjour,
tout d’abord je remarque que tant sur le fond que sur la forme, vous présentez votre mal-être de manière claire, nette et structurée...autrement dit, dans une approche rationnelle, analytique.
On a envie de vous dire : « où est le lâcher-prise émotionnel dans tout ça ? ».
Je pense que dans un premier temps et conformément à votre capacité d’analyse, une approche verbale, vous permettrait de laisser s’exprimer les "mots" qui ont pu être contenus jusqu’alors. Dans le même temps des émotions viendront de toute façon alléger les "maux" enkystés dans le passé.
Si nécessaire, avec le - la même psy, un ou une autre, des méthodes de lâcher-prise vous aideraient à vous approprier des outils vous permettant de prendre de la distance par rapport à tout ce qui aura pu émerger durant ces échanges.
Bien entendu, le lien que vous établirez avec votre ou vos thérapeutes, sera pour une bonne part dans votre mieux-être.
N’hésitez pas à vous renseigner, à poser des questions, à faire part de vos doutes….vous êtes sujet de votre vie et non objet d’une thérapie.
Cordialement à vous

Bonjour,

Il y a beaucoup de choses dans ce que vous dites.
Le burnout, tout d'abord, est la plupart du temps lié à une illusion de fusion, c'est à dire la pensée inconsciente qui consiste à croire que les relations fonctionnent sur le principe de la réciprocité et qu'en donnant, on va recevoir ce dont on a besoin. On se décharge ainsi sur l'autre de la responsabilité de nos propres besoins.

Cela se manifeste le plus souvent dans le couple (et il est donc fort probable que cela induise des situations de reproche et d'incompréhension dans votre couple), mais cela peut se vérifier dans toutes les relations, y compris la relation au travail. Je donne beaucoup en espérant obtenir de la reconnaissance (par exemple) et si ça ne vient pas, comme je n'ai pas identifié mes besoins, je me nie pour avoir l'approbation de l'autre, et je redouble d'efforts sans écouter les signaux intérieurs, physiques et psychologiques… Jusqu'à épuisement.

Vous parlez d'états dépressifs cycliques. La dépression vient nous ôter nos illusions. Si on s'y accroche, alors, elle revient. La fusion est sans doute une des plus grosses illusions que vous aurez à dépasser dans votre vie car elle touche aux enjeux existentiels et représente un déni de la solitude et potentiellement de la mort.

Les traumatismes de votre enfance n'ont pas de lien avec vos états dépressifs, selon moi. Ils n'en sont en tout cas probablement pas la cause mais des déclencheurs ou plutôt des révélateurs de ce qui mérite votre attention et qui est sans doute moins ostensible.

Les traumatismes se soignent très facilement mais ce serait une erreur à mon sens de se focaliser sur cela pour vous aider à avancer même si ce n'est bien évidemment pas à négliger. Lorsque notre esprit nous amène à nous focaliser sur une seule chose, qu'il s'agisse d'un traumatisme, de TOC, de pensées obsessionnelles, d'une addiction, c'est très souvent parce qu'il veut détourner notre attention d'une réalité qui lui fait peur.

La confiance en soi est composée de trois pôles :
- l'estime de soi, c'est la relation qu'on entretien avec soi-même, l'importance qu'on s'accorde. C'est la conscience de ses forces et l'acceptation de ses limites, sans jugement. C'est aussi l'acceptation de ses émotions et de ses modes de raisonnements. C'est ici que se jouent votre négativité et votre colère. Votre négativité tient sans doute à une image biaisée de vous-même et votre colère à des jugements que vous portez sur vous ou sur le monde tout autant qu'à un rejet de cette même colère, qui la renforce.

- l'affirmation de soi, c'est la relation aux autres, la capacité à s'affirmer de manière authentique dans un lien sans craindre d'être jugé ou sans avoir peur de déranger, de blesser ou même de perdre l'autre. C'est ici que se jouent vos difficultés relationnelles, votre peur de l'engagement, car peur d'être étouffé par l'autre sans doute, votre difficulté à créer des liens si votre estime de vous-même est faible car peur du jugement, de la comparaison, etc.

- la confiance en ses capacités, c'est le rapport à l'action, le sentiment de compétence nécessaire pour agir et concrétiser un projet, quel qu'il soit, c'est aussi la capacité à envisager le futur sereinement. C'est ici que se jouent votre difficulté à prendre des décisions (par peur des conséquences avec une difficulté à se projeter dans un avenir serein), votre apathie, etc.

Chacun de ces points peut se travailler dans la relation de confiance avec la personne que vous choisirez pour vous accompagner. Et c'est le lien avec cette personne qui vous permettra d'intérioriser de la sécurité intérieure nécessaire à la transformation et à l'acceptation de la réalité.

Je reste à votre écoute si vous le souhaitez. Vous pouvez m'écrire ou m'appeler, je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.

Boris Amiot

bonjour,
je suis touché par votre témoignage car je peux y retrouver ce que j'ai pu traverser quelques années auparavant. Vous semblez avoir besoin d'aide, d'avantage que de conseils ou d'une réponse. Je vous invite à consulter mon site internet, peut etre y trouverez vous des pistes de consultation qui pourront vous parler. Il est affiché sur mon profil sur ce site ou alors il suffit de taper mon nom sur internet.
vous souhaitant tout le meilleur possible
Xavier LACAVA

John Snow bonjour,

Une thérapie IFS (Internal Family Systems) est en capacité de prendre en charge des traumatismes lié à l'enfance. Lorsque l'enfant ne reçoit pas le soutient, l'amour, l'attention, la sécurité... dont tout enfant à besoin il peut se crée alors des traumatismes, une douleur émotionnelle liée à son vécu qui reste une blessure ouverte car non prise en charge sur le moment par l'entourage. Comme on est bien fait on a un système intérieur d'auto défense, des protecteurs intérieurs qui viennent protéger les parts blessées pour éviter qu'elles souffrent de nouveau. On peut ainsi observer des stratégies d'évitement, des empêchements à créer du lien, des états colériques... Si les protecteurs ont la bonne intention de protéger les parts traumatisées, ils les maintiennent malgré eux dans leur douleurs avec leurs stratégies parfois extrêmes. L'intention de l'IFS est de prendre en compte, de comprendre le mécanisme de protection, pour quand la confiance est là accéder aux traumatismes pour les soigner de leur douleur. Tout cela se fait en douceur, sans forcer et dans le respect du système intérieur de la personne.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l'IFS, n'hésitez pas à me contacter je suis à votre écoute, bien cordialement.

Anne Auffret
Thérapeute IFS, Sophrologue, CNV, justice restaurative
Gestion du stress, des émotions, anxiété, dépression, deuil, conflits intérieurs...
https://www.psychologue.net/articles/ifs-un-modele-psychotherapeutique-novateur
https://www.psychologue.net/articles/du-conflit-interieur-vers-le-dialogue-interieur

Bonjour "John Snow",

Ce qui fait avancer en thérapie c'est la qualité du lien que vous établirez avec votre thérapeute et sa posture, quelle que soit l'outil ou la "technique" utilisée.
Il est donc impossible de vous dire quel "spécialiste" vous conviendrait le mieux, d'une part pare que vous ne précisez pas la nature de vos "traumas" d'enfance, et d'autre part parce que ce que vous vous êtes raconté sur ces traumas et la manière dont vous vous êtes structuré à partir de ce discours, est plus important que les événements eux-mêmes.
La solution ne viendra donc pas de l'extérieur mais de l'intérieur, avec l'aide d'un(e) psychothérapeute qui vous aidera à cheminer construire ce nouveau regard sur vous-même ( estime de soi).

Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, thérapie systémique du couple et de la famille, hypnose.

Bonjour,
Suite à votre demande, tous les praticiens qui vous répondront pourront vous dire que c'est leur approche la meilleure, moi la première...
Regardez mon profil et vous jugerez de la pertinence de mon approche qui n'est pas analytique, c'est à dire une thérapie uniquement verbale, mais vous offre des techniques de régulation émotionnelle entre autres...

Restant à votre écoute,
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative et holistique

Bonjour,

Comprendre son histoire, éclairer les zones d'ombre permet de mieux comprendre ce qui nous arrive.

Remonter dans le temps et faire face à nos manques, à nos traumatismes n'ai pas toujours très agréable.

Pourtant cette démarche permet de se libérer de certains poids et de s'apaiser réellement .

Une analyse est tout à fait adaptée à votre problématique. Je préconise cinq séances pour faire un premier point.

Prendre le temps de trouver une personne avec qui vous vous sentez en confiance pour aborder ces sujets intimes est essentiel.

Vous pouvez contacter deux ou trois personnes avant de faire votre choix .

Vous demander si vous préférez un homme ou une femme.

Si vous préférez aller dans son cabinet ou échanger en ligne.

Décider de commencer un travail d'introspection est courageux, prenez le temps de vous sentir dans les meilleures conditions pour l'entreprendre.

Si vous le souhaitez vous pouvez me contacter pour en parler plus longuement.

Bonjour John snow.

Une thérapie analytique vous permettrait de comprendre si ce trauma est à 'l'origine de vos problèmes actuels. C'est une thérapie qui permet de se libérer du passé et des conflits et blocages inconscients. C'est une méthode de libération par la parole et l'analyse. Cela va aider aussi à libérer tous les affects associés au trauma.

Quoiqu'il en soit si cela revient c'est qu'il y a quelque chose à libérer. Qu'avez vous ressentit par rapport à ce trauma ? Quels sont les émotions et les pensées profondes derriere ? Avez vous verbalisé cet évènement avec quelqu'un ?

De plus un coaching vous permettrait de booster votre confiance en vous et apprendre à gérer vos émotions.

Je suis à votre écoute si besoin.

Mathieu PERE ESCAMPS (Psychopraticien et Coach).

Bonjour,
Vous vous posez pas mal de questions ,mais savoir ,comprendre, ne peut vous aider à aller mieux . Si vous comprenez par exemple pourquoi vous avez une grippe cela vous aidera t il à ne plus en ressentir les symptômes ?
Vous comprenez tout ce qui ne va pas en vous ,il faut donc comme vous le pensez très bien vous faire accompagner . Vous pouvez allez voir un psychothérapeute ,un psychologue ou un psychanalyste . Le psychiatre ,certes ,donne des médicaments mais leur effet étant provisoire , ils sont toujours à renouveler . Il vous faut une thérapie régulière durant laquelle vous pouvez être à même d'aborder les problèmes de fond .
Cependant ,le choix entre ses 3 psys doit rester le votre ,ils sont tous très valables ,mais ne faites pas comme certains : aller de l'un à l'autre est une façon de ne jamais vraiment consulter .
Excellent travail
Bien cordialement à vous

Bonjour John
Merci de votre confiance.
Vous avez réussi à recevoir une aide médicamenteuse, maintenant vous souhaitez faire une psychothérapie pour vous en sortir psychologiquement. Plusieurs d'entre nous sont à même de vous accompagner. Je suis Gestalt-thérapeute et ma méthode est tout-à-fait adaptée à vos difficultés. Peut-être prenez le temps de regarder mon site personnel.
C'est avec plaisir que je vous accompagne vers plus de bonheur et de positivité (présentiel ou distanciel)
Bien cordialement
Inès AVOT