Est-il possible d'aimer la dépression?

Bonjour,
Connaissez vous le "spleen" décrit par Beaudelaire, notamment dans son recueil "les fleurs du mal" ?
C'est probablement ce que vous expérimentez en ce moment, cette mélancolie qui vous est devenue comme une compagne. A l'adolescence, c'est assez fréquent, les changements hormonaux ont une incidence sur l'humeur.
Cela dit, il y a peut-être des causes profondes à explorer, dans ce cas il faudrait vous faire aider pour les identifier.
Par ailleurs, peut-être pourriez vous, vous aussi, comme les artistes? exprimer ces sentiments dans une activité artistique : écriture, dessin, musique etc....
Je consulte en présentiel ou par visioconférence.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Bonjour,
Rassurez-vous, vous n'êtes pas "maso" parce-que vous "aimez" la dépression. Quand on n'est pas bien dans sa peau, il est courant de ne pas rechercher le contact, de vouloir rester dans sa coquille. Il y a donc une double sensation: le "bien-être, le confort" à rester chez soi loin des autres, et l'envie de s'en sortir, de voir du monde pour se distraire de son mal être. Dans la dépression, on n'a plus accès à ses besoins, ce qui est normal pour les personnes qui vont bien semble insurmontable pour nous, les sensations du corps qui sont le moteur de l'action d'aller vers les autres ne sont pas là.
Vous avez écrit sur notre site, cela exprime votre désir d'aller mieux, de faire quelque chose pour sortir de cet état et je vous en félicite. Cependant, consulter un thérapeute pourrait vous aider à changer certaines croyances qui vous empêchent sûrement de vous mettre en mouvement. Ainsi, je suis interpellée quand je lis "toutes ces personnes imaginent que la dépression est un jeu, une mode". Les personnes que j'accompagne n'ont pas ce ressenti, il vous est propre. Par ailleurs, la honte, le dégoût que vous évoquez ne vous permettent pas d'aller mieux car pour aller mieux il faut s'aimer et cela s'apprend.
Je suis à votre écoute si vous souhaitez échanger plus longuement en présentiel ou en visio.
Marie-Laure PASSEREL, thérapie relationnelle et humaniste.

Bonjour Misida,
bravo de nous avoir écrit car je sens bien que cela n'est pas évident pour vous.
D'une certaine manière oui c'est normal car naturellement nous nous adaptons et intégrons un mode de vie par habitude (bonne ou mauvaise)
Si vous n'avez pas d'intérêt à changer vous ne changerez pas.

Afin de sortir de votre état, il va falloir :
1) Vous faire vivre un état qui présente bien plus d'avantage à changer que de rester comme vous êtes
2) Travailler son état d'esprit afin de transformer votre état de penser

Si vous avez des questions je reste à votre disposition
Philip Gmehlin
Coach & praticien en hypnose

Bonjour,
Votre message est un ambigu, vous pouvez éprouvez ce besoin de vous faire plaindre et d'apprécier ce sentiment dépressif, mais je doute quand même que l'on puisse "aimer la dépression". Je pense surtout qu'il ne s'agit pas d'une dépression, mais une difficulté à faire face à votre vie, à trouver votre place, ...
Vous pouvez toujours consulter votre généraliste et lui faire part de ce que vous éprouvez.

Espérant vous avoir aider,
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative & holistique

Bonjour,

C'est très lucide ce que tu dis!
En effet, tout le monde n'est pas prêt à guérir, tout le monde ne se soigne pas, tout le monde n'en à pas envie, ne s'en sens pas la force!
Moi même j'ai l'habitude de dire je ne peux aider seulement ceux et celles qui veulent déjà s'aider eux même.
La dépression rend souvent égotique, un égo cherche à l'extérieur des failles comme des solutions.
Si déjà tu cherches en toi - même et que tu te rends compte de tes propres mécanismes qui t'empêchent d'être toi-même, ces mécanismes en toi qui ne sont pas là pour te rendre service c'est que tu identifies cet égo justement.
Et bonne nouvelle c'est par là la voie de la guérison! ;)

En hypnose , on peut identifier et avec l'accord e ton inconscient remettre dans un bon sens l'usage de ton égo, en nettoyant les peurs et autres pensées limitantes qui ne nous appartiennent pas très souvent.

Si ce que je te dis raisonne en toi , hésite pas à me contacter par téléphone.

Sarah AL SHAKURA
Thérapies Brèves - Hypnose x Magnétisme
Psycho-énergétique
Session en Visio x Presentiel

Bonjour Jeune Fille,

Je ne pense pas que vous soyez « en dépression »…, que vous n’aurez pas l’énergie de cacher si c’était le cas.
Vous êtes probablement d’humeur pas très joyeuse, voir triste par moment.
À votre âge il y a beaucoup de désillusions et de craintes qui peuvent être déprimantes.
La vraie dépression empêche de sortir de son lit, d’aller à l’école, de sortir…

Il est possible que cet état de « tristesse » amène plus d’attention de la part des autres, ou vous donne « la permission » de ne pas faire ce que vous n’aimez pas spécialement faire ?!
Ou alors vous vous sentez plus « intéressante », un peu « différente » en affichant un air pensif et pas gai ?!

Si vous ressentez vraiment un malaise par rapport à votre état et vous voulez comprendre à quoi il est lié et d’où vient l’impression d’être « maso »…, allez quand même parler à un-e thérapeute qui vous aidera aussi à vous en sortir.
sp

Bonjour Misida.

Merci pour votre question qui pourra sans doute intéresser d'autres personnes.
C'est très bien de savoir que vous êtes une ado car cela nous éclaire sur le fait que vous êtes à la fois dans une recherche et une construction d'identité et à la fois dans la confrontation de plus en plus grande à la réalité du monde.

Ainsi la dépression, vos états d'âme, vos humeurs peuvent se mêler au regard que vous avez sur le monde et qui définit la personne que vous êtes.

Ce n'est pas la dépression que vous aimez, c'est vous-même que vous commencer à apprendre à aimer, pour votre individualité naissante et pour les valeurs que vous commencez à découvrir et cela peut se faire par une certaine distanciation au monde.

Vous avez besoin d'apprendre à vous connaître plus encore, à vous aimer, à faire la distinction entre ce que vous êtes et ce que vous ressentez, car vous n'êtes pas vos émotions. Et allez bien, aller mieux, ne fera pas de vous une moins belle personne, bien au contraire.

Soyez douce avec vous même aimez vous telle que vous êtes et si l'inconfort devient trop grand, alors ne restez pas seule avec ce que vous ressentez, sollicitez de l'aide. Vous avez tout à fait le droit d'être heureuse et c'est très certainement loin d'être aussi inaccessible que vous l'imaginez.

Je reste à votre écoute.

Très belle journée à vous.

Boris Amiot

Bonjour Misida ! Il n'y a aucune honte à vivre de la dépression. La dépression est présente car il y a un décalage entre l'imaginaire et la réalité et notamment à l'adolescence. Le jeune adolescent sort d'un idéal avec la relation de ses parents et de ses entourages. Il prend alors conscience de ses ressenties par rapport au monde extérieur. Le monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur. Ce qui veut dire que ce que tu ressens par rapport aux comportements des autres n'est que le reflet de tes ressentis qui sont enfouis en toi.

Par exemple, si tu ressens de la peur, le monde extérieur te fera peur. C'est le début de la compréhension de soi. je t'invite à accepter au plus profond de toi ce que tu traverses et tu verras tes ressentis s'effaceront d'eux-mêmes. Quand tu seras plus grande, tu pourras libérer tes blessures émotionnelles de ta tendre enfance. La dépression est reliée à un sentiment de vide émotionnel. Je donne un cours ce soir sur les blessures invisibles, je t'y invite. Je vais donner une technique qui permet de s'équilibrer lorsque l'on ressent un vide émotionnel. Je suis à ton écoute. Cordialement, Jonathan Desjours - Coach et thérapeute de l'inconscient.

Bonjour Misida,

Tout d’abord bravo pour votre lucidité, il n’est pas aisé de reconnaître que l’on peut « se complaire » dans un état négatif.
C’est une grande problématique de la plupart des maladies, il y a une formule bénéfices inconscients qui fait que finalement on reste dans cet état .

L’adolescence, en plus, est une période particulière de la vie, où des mouvements dépressifs font partie du processus, dans la plupart des cas.

Le jour où vous le ressentirez comme gênant, où votre besoin de comprendre ce qui se passe en vous sera plus fort, n’hésitez pas à consulter un psychothérapeute.

Je reste à votre écoute si vous souhaitez approfondir ces questions.

Anne-Claire Plantey
Psychanalyse active / coaching positif

Bonjour

Le fait de rester dans cet état de mal être vous procure paradoxalement un bénéfice. Avez vous cherché à identifier ce qui pourrait l'alimenter? N'ayez pas de dégoût envers vous même et osez en parler avec vos parents pour casser ce cercle vicieux. Si le sujet vous semble délicat à aborder avec eux, il existe d'autres solutions, comme votre médecin traitant ou des centres familiaux qui pourront vous accueillir sans jugement et en toute confidentialité.

Je reste à votre écoute si besoin.

Bien à vous

Virginie AUGIAS
Thérapeute et coach en développement personnel et professionnel
Consultations en ligne ou à mon cabinet

Bonjour Misida,

C'est déjà très courageux de parler de ce qui vous perturbe aussi profondément.
Vous êtes probablement déprimée mais pas dépressive. La dépression est une maladie grave qui nécessite une prise en charge psychiatrique et souvent médicamenteuse. Cependant cet état de déprime vous fait broyer du noir et en même temps vous réjouit comme si cela était une marque de distinction par rapport à vos camarades.
L'adolescence est une période de vie complexe où énergie biologique et psychique vous submergent et vous font un peu perdre le tête. Vous vous cherchez et vous ne savez pas quel chemin sera le bon.

Cependant si votre état ne s'améliore pas, il faut en parler à vos parents et voir un médecin qui diagnostiquera ce qui vous arrive et peut être aurez-vous besoin alors d'un soutien psychologique de façon à comprendre pourquoi vous vous plaisez à "avoir mal" et à aller de l'avant.

Je reste à votre écoute,

Edith Entringer

Bonjour,

Comment vous y prenez vous?
Qu’est ce qui fait que vous appréciez cet état?
Comment faites vous pour toujours y revenir?
Avez vous déjà interrogé votre histoire familiale pour voir si la dépression est un positionnement habituel?

À mon avis, il faut entretenir certains schémas neuronaux pour se maintenir en dépression et il serait important de comprendre les motivations inconscientes qui vous maintiennent dans cet état.

Il serait intéressant pour vous de reprendre gout à la vie en commençant par des petits bonheurs et plaisirs du quotidien, afin de petit à petit changer ses schémas répétitifs négatifs.

Restant à votre écoute
Bien à vous
Marjorie Lugari

Bonjour à vous,

N'ayez pas peur. Il n'y a pas de diagnostic à faire.
Vous avez une souffrance, elle essaye de s'exprimer.. En vous mettant dans une forme de dépression comme vous le dites. C'est votre dépression, votre blessure à vous, et tant quelle ne sera pas légitimée elle existera. Elle devient inconsciemment votre amie votre source d'existence. Vous avez peur de vous en séparer car elle devient un bénéfice secondaire, et grâce à elle vous pouvez vous positionner dans votre vie d'une certaine manière. En quelque sorte elle vous permet bien des possibilités...(douceur et bienveillance) .
Ces possibilités sont parfois bien cachées, bien enfouies car notre mental est souvent pernicieux , il aime les complications, les exagérations, après tout c'est un créateur à sa manière bien sur !
Toutefois cela se retourne toujours contre nous, un jour ou un autre.
Je sollicite votre curiosité afin d'aller chercher les réponses dans votre histoire, personnelle, familiale, les réponses qui vous permettrons d'être vrai pour vous même et votre vie future.
"La connaissance de soi" - "L'expansion de conscience, sont des outil efficaces, formidables, qui répondent à votre demande. Je vous invite à vous renseigner. A participer à un stage sui changera votre vie.
Je reste à votre écoute; Cordialement. Christine LORIJON.

Bonjour Misida
Oui cela est possible, mais "aimer" est-il vraiment le bon mot!
Je pense qu'il est parfois difficile de sortir de la dépression, et ça semble être votre cas. Je ne pense pas que vous aimez aller mal, mais que vous n'avez pas la force d'aller de l'avant. Votre médecin peut vous prescrire un antidépresseur adapté à votre forme de dépression, mais surtout faites en parallèle une psychothérapie pour soigner votre malheur, qui prend racine dans votre histoire.
Sinon, sans un accompagnement thérapeutique, la dépression va revenir.
Bien cordialement
Inès AVOT