Jeux sexuels entre frère et soeur

Bonjour madame
Vous avez réagi tout à fait bien à l'époque
Vous leur en avez reparlé. N'insistez pas, au risque de créer un problème. Comme vous le dites, ce n'est pas si inquiétant car ils étaient très jeunes.
Laissez les prendre l'initiative de vous en reparler, s'ils en ont besoin, mais ne l'évoquez plus.
Bien cordialement Inès Avot

Vous offrez le témoignage d'une théorie sexuelle infantile plutôt originale que vos enfants ont trouvée à l'époque pour tenter de répondre à cette énigme sexuelle.

La réaction que vous avez eue à l'époque était tout à fait appropriée.

La période de latence survient en général autour de 7 ans. C'est une période où l'enfant semble orienter ses questions et investir de nouveaux domaines de savoirs. C'est une période de sublimation. Les plaisirs et théories que l'enfant a pu trouver jusqu'ici deviennent gênants, s'associent à une sorte de déplaisir, un sentiment désagréable, oui une gêne, et l'enfant peut chercher à réprimer ce sentiment embarrassant. C'est pourquoi cette période de latence est généralement propice au refoulement : ranger dans un placard quelque chose qui nous gêne un peu trop produit un soulagement. Cela ne veut pas dire que ça n'existe pas : c'est là, bien rangé, à sa place et c'est suffisant. Ce qui est refoulé fera retour quand ce sera le moment.

Sous cet angle, il n'est pas surprenant que votre fille n'ait pas trop l'envie de parler de ce souvenir. Vous avez une préoccupation là où elle ne semble pas tracassée.

Votre fils quant à lui a ouvert d'autres questions aujourd'hui et ce souvenir permet de mesurer sa dialectique en matière de sexualité. Vous pouvez peut-être traduire votre interrogation sur d'éventuelles conséquences psychologiques plutôt en terme de moment dialectique actuel de votre fils concernant l'énigme sexuelle. Ce qui se dégage à première lecture de cette ouverture et de l'inquiétude de votre fils, c'est l'angoisse. Angoisse du sexe, de l'autre sexe, articulée autour de cette question éminemment cruciale qu'est le consentement. Accompagnez-le tranquillement comme vous l'avez fait jusqu'ici.

Peut-être une vie ne saurait suffire à débrouiller pour soi complètement cette énigme, mais cette énigme est intrinsèque de l'être humain et donc est affaire de toutes et tous.

Bien à vous,

Bonjour,
Il n'y a pas de réaction "parfaite" face à ce type de situation (beaucoup plus fréquente que vous ne le pensez). Vous avez bien réagi en leur en parlant sans les gronder. La "leçon" semble entendue pour votre fils qui a cette peur d'avoir blessé sa sœur : c'est bien le signe d'une prise de conscience. Il aura peut-être besoin d'être rassuré : s'il vous en reparlait vous pourriez lui dire qu'il n'avait que 9 ans et qu'à cet âge on n'a pas encore le discernement d'un adulte.
Quant à votre fille, il est normal qu'elle ne veuille pas vous parler de ce qui touche à son intimité : si vous ne remarquez pas de réticence à l'égard de son frère, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Et si jamais un blocage se révélait plus tard, il serait encore temps de le lever (je suis confrontée régulièrement à cela en consultation).
Je consulte en présentiel ou par visioconférence. Merci de me contacter avant de vous inscrire sur l’agenda de la plateforme.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Bonjour,

Je rejoins la réponse de Chantal Michel, inutile de gronder les enfants car la curiosité de nos corps est normale et saine à un jeune âge. Et les enfants sont des éponges donc votre vécu- face à cette situation ou à une situation similaire que vous auriez vécu vous même - est important pour ne pas induire quoi que ce soit de plus... Vous semblez en être consciente c'est bien.. :-)

Vous semblez et restez cependant, Choquée et bien inquiète par cet événement ... Ce qui serait intéressant de mieux connaitre ... si cela fait Echo pour vous à qq chose ... ou non...
Il y a t il d'autres situations que vous associez à cette situation ou que vous ressentez comme liée ... ? ou que vous craigniez vous ... ?

Le consentement, est un sujet que vous abordez et qui est important en effet ... votre fils reconnaît avoir peur d'avoir forcé qq chose sans s'en rendre compte ... Nous pouvons que le féliciter de ce doute ...et l'aider à se soulager pour ne pas porter trop de culpabilité .. car même si tel est le cas (rien n'est sur, ce n'était peut-être qu'un jeu léger ) .. il faut mieux chercher à comprendre ce qui auraient pousser à agir ainsi - c'est à dire les Empreintes de nous parents avons laissé ...
Cette réponse est certainement bien incomplète ... elle soulève de nouvelles questions ...

Bien à vous
Delphine Royer, psychologue clinicienne

Bonjour,
Je comprends votre inquiétude car on parle de plus en plus d'inceste et de protéger les enfants des abus sexuels. Et c'est tant mieux car ils sont encore trop nombreux. Mais cela génère aussi beaucoup de peur là où il n'y a pas lieu d'y en avoir.
Entre 3 et 6 ans (votre fils était à la limite de cette période mais sans doute encore dedans), c’est l’âge où l’enfant découvre la différence entre les sexes. C’est aussi l’âge de ce qu'on appelle communément le "touche-pipi". L’enfant découvre qu’il a du plaisir quand il se touche le sexe. C’est une zone de plaisir mais ce n’est pas sexuel, comme nous pouvons l'entendre, nous, adultes. C'est de la découverte et ça rassure aussi.
Vous pouvez donc vous rassurer et rassurer vos enfant en leur disant que ça n'est pas anormal à cet âge-là, et à votre fils qu'il n'a sans doute pas forcé sa sœur. De plus, vous avez très bien réagi en ne les grondant pas et en leur expliquant que ce genre de pratique était interdite. il est important de ne pas rendre tabou la sexualité, en leur disant que c'est normal de ressentir du plaisir quand on se touche le sexe, mais que ça doit se faire seul, dans l'intimité. Il existe un livre très bien fait sur le sujet qui s'intitule "mon corps m'appartient" d'Isabelle et Margot Filliozat et qui peut être lu dès 7 ans.
N'hésitez pas à prendre RdV si vous avez besoin de soutien parental.

Bonne journée,

Bahia Bedjaoui
Psychopraticienne et coach parental

Bonjour,
L'important de se sensibiliser vos enfants à la sexualité. Leur apprendre, leur parler, les faire jouer et les éduquer dans ce sens. Toutes tentatives de réprimandes, gronder, punir seront vouer à l'échec. Pire, vous pouvez en faire de profonds nécrosés de culpabilité.
Par ailleurs, c'est effectivement l'âge ou cela se développe par curiosité.
Je vous offre la possibilité d'en parler avec moi, en présentiel ou en ligne, afin de résoudre cette situation, et de trouver ensemble les solutions les plus adaptées.
Patrick Groult, psychanalyste

Bonjour Lili,

Le mieux que vous puissiez faire aujourd’hui, c’est leur dire l’un et l’autre que si cet épisode venait un jour à les hanter, qu’ils vous en parler (s’ils sont mineurs) pour que vous leur proposiez d’aller consulter un psy qui leur viendrait alors en aide pour faire la paix avec ce passé et retrouver une vie d’ado ou d’adulte plus sereine.
N’hésitez pas à me contacter pour de plus amples informations.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N'hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma pratique en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour,
Je pense en effet que c'était très important de ne pas avoir grondé les enfants. La découverte du corps et de l'exploration se fait également par le jeux.
Ce que je crains en vous lisant, c'est qu'une partie de vous censure et juge cet évènement. Du coup, cet épisode qui pourrait être vécu comme léger et faisant partie d'une curiosité normale soit diabolisé et condamné.
Les enfants sont des éponges et ils perçoivent less états émotionnels de leurs parents. Ce serait dommage que ce moment soit diabolisé également chez eux et qu'ils rentrent dans une forme de culpabilité qui est lourde à porter et qui va créer des cristallisations psychiques, là où il n'y en avait pas vraiment.
Les enfants à ce moment là étaient dans l'insouciance et le jeux.

Je vous invite à vous détendre et à écouter profondément ce qui se passe chez vous en lien avec ce souvenir.
Vous pouvez faire ce travail en quelques séances chez un thérapeute qui vous aidera à discerner et à capter ce qui fait échos à votre propre histoire.

Je suis à votre écoute,

Chaleureusement,

Chantal Michel, Thérapeute