Salut @psychologuenet
J‘aimerais entendre votre avis et celui des psychologues sur un thème qui attire mon attention ces derniers temps; à savoir: « les victimes éternelles », qui n’assument jamais leurs responsabilités et aussi pourquoi les femmes en sont le plus touchées ?
Merci
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6 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Les femmes ne sont pas davantage victimes que les hommes.
La position de victime correspond à une blessure de l’enfance, accompagnée d’injonctions successives de soumission ou de non-respect, de non-écoute. La personne crée ainsi et renforce une croyance qu’elle n’a pas le droit ou la possibilité de se défendre. Elle lutte ainsi toute sa vie contre cette injustice.
Cette position est lié au perfectionnisme et à la culpabilité.
Cela vous touche-t-il ? Souhaitez-vous en parler de vive voix ?
Si oui, ou si il s’agit de quelqu’un de votre entourage, un contact avec un professionnel de l’accompagnement est recommandé.
Prenez soin de vous. Vous le méritez.
Claire Couvin
Hypnothérapeute, psychopraticienne et coach certifiée, en ligne ou sur RV.
13 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Vous pourrez me contacter pour tenter d’obtenir des réponses concernant vos propres questionnement. La question des victimes éternelles et des femmes en particulier ne doit pas vous laisser indifférent
Un point de suspension est toujours un point entre deux éléments de réponse
7 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
C'est effectivement un thème fondamental que vous soulevez.
Tout d'abord, il faut distinguer un personne "réellement victime" d'un acte ou d'un évènement (victime d'un vol, d'un séisme, ....) , de la victimisation qui est un mécanisme de défense.
Je suppose que ce qui vous amène ici c'est bien ce système de défense qu'est la victimisation.
Je ne pense pas qu'il y ait plus de femmes victimes, et je n'ai rien qui ne me le prouve.
Il y a par contre différentes formes de victimes. On connait souvent les victimes qui se plaignent de ce que l'entourage leur ont fait, disent que tout est injuste, etc... Une victime peut tout aussi bien être la personne qui se met en colère sur tout le monde, critique tout le monde, qui peut être a moins l'air d'être une victime mais l'est tout autant!
Une victime peut aussi être la personne qui se retrouve devant une personne qui se victimise, et n'arrive pas à la supporter!
Tout ça pour dire que la victimite est beaucoup plus répandue qu'on ne le croit, et prend parfois des formes moins flagrantes.
Comme tout mécanimse de défense, derrière la victime se cache une réelle souffrance qui reste enfouie et va nourrir la victimisation tant qu'elle n'est pas écoutée.
Vous ne posez pas de question, mais si votre difficulté est de faire face à une personne qui a un comportement de victime, il serait intéressant de voir comment vous allez agir face à cette personne, pour ne pas à votre tour rester victime de la situation! (Si vous me suivez?)
Un accompagnement en coaching ou en thérapie pourra vous aider à y voir plus clair si votre souhait est de reprendre du pouvoir dans votre vie.
Belle suite à vous,
Olivia Ryckaert
Coach et thérapeute (individuel et couple), en VISIO
6 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Étonnante équation! victimes éternelles = n’assument pas leurs responsabilités = les femmes plus touchées.
Les psy accueillent des personnes en souffrance , ces personnes sont parfois les victimes d’évènements, de situations, de traumatisme, de violence et souhaitent que cela s’arrête, que cela ne s’éternise pas et ne sont en aucun responsable de ce qui leur arrive alors que doivent elles assumer comme la responsabilité à part d’aller mieux . Il arrive parfois que certaines personnes aient un bénéfice secondaire à ne pas guérir dans ce cas ces personnes sont des acteurs de leur vie et non des victimes. Quant à la finale de l’équation « pourquoi les femmes en sont plus touchées? », elle ne s’appuie sur aucune donnée statistique.
Bien à vous
Psy-Veronique-Eyraud Gard
6 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Bob,
La question est vaste et générale.
Etre éternellement victime peut relever d'une pathologie ou d'une simple attitude de caractère.
Dans ce dernier cas le fait de se victimiser peut-être une forme d'appel au secours, mais aussi et surtout un moyen de rejeter de soi une problématique personnelle que l'on n'arrive pas à résoudre ou qui paraît trop difficile. On pense l'éloigner de soi en la projetant à l'extérieur de soi, en se disant que les causes du malaise viennent de l'extérieur et que nous n'y sommes pour rien.
C'est peut-être un peu plus féminin car le complément masculin habituel de la femme est l'image du protecteur ou du chevalier qui vient à son secours. Un homme aura moins tendance à se victimiser parce que cela est plus dévalorisant par rapport à l'image de force qu'il représente symboliquement. L'homme préfèrera sans doute une forme de défense plus paranoïaque ou plus narcissique.