Ma fille de 10 ans pleure tous les soirs

Réalisée par Isabelle · 19 mai 2014 Parentalité

Bonjour,


Ma fille de 10 ans a développé depuis de 2 ans une phobie du vomi. Cela la gêne de plus en plus souvent, en particulier lors des sorties de classe car elle redoute le car. A chaque fois qu'un tel évenement se prépare, elle a de grosses difficultés à s'endormir les jours qui précèdent.


Parallèlement à cela, depuis quelques semaines, elle pleure très souvent, en particulier le soir, et ne veut plus se séparer de moi. Elle qui dormait facilement chez ses grands-parents et qui pouvait rester seule avec son frère (14 ans) pendant toute une journée, ne le supporte plus. Elle me dit qu'elle ne pense plus qu'à des choses tristes et qu'elle "n'arrive plus à profiter de la vie". Après de nombreuses conversations, j'ai compris que ce qui l'inquiète le plus c'est ma future mort. Que celle-ci ne soit pas programmée n'y change rien. Elle a peur de regretter plus tard tous les moments qu'elle n'aura pas passé avec moi et envie ses copines dont les mères sont plus jeunes (j'ai 46 ans... et je suis en forme !).


Pour info, son frère est suivi depuis 3 ans (au départ par un pédo-psychiatre puis par une psychologue), suite à une dépression liée à des difficultés relationnelles avec les enfants de son âge. Il est EIP, et va beaucoup mieux. Nous n'avons pas fait tester Léa car elle n'a pas du tout le même profil et que, jusque-là, elle semblait très bien dans ses baskets. En revanche, nous avons bien conscience que vivre les crises de désespoir de son frère n'a pas dû être facile pour elle. Nous l'avions même emmener voir une psychologue à ce moment pour lui laisser un espace à elle. Cela n'a pas été concluant. Elle "n'avait rien à dire" et nous avons arrêté assez vite


Le problème c'est que maintenant elle n'est pas très chaude pour retourner voir quelqu'un. Et moi je me sens dépassée, d'autant plus qu'elle passe son temps à penser à ma propre mort et que c'est moyennement agréable.


Voilà donc le problème. Qui consulter et comment le lui faire accepter ? Je penche plutôt vers des thérapies brèves mais cela sera-t-il efficace ? Et l'hypnose... il semblerait que ça puisse fonctionner sur les phobies. J'attends votre avis avec impatience. Merci d'avoir pris le temps de me lire. Isabelle

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Meilleure réponse 20 MAI 2014

La pré-adolescence est une période sensible au doute et à la projection de soi dans un au-delà qui est anxiogène parce qu'il déborde les limites du moi (mise à mal du narcissisme). C'est sur le plan intellectuel, la période de la pensée formelle, et donc sur le plan psychique, la reviviscence des phénomènes de doute, d'angoisse de séparation et de mort.

D'après votre texte, je constate que vous êtes déjà bien avancée sur ces phénomènes que vit votre fille. Sans doute que ce qu'elle a vécu auprès de son frère, passivement à l'époque (?) fait retour aujourd'hui. Elle s'interroge sur sa place dans la famille, la fratrie, en somme sur elle.

Ces interrogations sont légitimes, elle doit pouvoir les déposer quelque part afin que cela ne s'enkyste pas en symptôme psychique avec ses effets dans l'adolescence. Pour moi il n'y a pas de méthode thérapeutique meilleure l'une plutôt que l'autre, il n'y a que des "rencontres" particulières avec un thérapeute permettant à l'enfant d'être dans un désir de savoir sur lui-même, soit d'avancer dans son travail thérapeutique.

Derrière ses doutes, il y a la question du quotient intellectuel posė chez son frère. Pourquoi ne pas la rassurer elle-même sur cette question en lui faisant passer le test ? Dans ce cas, il faudra que le psychologue faisant la passation lui explique bien ce qu'est un QI, voire la différence entre chaque quotient, donc la différence avec son frère. Peut-être que cette passation suffira à la dėsangoisser.

D. Cuny
Psychologue Clinicien/Psychanalyste

Dominique Cuny Psy sur Poissy

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21 MAI 2014

Bonjour Isabelle,

Vous parlez d'une situation dans laquelle tout le monde semble impliqué et je me demande dans quelle mesure vos enfants expriment une souffrance familiale diffuse.

Les thérapies brèves pourraient en effet être utiles mais il serait en mon sens encore plus important de consulter un thérapeute familial (d'orientation systémique) de façon à aborder le problème de façon globale et réunir l'énergie de tout le monde dans un seul travail.

Parfois, on multiplie les interventions individuelles en pensant que « laisser un espace personnel » est bénéfique mais cela peut devenir épuisant.

On se rend alors compte qu'il est bien plus efficace d'utiliser la solidarité familiale et de convier tout le monde pour résoudre les problèmes d'un ou de plusieurs de ses membres. Lorsque plusieurs personnes mettent leurs énergies en commun, le changement arrive plus rapidement et durablement.

Bien cordialement,

M. Dekeyser Renaudin

Martine Dekeyser Renaudin Psy sur Lagnieu

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20 MAI 2014

Bonjour Isabelle,

Vous vous inquiétez et vous avez raison. Il n'est pas question dans le cadre de ces réponses de poser un diagnostic avec si peu d'éléments et sans vous voir. Ce que je peux dire c'est que votre fille est en souffrance et vous devez l'aider. Il me parait urgent de consulter un spécialiste des enfants et ados car tout ce que vous décrivez mérite attention.

L'adolescence est un moment très fragile et il est important de ne rien négliger. "Un enfant qui a une réaction insolite a toujours une bonne raison de l'avoir" dit Françoise Dolto. Plus on consulte tôt mieux c'est.

Je ne veux pas vous alarmer, mais simplement vous dire que la question de consulter ou non ne se pose plus, il faut amener votre fille à voir un thérapeute. L'essentiel est que celui-ci soit spécialisé dans les thérapies pour enfants car la manière de les aborder est très différente de celle pour adultes. Beaucoup de thérapies différentes ont vu le jour cette dernière décennie et autant de méthodes.

Avec les enfants pour ne pas passer à côté de quelque chose de sérieux une consultation avec un pédopsychiatre est une aide précieuse, ce qui n’empêche pas un suivi avec un thérapeute non médecin mais bien choisi. D'autre part, comme vous parlez aussi de votre fils, une thérapie familiale peut être un bon moyen de motiver vos enfants et d'identifier les problèmes qui impactent votre cellule familiale.

Vous ne parlez pas du père des enfants? il y a certainement beaucoup de pistes à creuser pour aider votre enfant, le thérapeute dont c'est le métier vous aidera et aidera votre fille à les explorer. Enfin, ne vous affolez pas car ce qui est aussi rassurant avec les enfants, c'est que lorsqu'ils sont pris en charge ils avancent vite et que nous voyons souvent des choses qui rentrent dans l'ordre après un suivi de plusieurs semaines ou mois.

Bon courage

Très cordialement,
Christie Nester Cabinet Thérapies Mère Enfant Paris 17eme

Christie Nester Psy sur Paris

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20 MAI 2014

Bonjour,

J'entends qu'il y a beaucoup de détresse et de difficultés. Et il semblerait que biens des éléments puissent jouer.

Je ne peux que vous conseiller d'emmener votre fille consulter : la thérapie EMDR ou les TCC sont très bien pour ce type de problématique. l'EMDR étant assez spécifique cela pourrait ouvrir votre enfant sur d'autres formes de thérapie.

Par ailleurs, je souhaiterais vous inviter vous même à aller rencontrer quelqu'un pour parler de tout cela, ce qui pourrait également vous aider à avancer dans la relation face à vos enfants.

Belle suite, Marie

Anonyme-145714 Psy sur Toulouse

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20 MAI 2014

Bonjour,

Vous pourriez essayer des exercices en Programmation Neuro Linguistique (PNL) lui permettant de trouver d'autres réactions que la peur qui lui permettent néanmoins de satisfaire son besoin d'être rassurée.

Contactez un psychothérapeute comportementaliste et maître-praticien en PNL (demandez les références).

Bien à vous

Anonyme-191198 Psy sur Tours

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20 MAI 2014

Bonjour,

Votre cas est particulièrement intéressant. En effet, je suis une enfant qui a ce même type de problème. Au début, il était difficile de savoir ce qui se passait et avec une confiance qui s'est établie. Effectivement, je me suis rendue compte que cette jeune fille était victime d'un sentiment d'abandon.

Elle avait sans cesse dans sa tête le sentiment qu'elle allait être abandonnée et en faisait même des cauchemars. Le travail psychanalytique a permis de lui faire comprendre la réalité des choses mais aussi de différencier la vie et tout ce qui touche à la mort.

Une personne neutre est importante dans cette situation. N'hésitez pas à poser d'avantages de questions.

Cordialement,
Psychanalyste À Fleur de Peau

Psychanalyste - À Fleur De Peau Psy sur Gaillard

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20 MAI 2014

Bonsoir

Je pense que la situation actuelle n'a plus rien à voir avec les problèmes qu'a rencontré votre fille il y a quelques temps. Il s'est passé quelque chose dont elle ne veut pas parler de peur qu'il vous arrive quelque chose.

Votre fille a 10 ans et même s'il est évident que les psychologue ou les pédopsychiatres préfèrent l'adhésion à la thérapie même chez les enfants, vous restez le parent protecteur et il vous revient d'apporter le cadre et donc de décider si votre fille doit être suivie par un professionnel. Votre fille aura sans doute besoin d'une thérapie longue (en tout cas quelques mois...), car c'est la poursuite des rencontres sur le long terme qui permettra la mise en place d'un lien thérapeutique qui libèrera la parole de votre fille.

Vous n'avez pas hésité pour votre fils, n'hésitez pas pour votre fille.

Cordialement
Sylvianne Spitzer
Psychologue, psychothérapeute, victimologue

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20 MAI 2014

Bonjour Isabelle,

Au regard de ce que vous évoquez, je vous conseille les thérapies comportementales et cognitives ou encore l'EMDR pour votre fille.

Bien à vous,

Cécile

Cécile Elorriaga Psy sur Monts

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