Voilà, j'ai entrepris une psychothérapie avec une psychologue car j'ai été violée il y a quelque mois (je n'en ai parlé à personne d'autre) mais j'ai l'impression que cela ne m'aide pas. Parler de moi est difficile et me mets très mal à l'aise, j'ai l'impression que cela me rend plus mal.
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28 JANV. 2013
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Bonjour Cécile,
Je partage avec vous les souffrances que cause la violence à l'estime de soi et à l’auto-contrôle émotionnel. Toutefois, la meilleure façon de réduire cette souffrance est d’en faire part à votre thérapeute.
Vous débutez en parlant de comment se sentir, penser ou faire jour après jour. Il se présente comme le meilleur moyen d'établir un bon rapport thérapeutique. Cela contribuerait à vous laisser plus libre et, lorsque vous ne vous y attendrez pas, vous serez en mesure d’aborder le problème qui dérange le plus et qui est responsable de la détresse émotionnelle venue de cet évènement dramatique.
La thérapie est un moment privilégié qui ne doit jamais être raté. C’est quand vous entendez votre propre voix et tous les sentiments et émotions qui accompagnent la narration d’un évènement.
21 JANV. 2013
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Merci pour vos réponses. Je vais persévérer un peu.
Pour répondre à la question qui m'a été posée : non je n'ai pas porté plainte parce que c'est trop dur d'en parler et parce que cela c'est passé lors d'un séjour à l'étranger, ce qui complique un peu les choses.
Cela vous a été utile ?
Merci d'avoir donné votre avis !
21 JANV. 2013
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Bonjour,
Je suis profondément touchée par votre vécu en lien avec ce viol et toute la peine de l'isolement que vous vivez en lien avec ça. Je peux saisir combien c'est difficile d'en parler.
Je rejoins également mes collègues pour vous dire que c'est quand la confiance est mise en place avec votre thérapeute que cela va devenir plus facile en lien avec elle et aussi peu à peu avec les autres. Et bien sûr, parlez-en avec votre thérapeute.
18 JANV. 2013
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Bonjour Cécile,
Je partage tout à fait l'avis de mon collègue, E. Boudier.
Je me permets juste de soulever un aspect, tout en vous laissant l'initiative de l'aborder, ou non, avec votre thérapeute. Avez-vous porté plainte ? Avez-vous préféré ne pas le faire ?
S'il y a eu plainte, rencontrez-vous, ou, avez vous rencontré des difficultés à ce sujet ? En effet, dans ce genre d'épreuve, l'aspect "Justice" interfère souvent à sa manière dans le projet de reconstruction. Outre l'agression en soi, il y a également des temps forts du parcours judiciaire qui peuvent eux aussi, faire violence.
Aussi, serait il bon de voir ce qu'il en est à ce niveau.
18 JANV. 2013
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Bonjour,
Je vois que vous êtes mal à l’aise pour parler de vous et de votre agression. Effectivement, parler de soi peut mettre très mal à l'aise dans un premier temps et donner l'impression d'empirer la situation.
Lorsque l'on entreprend une thérapie, il arrive souvent que la souffrance augmente au début. C'est un phénomène normal. Ensuite, les premières séances passées, un réel soulagement apparaît.
Je vous encourage à parler de cette difficulté avec votre thérapeute.
Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve.