Je m'interroge beaucoup ces temps ci. J'ai entamé une psychothérapie avec une therapeute avec qui cela se passe bien. J'ai déjà vu d'autre psys auparavant avec qui j'ai tous finit par arrêter. En ce moment il m'est difficile d'aller en séances, sur le chemin je suis impatiente et une fois dans la salle d'attente je bloque complètement et en séance c'est encore pire. Je fais des efforts phenomenaux pour ne pas ressentir ce que je dit....concernant cette therapeute, je passe par toutes les émotions je l'apprécie beaucoup, puis je lui en veut pour sa bienveillance je sais qu'il s'agit des fameux transfert je pense être en plein dedans. Et cela fait un moment que ça dure je me demandais si il été préférable de stopper cette thérapie avec elle ou si il fallait que je continue malgres tout.
Je l'ai connue suite à une hospitalisation, et j'ai un peu l'impression de toujours devoir lui prouver que je n'en est plus besoin et quand j'évoque avec elle mon passé j'ai beaucoup de mal à en parler et a ressentir ce que je dit je me coupe complètement de ça pour ne pas avoir à ressentir la honte et la culpabilité.
J'ai également été diagnostiqué borderline. Du coup je me demande si ça n'accentue pas tout. Je me sent un peu perdue en fait. Des que je me dit que j'arrête je me sent mal à en être malade et des que je prend rdv je suis aussi malade jusqu'à la dites seance. Quand je dit malade ce sont des maux de ventre et de tête interminable, des insomnies, et une sensation envahissante de honte et de peur ....Je n'ai pas envie de la décevoir et je sais que je n'ai pas a avoorbpeir de ça vu que ce n'est que ma psy et d'un autre cote le simple fait de lui parler me terrifie parce que je me dit qu'elle va penser tout et n'importe quoi à mon sujet. J'ai essaye plusieurs fois d'arrêter mais sans succès et la je viens d'apprendre qu'elle va être absente un long moment d'un cote je me dit tant mieux et d'un autre cote cela me rend profondement triste j'ai l'impression d'être abandonné alors que ce n'est pas le cas ....au final je suis perdue
Du coup ma vraie question c'est est qu'une personne borderline peut suivre une thérapie sans qu'a chaque fois cela se traduise par un echec a chaque fois je pense aussi souvent a trouver un thérapeute que je n'aurais pas l'occasion de voir ( seance par telephone ou mail) comme sa, ça en lèverai toute possibilité de transfert enfin je crois..
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28 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour Joy,
Vous voyez clair dans le mouvement qui vous habite dans le transfert, mais que vous ne formulez pas en termes d'attachement et abandon. Or il s'agit bien de cela...
Tout ce que vous exposez ici, est à travailler dans le cadre de vos séances. Il convient donc d'en parler avec votre psy.
Il se pourrait par ailleurs que le mouvement intérieur que vous décrivez ici ait surgi justement au moment de l'annonce de l'absence à venir de votre psy. Cette annonce a réveillé votre peur de l'abandon. Et c'est bien pour contrer cette peur que vous aimeriez décider d'arrêter la thérapie: plutôt abandonner l'autre que d'être abandonné...
Ne vous enfermez pas dans les appellations borderline ou cas-limites, essayez au contraire de travailler ce que vous identifiez si bien comme étant ce qui vous singularise. Essayez, avec l'aide de votre psy de comprendre d'où vient ce mouvement, où il s'ancre dans votre histoire. Et avec le temps, vous pourrez acquérir ce qu'en langage technique à nouveau, on appelle la "permanence de l'objet", qui donne cette sécurité intérieure qui fait que l'on peut vivre et être bien en l'absence de l'autre.
Un dernier petit point: les séances par téléphone ou skype reposent aussi bien sur le transfert. C'est là le principe, la base même de toute thérapie.
Bonne continuation à vous,
Bien cordialement
Fabienne Verstraeten
Psychanalyste
2 MARS 2018
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Joy,
Soyez rassurée, nous sommes tous pris dans le transfert.
Mais dans le cadre thérapeutique, cela à une autre dimension car le transfert est l'outil de prédilection : sa présence est donc indispensable pour que la thérapie fonctionne..
Je vous suggère de faire lire à votre thérapeute le texte que vous nous avez transmis ici. Ce serait une bonne ouverture pour avancer sur votre chemin.
2 MARS 2018
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Joy,
Si il y a transfert , c 'est que vous êtes avec la bonne thérapeute.
C'est perturbant et parfois douloureux mais vous êtes sur la bonne voie!
Courage !
2 MARS 2018
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Le transfert fait partie du travail que vous avez entrepris avec votre thérapeute , en parler avec elle sachant qu'elle n'a pas à porter de jugement vous concernant , ne peut que vous faire progresser , bon courage à vous
1 MARS 2018
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour
Je pense qu'en premier vous devez vous rassurer la personne bordeline peut, comme toute personne qui ne va pas bien, soit elle nevrotique ou psychotique, suivre une therapie! Vous n'êtes pas bloqué dans le transfert mais dans la première phase de la therapie: la confiance dans le therapeute! C'est pour cette raison que vous bloquez lorsque vous devez lui parler et c'est très bien d'y aller quand même, même si vous "n'avez pas envie", ça c'est la resistence normale qui vous bloque . Donc prenez le courage et parlez à votre thérapeute de ces resistence, elle n'est pas là pour vous juger mais elle est la pour accuillir votre souffrance et vous aider à la depasser!
Donc premier pas essayez de lui en parler! Peut être ecrivez ce que vous voudriez lui dire et ensuite vous lui lirez ou vous lui donnerez votre écrit!
Courage ne lâchez pas!
Bien à vous
Livia Clara Vilnat
Praticienne en psychologie et psychothérapie
28 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour.
Votre travail personnel est parfait et poursuit son voyage sur les eaux tumultueuses des transferts qui opèrent tour à tour comme des chants de sirènes auxquels succomba Ulysse. Je vais tenter de vous répondre en apportant un regard sur votre ça ( vos émotions) et votre Surmoi ( valeurs et interdits) avec une note de sourire pour alléger le tout.
Difficile de vous dire si vous devez ou pas continuer votre thérapie car la réponse vous appartient, et doit vous appartenir sans que personne ne puisse intervenir dans votre décision, tout en sachant que l’arrêt est également significatif d’un quelque chose qui est là comme dirait quelqu’un que nous connaissons tous.
Vous dites « coupez de Ca », le Ca étant le siège de vos émotions alors votre travail est très intéressant car il fait intervenir un Surmoi très présent que nous pourrions appeler par hypothèse « L’empêcheur » celui qui empêche d’avancer dans vos émotions »…
Vous êtes au fait de vous-même et c’est preuve que votre travail est inscrit dans votre mémoire psychique mais également corporelle puisque vous somatisez. L’expression de vos émotions que vous « coupez » s’exprime par le corps. Peut-être qu’il serait intéressant de les verbaliser avec votre thérapeute.
Ce sacré Surmoi, qui est le siège des valeurs et des interdits, vous joue des tours. Il va jusqu’à vous faire dire « je n’ai pas à obéir de ça », il vous empêche, ce surmoi, à exprimer vos émotions, vos désirs, je vous conseille de vous libérer de ce Surmoi « castrateur », avec l’aide de votre thérapeute.
Vous êtes partagé entre satisfaire vos désirs (ça) et obéir à l’interdit ( Surmoi). Tout cela est en conflit dans votre esprit et vous ne savez plus quoi raisonner. Je vous conseille de tout mettre sur le tapis avec votre thérapeute et de tout trier ensemble.
Au regard de votre expression, de votre modération, de votre regard sur vous-même, je pose l’hypothèse que vous n’êtes pas état limite (ou autrement dit borderline). Il faudrait déterminer le versant et je pense névrotique et je pose l’hypothèse clinique que l’on peut avoir été état limite et devenir névrosé. Également, vous évoquez une compulsion de répétition visant l’échec, donc la répétition de l’échec. Cela ressemble à la névrose et en ce cas il serait intéressant d’aller rencontrer votre Surmoi, et autour d’un verre de lui demander pourquoi il continue à vous infliger cette culpabilité. En d’autres mots de quoi êtes-vous coupable.
En conclusion et par expérience clinique et personnelle je fais l’hypothèse conseil de continuer à être accompagné par le regard de votre thérapeute car sachez que vous êtes à la hauteur de son regard.
Merci, pour plus je reste à votre dispo via le site
28 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Joy,
il n'y a pas de moyen de communication qui puisse échapper au transfert. Mais le transfert n'est pas une mauvaise chose en soi, et ne devrait pas non plus devenir une telle montagne, comme il semble l'être pour vous.
Et si vous disiez simplement à votre thérapeute ce que vous avez dit ici ?
28 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
bonjour
le transfert est nécessaire dans u ne thérapie
etes vous en face à face ou analyse divan ?
sachez que l'analyste est sans jugement, dans une neutralité bienveillante.
Pour ma part le transfert ne peut s'établir par mail car l'écriture ne remplace pas la parole.
Essayez par téléphone, vous verrez si cela vous convient mieux
je reste disponible sur ma boite mail perso
bien à vous
sylvie vulliermet
psychanalyste sexotherapeute