Bonjour, je suis dans une période de doute, d’incapacité à mettre un mot sur ce qu’il m’est arrivée, je voudrais donc savoir, faut il dire le mot « non » pour que ce soit du non consentement? Et est ce que celui ci veut forcément dire viol? Est-ce possible que pendant cet acte l’autre n’est pas conscience d’avoir eu en face une personne non consentante et si cela reste du viol? Je vous remercie d’avance. Bonne journée.
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10 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
en effet, cette situation n'est pas simple, entre ressenti, acte et volonté.
Il faut exprimé votre volonté et votre ressenti, sinon, l'autre peut interprété et ne pas comprendre.
A l'avenir, il faut décider si vous le souhaitez ou non et le verbaliser ou le montrer par des geste ou intentions.
Pour ce qui s'est déja passé, au vu des événements, il faudrait en parler dans le cadre d'une séance ou tout restera privée.
Bien cordialement,
Christian RICHOMME
11 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Pour que la personne puisse bien comprendre l'idée de consentement, il est nécessaire de lui exprimer. Si vous dites clairement "non", ou "pas maintenant" et que l'autre ne le respecte pas, il s'agit d'un abus.
Les choses clairement exprimées évitent l'interprétation, la mauvaise compréhension et les quiproquos.
Avez-vous pu exprimer votre souhait ?
Je suis à votre disposition si vous avez besoin d'aide sur ce sujet
11 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Vous avez eu raison de venir tenter de mettre des mots là où visiblement il n'y en a pas eu.
Du fait de cette absence de mots et de l'acte qui a suivi, vous vivez une sorte de trauma.
Alors que faire?
Tout d'abord il faut éclairer ce qu'il s'est réellement passé, de votre coté et de son coté dans son interprétation ou sa négation de ce qu'il en était pour vous.
La question est en effet de savoir si lui a perçu que vous ne vouliez pas avoir ce rapport sexuel.
Dans un premier temps, je vais donc vous poser quelques questions pour vous aider dans votre réflexion et votre mise en mots.
- Que s'est-il passé exactement?
- Connaissez-vous cet homme?
- Aviez-vous déjà une relation intime?
- Comment s'est passé le point de bascule au cours duquel vous vous êtes retrouvée contre lui?
- Etiez-vous sure de ce que vous vouliez? Avoir une relation sexuelle avec lui ou ne pas en avoir?
-Ou était-ce confus dans votre esprit? Etiez-vous hésitante?
- A-t-il forcé par des gestes, votre corps que vous protégiez peut-être?
ou étiez-vous sidérée? Sans mots et sans geste?
J'aurais encore beaucoup de questions à vous poser.
Je vous conseille d'éclaircir cette question qui aura une grande incidence sur votre vie sexuelle future et sur votre rapport à votre corps et aux autres.
Je reste à votre écoute si vous le souhaitez.
Sachez par ailleurs, que je publie chaque jour sur mon compte instagram @perrineschum, des conseils pour les adultes, les parents, les adolescents, les couples etc...
Je vous souhaite une bonne continuation,
Perrine Déprez
Psychologue - Psychanalyste à Paris
Thérapie pour Adultes - Adolescents - Couples
Coach pour les parents et les adultes
11 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Kami67.
En nous questionnant vous soulevez ici un gros problème sociétal. Qu'est ce qu'un viol ? Ainsi en premier lieu je vais vous poser une question essentielle. Vous poseriez vous cette question si vous ne connaissiez pas votre potentiel agresseur ? Non bien entendu. Si un inconnu avait eu des rapports sexuels avec vous sans tenir compte de votre envie d'avoir ce rapport vous auriez immédiatement parler de viol. Ici vous hésitez à lui donner cette qualification car il n'y peut-être pas ou peu de violence physique et que vous connaissez plus ou moins la personne, ou que vous avez accepté un premier rdv. Quelle a été la contrainte que vous avez subi et qui vous a empêchée d'être claire sur votre refus? Avez-vous eu peur de le mettre en colère, de passer pour une allumeuse, de briser une amitié, avez vous été surprise par sa demande ou ses gestes, est ce que c'est aller plus loin que vous ne l'imaginiez ? etc etc. Si vous vous sentez mal aujourd'hui c'est que des limites ont été franchies de manière coercitive.
A vous de voir lesquelles. Le flou juridique entoure ce type d'agression sexuelle. C'est là tout le problème de notre société. A titre personnel et professionnel je le qualifie de viol par coercition. Sachez toutefois qu'un avocat de la défense ( d'un violeur) balaiera mon avis car le flou règne en maitre dans notre société sur ce sujet. C'est donc en tant que sexologue et psychanalyste que je peux vous répondre plus amplement. Vous seule savez s'il est dans vos possibilités de porter plainte. Mais il n'en reste pas moins que vous êtes atteinte par ce qui s'est passé. Il sera nécessaire de vous reconstruire après cela. Une thérapie pourra vous y aider. De plus vous serez ensuite en mesure d'afficher clair et net votre refus d'un rapport quelque soit la personne qui vous poussera a faire ce que vous ne voulez pas.
Je reste à votre écoute et courage.
Brigitte Giovannucci
Psychanalyste/ Sexologue clinicienne. Consultations par téléphone et en présentiel en Vaucluse.
11 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Kami67.
Je vous remercie pour cette question très importante concernant le "non-consentement" ou le terme "consentement" d'après la loi !
Je comprend à demi-mot ce qui à pu vous arriver, et vous en dites le principal ! Ce que j'entend dans votre demande c'est que vous avez vécu un viol conjugal et que le fait que vous n'ayez pas dit non sur le moment n'excuse pas le fait que l'on ai pu vous amener à avoir une relation sexuelle sans que vous en ayez envie. Une explication claire sur e-santé ci-dessous, car "Le devoir conjugal" (terme qui n'a aucune existante juridique) n'a plus sa place en 2020"
Viol conjugal : une question de consentement
Bien que la notion de devoir conjugal ait totalement disparu des textes de la loi française, l’idée de viol au sein d’un couple marié a mis du temps à faire son chemin. En effet, jusqu’en 2010, l’épouse était présumée consentante et devait donc prouver qu’elle ne l’était pas lors du passage au tribunal.
Mais que recouvre la notion de viol conjugal ? Il s’agit de tout service sexuel effectué sans le consentement de l’un des deux partenaires, sous la menace ou par surprise. Sont concernés les couples mariés, mais aussi pacsés ou en simple concubinage, y compris les ex-conjoints. Le couple est ainsi envisagé au sens large.
Vous ne le demandez pas mais je tiens à vous l'expliquer tout de même, on sait jamais cela pourrait devenir une habitude chez votre mari ou compagnon et vous pourriez finir par vous poser la question ! Que faire en cas de viol conjugal ?
Le viol conjugal est un véritable enjeu de santé sexuelle car il s’accompagne d’une grande souffrance physique et émotionnelle. (si vous venez ici poser vos questions c'est que peut-être vous souffrez de cette situation ? Sans solution et sans en parler clairement avec lui il est bon de savoir le parcours à suivre pour aller plus loin ; démarches qui restent peut connues et peut utiliser en 2020 (justement à cause de la notion de devoir conjugal).
Se rendre chez un médecin peut constituer un premier pas avant de se lancer dans une démarche judiciaire. Il est d’ailleurs important de savoir que le constat des éventuelles blessures et de la détresse psychologique établi par le médecin peut servir de preuve devant un tribunal.
(Vous ne parler pas de violence subit, mais le viol conjugal est une violence en ces termes et dans l'acte que vous avez subit)
Il faut ensuite porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie, où il est possible de demander expressément à faire sa déposition auprès d’une femme.
A votre question "Est-ce possible que durant l'acte l'autre n'est pas conscience d'avoir eu en face une personne non consentante ? Je vous répondrez oui, bien-sur, cela est même fréquent, tout simplement parce que peu de personne verbalise leur envie de faire l'amour et laisse faire l'autre "comme mécaniquement". Mais vous conviendrez que nous ne sommes pas des machines et qu'il serait plus "sexy" de verbaliser le plaisir qui monte et qu'on aimerait partager ! Quand la mécanique de faire l'amour sans parler c'est installée dans un couple, ce qui vous ai arriver devient routinier et cruel de conséquence.
Que ce passe t'il après ? discutez-vous du fait que vous n'aviez pas envie ? Serez t'il possible pour vous d'envisager de discuter de cela avec lui sans dispute ou gène ?
Je vous conseille de ne pas rester dans le doute, ce qui vous arrive est grave, pour le couple et le respect de votre sexualité.
Bonne journée et bon courage.
Randal Do, thérapeute de couple
9 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour.
Le non consentement correspond bien sûr à un « non ».
Toute fois la relation peut vous faire accepter l acte , alors que vous ne le voulez pas.
La première chose à faire est de vous respecter vous même, et de savoir dire ,non ,lorsque c est, non.
Ce n est pas toujours facile.
Si lorsque vous dites non , il n en tiens pas compte, il y a 2 possibilités.
Ou vous dites habituellement non et vous acceptez quand même, parce qu en fait c est oui,
Ou vous dites non et , par la force, physique, ou mentale, il passe outre , et vous subissez, alors cela peut être un viol.
Il faut vraiment être au clair avec vous même , avec ce que vous voulez ou non vraiment, de manière à ce que votre non soit un non.
Amicalement.
Christian Douthe
9 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
En effet vous semblez dans la confusion sur ce qui s'est passé pour vous.
Beaucoup de personnes violées n'ont pas su dire "non" à leur agresseur". la plus part du temps, la victime est incapable de pouvoir prononcer un mot, elle est comme hors de son corps à ce moment, son esprit est ailleurs.
Je crois que vous parlez aussi dans votre écrit de l'agresseur lui même: parfois l'agresseur peut ne pas avoir conscience de son acte car il n'est pas à l'écoute de son/ sa partenaire à ce moment, il est pris par ses propres pulsions sexuelles qui l'envahissent. L'acte en lui même est malgré tout qualifié de viol même si l'agresseur n'en n'a pas conscience.
Cordialement,
madame George, psychologue clinicienne ( approche psychodynamique, consultations en ligne).
9 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Kami,
Le non consentement est quelque chose de très subjectif quand le "non" n'est pas prononcé.
Effectivement, le partenaire devrait en avoir conscience mais n'est pas forcément dans votre "réalité". N'hésitez pas à me contacter si vous voulez approfondir tout cela.
Il est important d'éclaircir cette situation pour vous et pour que surtout cela ne se reproduise pas.
Bon courage
9 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Vous semblez avoir vécu une expérience traumatisante qu'il vous semble aujourd'hui difficile de "reconnaître".
Le non consentement est avant tout un ressenti avant de se traduire en mot mais également sur le plan émotionnel. Vivre une émotion négative pendant l'acte sexuel peut venir signifier un refus.
Peut être qu'il vous serez bénéfique de poser des mots, n'hésitez pas à consulter. En effet, il est important de ne pas rester seul avec sa souffrance.
Prenez soin de vous.
Dorine NKODIA
Psychothérapie individuelle, conjugale et familiale. (seine et marne, val de Marne, et, thérapie à distance)
9 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
il existe une définition légale du viol (pénétration sexuelle par violence, menace, contrainte, ou surprise…).
Le refus peut s’exprimer autrement que par des mots, et par conséquent le viol peut être reconnu en se fondant sur un aspect ou un autre de cette définition.
Maintenant, qu’attendez-vous en posant cette question, car le contexte mériterait d’être précisé.
En effet lorsque le viol est reconnu devant une cour d’assise, les débats sont là pour en préciser le contexte exact, et de là à apporter une réponse quant au quantum de la peine qui sera prononcée.
Le viol sous la menace au couteau au fond d’un parking n’est pas le même que celui qui se passe lors d’une soirée un peu arrosée entre amis. Certes, il y a viol dans les deux cas, mais la justice l’appréhendera différemment. Quant au travail de reconstruction psychologique, il ne sera pas identique.
Est -ce que l’autre sait ce qui se passe dans sa tête ? La victime sait-elle qu’il y a des situations à risques et qu’il faut les éviter.
Nommer ou ne pas nommer un viol ne suffit pas à en comprendre la complexité.
Recevez mes salutations
9 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Pour commencer, dire "non" est un droit légitime quand quelque chose nous oblige à agir contre notre volonté et nos envies. Ceci dit, votre message manque de précision quant au contexte. Il semble qu'il y ait un "agresseur" et un(e) "agressé(e). Mais dans quel cadre ? Est-ce un acte isolé ou répétitif ? Bref, pour vous répondre il faudrait en savoir un peu plus.
Quoi qu'il en soit une relation sexuelle, me semble-t-il doit se dérouler au cours d'un échange et d'une participation de chacune des deux parties dans le respect mutuel, sinon dans l'amour réciproque.
Cordialement.
Alain MIGUEL
AVIGNON
8 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Kami,
Le mot non n'est pas obligé d'être prononcé pour que ce soit un viol, il peut être signifié par d'autres façons. Le corps peut s'opposer radicalement, l'émotion présente peut-être de la peur, de la colère ... Ce n'est pas possible de ne pas s'en apercevoir. Il me manque beaucoup d'informations pour pouvoir vous aider. Si vous avez besoin d'en parler n'hésiter pas à demander une consultation.