Meilleure réponse
7 NOV. 2021
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Bonjour, Je suis avec vous, de tout cœur, avec compassion. Je crois comprendre que vous n'avez pas envie d'aller au cmpp, parce que ce n'est pas votre initiative et que c'est peut-être l'école qui vous l'a conseillé, et comme vous ne vous sentez pas soutenue, mais rejetée, ou incompris, vous et votre fils, je comprends que vous n'avez pas envie de suivre ce chemin. C'est normal, ou logique. C'est un peu brutal, tout ça, et extrême.
Nous allons essayer de remédier à cette situation, avec vous, pour que, plus grand, votre fils, et vous, je l'espère, alliez mieux et que ça se passe bien.
Si jamais, concernant le cmpp, il s'agissait d'une convocation, allez-y, même si vous préférez garder vos distances, en terme d'esprit. Vous avez le droit. Et s'ils estimaient que votre fils, devait suivre des soins en psychiatrie, renseignez-vous également auprès de la justice, je ne suis que psycho-praticienne, mais il me semble, votre fils étant mineur également, que vous avez votre droit de refus et décision. Cela n'engage que moi, mais je crois aussi, comme vous, qu'il y a d'autres voies, pour guérir de traumatismes inconscients, infantiles. Pris très tôt, il n'y a pas de raison que cela ne marche pas. Vous pouvez respecter les rendez-vous mais sans aller plus loin. Cependant, prenez soin d'être accompagnée, encore, au niveau de la justice, en terme de renseignements, pour vous mettre à l'abri. Sur internet, vous pourrez trouver les coordonnées, je l'espère, des services correspondants.
Pour vous défendre, peut-être que vous pouvez appuyer votre dossier en disant que vous vous engagez à un suivi et une aide psychologique, pour le bien de votre fils.
Ensuite, si vous estimez que cette école n'est pas bien, changez le d'école, si c'est possible.
Mais, le plus important, c'est de sécuriser aussi votre fils.
Même s'il prend un peu de retard, pour l'école, vous rattraperez ce temps, dans quelques mois.
En effet, tous les signaux que présentent votre fils, pour l'instant, révèlent un mal-être et une telle souffrance, que vous avez bien fait de contacter Psychologue.net, par exemple. Vous êtes une bonne maman. Je crois qu'en effet, il faut être très à l'écoute de votre petit garçon. Je crois qu'il a reçu toutes les informations de violence, comme vous le dites aussi, et aujourd'hui, c'est tout ce qu'il arrive à exprimer, malgré lui, et inconsciemment, en plus d'avoir peur. Respectez ses demandes, il en a besoin. Ce qui compte, c'est sa santé. Psychique et émotionnelle.
Il est petit, mais peut-être, qu'il peut ressentir tout votre amour, et ce que vous pourriez lui dire, en l'apaisant, avec une douce voix. S'il est possible que vous vous occupiez de lui, pendant 6 mois ,ce serait super. Il a besoin de repères, de calme, d'amour, de gentillesse, d'un environnement sain, tout ce que vous pourrez lui apporter. Chaque instant, chaque moment sont importants pour lui, le réveil, le coucher, le bain, ou la toilette, s'habiller, manger quelque chose de bon, il faut qu'il se sente dans un endroit sécurisé où vous prendrez soin de lui, avec des câlins, beaucoup de douceur, lui lire des histoires. Une petite lampe, dans sa chambre etc... Ses peluches. De façon à effacer toute mémoire de violence. Créer un cadre de bien-être. Cela peut prendre du temps, un peu, mais ainsi, espérer réparation permettrait ensuite qu'il retourne à l'école etc...
Donnez vous ce temps, si c'est possible, un peu, comme redémarrer à zéro, pour le bien de votre fils. Cajolez le. Et il vous en remerciera lorsqu'il sera plus grand. Votre petit garçon a tout simplement besoin de normalité, de chaleur. Il faut lui montrer, pour qu'il s'imprègne d'un nouvel état. C'est un bien-être psychique qu'il faut lui transmettre. Même en lui faisant son shampooing.
Vous avez tout l'amour d'une mère pour réussir à reprogrammer votre fils, avec toute la lumière et la douceur dans chaque geste, que vous pourrez lui offrir et transmettre.
Prendre soin de lui, un maximum, pendant une période et je suis sûre qu'il sera rassuré et s'adoucira.
Faites lui des bisous, pour lui montrer ce qui doit être plus fort que la violence qu'il a imprégné.
Ne tenez pas compte de ses réactions, de vous à lui, enseignez-lui, se tenir la main, ensemble, sourire, jouer calmement...
Oubliez ce qui a pu se passer, et dites-vous que vous allez arriver à remédier à cette situation. Ce n'est qu'un petit enfant, il a toute la vie devant lui. Et vous serez heureuse d'avoir bien réagi, et remédié à cette situation, tout de suite. Même si cela prend six mois, ce sont six mois importants.
Un enfant doit connaître un environnement sain. Ses comportements ne disparaîtront peut-être pas tout de suite, mais il faut avoir confiance.
Si pour le moment, il faut privilégier six mois à la maison où vous le sécuriserez, je pense que cela peut être bien.
Bien sûr, aussi bien pour lui que pour vous, vous retrouverez confiance, avec aidants psychologues, pour ne pas vivre cette période de reprogrammation, toute seule, avec lui. Et cela vous permettra aussi, d'avoir des justificatifs de situation.
Nous sommes là pour vous aider.
L'esprit et le corps sont sensibles, il est normal que votre fils soit choqué. Mais avec un programme de soins, au quotidien, appartenant à la vie quotidienne, on peut arriver à se reprogrammer.
Dirigez vous vers les personnes que vous pensez être les bonnes. Avec patience et lumière, on peut arriver à tout.
De tout cœur.
Il est encore petit, mais toutefois, également, pour canaliser la violence et la transformer, et ne pas qu'un changement concernant la douceur soit trop différent, quelques heures de sport, pour petits, pourraient peut-être lui faire du bien, un peu plus tard. Ainsi, il y aurait une reconnaissance de type d'expression mais dans un cadre défini. La boxe (? ).... Plus tard, bien sûr.
Mais pour l'instant, des bains, dormir, être installé au chaud, chocolat chaud lui seront plus bénéfiques.
Trouvez les êtres de lumière qui peuvent vous aider.
Quand il arrive un accident dans la vie, il faut savoir s'arrêter, et ensuite, réapprendre à vivre.
Meilleurs soins à vous. Pensez à votre essentiel.
L'important, c'est la santé psychique et émotionnelle.
Même s'il y a quelques aspects administratifs, optez pour le meilleur.
Le meilleur à vous et à vous deux.
Une fois, une période de soin privilégié entre lui et vous, réapprivoisez de le mettre en confiance, par rapport à votre grossesse, lui faire apprécier votre ventre, avec des caresses.
Peut-être que par mémoire, il ressent de la peur, mais petit à petit, de le remettre en confiance avec les autres personnes qui vous sont les plus proches aussi, puis les aidants psychologues. Votre fils retrouvera confiance s'il voit les mêmes personnes, qui lui soient bénéfiques. Même s'il n'y a que quelques personnes, ça sera un bon repère, pour lui. Il a besoin de se sentir en sécurité, simplement.
Et n'hésitez pas à recontacter Psychologue.net et demander un suivi, ou même dans quelques temps.
Mais trouver de bons professionnels, sera toujours vous assurer retrouver meilleure situation.
Avec vous. Confiance.
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