Sentiment de n'avoir aucune place, pessimisme constant face aux rapports humains

Réalisée par radiguet · 22 févr. 2017 Aide psychologique

Bonjour, j'ai 19 ans et j'ai toujours beaucoup analysé les choses, ressenti le besoin de poser des mots, des sentiments et des idées claires sur chaque choses. Pourtant, ma vie en général a toujours été plutôt désordonnée.

Ce qui me passionne c'est l'analyse des comportements humains, comprendre pourquoi qui dit quoi à qui, dans quel but. Je me suis longtemps sentie confiante parce que ça m'apportait une sorte de sentiment de supériorité e comprendre certains de ces mécanismes j'imagine, mais j'ai toujours ressenti une gêne face à ces activités, ces mots, ces conventions qu'il faut respecter quand on est en phase de socialisation avec un groupe. Ca m'a poussé à les analyser, à m'en faire des réflexions qui m'ont amené à m'aliéner complètement de la population. J'ai le sentiment que chaque débat, chaque discours est inutile et ne proviens pas d'une volonté pure de dialoguer, mais souvent d'une tentative de se valoriser, de renvoyer l'image qu'on a envie de donner aux autres.

Ca rend complètement inutile le dialogue entres les gens, personne ne s'écoute, les échanges sont une succession de phrases qui commencent par "moi je" et je n'arrive plus à y participer, à me fondre dans la masse et à faire comme eux, alors que c'est le seul moyen d'obtenir de la considération de la part des autres, de se faire reconnaître par un groupe, et il me semble que ce genre de choses sont perçus comme des accomplissements sociaux et c'est ça qui permet à l'Homme d'atteindre le bonheur, ça passe par la considération et la reconnaissance d'un groupe social à notre égard.

Sauf que moi rien ne me correspond , tout le monde ne fait que parler d'eux-même et quand c'est pas le cas, c'est pour essayer de s'aventurer dans des débats sans profondeur ou ils restent à la surface de ce qu'il y a à soulever comme problématique intéressante, parce que souvent ce genre de débat nécessite de se remettre en question et les gens n'aiment pas ça du tout. Ils débatent pour avoir l'impression d'être ouvert, mais dès qu'on aborde le sujet d'une manière qui les titille ou qui suggère une remise en question, un changement d'opinion, ils se braquent et coupent court.

C'est dans ce sens que mon rapport aux autres est devenu un échec. Je touche toujours à ce qu'il ne faut pas, je dis toujours des choses qui freinent le débat, qui ferment les gens là où j'ai l'impression d'avoir soulevé quelque chose d'intéressant.

J'avance constamment avec une volonté d'objectivité dans mes propos. Un autre élément que j'ai compris récemment et qui freine aussi beaucoup les discussions entre les gens c'est la subjectivité de chacun.

Chaque personne est définie par ce qu'elle a vécu et le milieu dans lequel elle l'a vécu. Les gens ne s'en rendent pas compte mais sont déterminés par des causes, des expériences, du vécu et c'est ce qui les a poussé à réagir comme-ci, comme-ça, à aimer plutôt ci ou plutôt ça. Ce qui fait qu'ils sont incapables d'être objectifs sur des sujets qui le nécessitent si on veut les traiter de façon pertinente. Ils s'emportent, victime de leur sentiments, se disputent ou tombent d'accord alors qu"ils n'ont rien compris à ce que l'autre disait. Tout est question de mots plus ou moins bien placés, qui vont véhiculer des idées plus ou moins précises, mais jamais personne ne comprends une phrase comme celui qui l'a prononcé parce que chacun a sa définition et sa compréhension des mots, des expressions, des tons de voix etc.. Ce qui fait qu'en pensant exprimer un message, on en exprime plein d'autres parce que les gens ne le ne déchiffrent pas les choses de la même manière que nous et ça rend le rapport humain complètement biaisé.

Les gens ne se comprennent pas mais discutent quand même, s'aiment, se disputent, ressentent des choses fortes sur des bases floues et imprécises. Je n'arrive plus à comprendre, je n'arrive plus à mettre toutes ces pensées de côté et me laisser aller à la discussion, rire quand j'en ai envie, parler de moi quand j'en ai envie, d'autre chose quand j'en ai envie. Je suis sans cesse heurtée par la fausseté des choses, j'arrive plus à interagir avec les autres et à y participer, j'évolue sans cesse avec ces pensées dans ma tête, ou je ne fais qu'analyser sans jamais vivre le moment présent. Je suis là en observation, j'y prends jamais part, et c'est en train de me rendre folle je sais plus ce que je dois penser et ne pas penser, c'est en train d'avoir des gros impact sur mes rapports avec les gens que j'aime et je ne sais vraiment plus quoi faire, si ça a un nom, si ça se soigne, si ça s'explique, ou si juste tout le monde a ce genre de névrose propre à leur situation et je suis trop faible pour me contenir comme tous les autres ?

Je ne sais plus si j'exagère et que ma vision des choses est faussée, ou si je mets le doigts sur une vérité qui gène beaucoup les gens et dont ils n'ont pas envie de parler parce que ça remettrait en question l'intégralité de la nature de leur rapport.

Pourquoi je suis pas capable de faire les choses naturellement sans me poser de question ? Sans analyser et adapter mes paroles et mes réactions, comment je fais pour arrêter de me sentir gênée de respecter des codes sociaux pour s'intégrer? Pourquoi ça me semble complètement contre-nature ?

J'ai vu plusieurs psychologues et psychiatres quand j'étais au lycée parce que ma même a réagi très violemment pour des histoires d'alcool et de cannabis, c'était mon initiative de les consulter, et toute cette vision des choses s'est précisé de plus en plus quand j'étais au lycée, j'ai évolué avec elle alors j'ai poursuivi les rdv jusqu'à l'année dernière, j'en ai vu plusieurs et ça n'a jamais vraiment marché. J'ai l'impression qu'ils t'écoutent parce que c'est leur métier mais qu'ils ne cherchant pas à t'apporter une réelle aide, et même ceux qui avaient l'air d'avoir de la volonté, répondent toujours à côté de la plaque, donne des explications lambda, ce que nos parents nous disent, des réponses qui n'ont aucune touche personnelle, qui ne répond pas au cas précis mais évoque une réalité générale. Cela étant ils m'ont tous dit que j'avais une vision du monde très particulière, je ne sais pas quoi en penser non plus

Comme vous pouvez le voir à travers ce pavé, je me perds beaucoup dans mes explications et dans mes mots, j'ai toujours peur de ne pas être assez précise et ça agace souvent, ça m'handicape aussi parce que les gens sont beaucoup plus réceptifs aux phrases concises, mais selon moi ça facilite encore plus l'incompréhension, le mal-entendu et le mauvais décodage du message...

Je ne sais plus quoi faire pour m'écarter de cette vision des choses, je me sentais supérieure mais je me rends compte que ça ne m'apporte qu'un échec social et que les gens surfaits, qui ne se remettent pas en question et sont bourrés d'incohérence reçoivent toute l'attention et la reconnaissance dont chaque Homme a besoin, alors que moi, en essayant de rester authentique, de me remettre en question d'écouter réellement l'avis des autres pour m'améliorer et ne pas me laisser emprisonner par la subjectivité, je suis juste perçue comme une fille étrange, chiante, qui dérange, je ne comprends plus pourquoi. Ca me rend jalouse des autres qui y arrivent alors que je me sens plus intéressante/pertinente qu'eux. Pourquoi ils attirent autant l'attention alors qu'ils sont vide, qu'ils n'ont pas de discussion et ne font que se montrer ? Pourquoi les gens ne voient pas ça avec mépris et incompréhension ? Pourquoi ça excite leur sens et pourquoi ils y sont autant réceptifs ? Ils font tous les même choses les uns avec les autres et ça n'a ni queue ni tête, alors je me demande pourquoi je suis la seule à m'en rendre compte.

Et à force je finis par me dire que j'invente peut-être tout ça, est ce que ça peut correspondre à une pathologie ?

Je sais plus quoi faire ni penser

Je ne sais pas si quelqu'un aura envie de lire tout ça, et si c'est le cas si il aura envie d'y répondre, si il y a une réelle réponse à apporter ou pas, mais j'espère que des gens vont avoir envie de m'aider et vont le pouvoir, ou du moins vont essayer.

L'une des seules choses qui me rend heureuse aujourd'hui c'est l'innocence d'un geste désintéressé, et c'est de plus en plus rare de tomber là dessus

Il faut que je m'arrête d'écrire sinon je vais encore y rester des heures

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Meilleure réponse 27 FÉVR. 2017

Bonjour "radiguet",

Félicitations pour votre texte, d'une qualité rare, et votre analyse des relations humaines qui est d'une terrible lucidité.

Elle est tellement juste d'ailleurs... que certaines des réponses qui vous sont faites ici en illustrent malheureusement la vérité...

Ainsi, contrairement à ce qui a pu vous être renvoyé assez gratuitement par Mme Vulliermet, ce n'est pas à mon sens un "besoin de supériorité" qui est le moteur de votre questionnement, mais une supériorité réelle que vous possédez et dont vous n'avez aucunement à rougir, même si elle ne rend pas toujours, il est vrai, la vie plus confortable.
Supériorité que l'on peut qualifier d'intellectuelle, mais qui me semble être d'abord une acuité de perception des coulisses du monde.
Cela n'est guère compréhensible par tous les psy qui restent enfermés dans un paradigme scientiste, matérialiste.
Il faut en effet accepter de reconnaître que si, dans le principe général, toute personne est spirituellement, philosophiquement, moralement, de même valeur que toute autre, on ne peut pas nier pourtant que toutes les âmes incarnées à un instant T sur terre n'en sont pas au même stade d'évolution et d'affinement moral personnel.

Il y a actuellement une quantité croissante d'enfants ou de jeunes personnes que l'on peut selon les références, qualifier "d'intellectuellement précoce", d'enfants indigos, d'autistes Asperger, etc...
Peu importe les termes ; tous ont une sensibilité et n'ayons pas peur des mots, une humanité, parfois, il faut bien le constater, très au-delà de la moyenne du genre humain.

Il est donc difficile de ne pas ressentir et se culpabiliser d'un inévitable sentiment de supériorité lorsqu'ainsi affûté, on se voit confronté aux citoyens lambda, d'autant que cette finesse de perception et d'analyse critique des défauts des autres s'applique nécessairement aussi à soi-même. Le tranchant du jugement est donc à double sens.

Il est toutefois fondamental de ne pas vous culpabiliser faussement et inutilement en tombant dans la confusion que fait Mme Vulliermet: pour être capable de produire à 19 ans le texte si lucide que vous avez posté ici, il faut une acuité, une sensibilité, une intelligence et une honnêteté dans l'introspection encore assez exceptionnelles.
A mon sens, vos qualités sont bien réelles ; ce n'est donc pas de l’orgueil de votre part que de vous en rendre compte ; c'est une lucidité nécessaire que votre envie de vous insérer dans le monde ne doit jamais sacrifier.
Méfiez-vous donc des jaloux y compris dans les réponses qui vous sont faites ici...

C'est cette rareté encore, qui vous fait vous confronter à un quotidien souvent décevant, voire déprimant, même si de plus en plus d'âmes sensibles viennent s'incarner sur ce bourbier qu'est notre planète afin d'aider à l'en sortir...!

Vous faites surement partie de ce contingent courageux, mais comme nous tous ici-bas, vous avez du accepter de perdre en partie la mémoire en plongeant pour pouvoir jouer le jeu sans tricher.
Même si vous découvrez que celui-ci n'est en effet pas très reluisant dès qu'on en perçoit un peu les soubassements, les arrières-plans, dites-vous que vous avez une belle mission à y (re)trouver.
Ne renoncez donc pas à votre mission de vie ; vous avez des choses à apporter au monde.

Mais vous êtes aussi là pour affûter encore votre capacité de non-jugement sur autrui.
Là est la difficulté: comment aimer les gens, les relations, la vie lorsqu'on en perçoit avec tant d'acuité d'abord les failles et les hypocrisies.
La réponse est dans la suspension du jugement sur soi, comme sur autrui.
Plus facile à dire qu'à pratiquer à chaque instant !
Essayez donc, sans y sacrifier en rien vos propres qualités, de trouver la beauté et la motivation dans ce non-jugement à priori, à l'occasion le pardon à posteriori, que vous pouvez accorder aux autres lorsque ceux-ci ne peuvent vous répondre sur un registre qui vous satisferait intellectuellement, voire lorsqu'ils pourraient vous blesser.

Si vous avez eu envie de communiquer avec eux, l'aspect décevant de leurs réponses idéalement ne devrait à vos yeux frustrer qu'eux et ne pas vous faire regretter ce que vous avez voulu partager qui n'est pas perdu,

même s'il n'est pas reçu dans l'instant, du moment qu'il a été donné.
Ne vous laissez pas décevoir ; ce que vous semez de positif germera toujours, peut-être plus tard, au moins pour vous, sinon pour d'autres.
Développer un regard positif sur le monde est l'essentiel.
Bien sûr, vous n'avez peut-être pas la force d'être une sainte à longueur de journée et vous avez bien le droit d'être en quête de partage avec des êtres capables de vous enrichir moralement et intellectuellement sur un plan plus immédiatement gratifiant et réciproque.

Cherchez et vous les trouverez aussi ces échanges ; le net facilite les choses.
La "Loi de l'attraction" vous aidera si vous le faites positivement...

Bon courage et ne sacrifiez jamais votre acuité et votre besoin d'authenticité...

Amicalement,

PS: Allez faire un tour sur le site de Denis Marquet et sur ses textes, vous y trouverez des repères éthiques solides et d'une rare profondeur...

Philippe Garnier Psy sur Vesoul

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22 SEPT. 2022

Bonjour, vous abordez avec passion et subtilité à quel point les valeurs vous semblent importantes dans vos relations, dans les relations humaines et du même coup le drame de constater leur effacement voire la perte de ces repères qui font pourtant, toute la beauté se notre Humanité.

Vous gagneriez à apprendre comment canaliser vos pensées et vos émotions.

Vous avez aussi à dépasser le choc de ces constatations pour accepter certaines réalités et avancer dans votre développement et dans votre vie, car cet "entêtement" intellectuel devient très envahissant.

Il faut poser les choses pour vous apaiser.

Marylène Danino-Alonso
Psychologue du Travail, Psychosociologue et Coach.
Spécialiste des Relations, des Emotions, de la confiance en soi, du monde du travail et des profils Hypersensible/hpe/hpi.

Marylène Danino-Alonso Psy sur Paris

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8 NOV. 2021

Bonjour Radiguet
Quelle profondeur pour un si jeune âge !
La forme de narcissisme collectif que vous décrivez, qu’elle soit bonne ou mauvaise, est une réalité et ni vous ni moi ne la changerons. Face a cela, que vous souhaitiez participer à cela ou pas, votre droit au bonheur, au bien-être, à la joie demeure !
Or, ce qui m’interpelle dans votre récit, c’est que vous n’avez pas l’air de vouloir y prétendre. Laissez venir le bonheur, c’est une décision. Cela peut même être un entraînement quotidien. Cela suppose que vous renonciez à changer le monde pour l’accepter tel q’il est et tenter de le voir autrement. Peut-être pouvez-vous penser que les autres font ce qu’ils peuvent, en se conformant à ce qu’on leur a transmis. Ils ont peut-être besoin d’apprendre…
Vous aussi vous avez besoin d’apprendre, de vous ouvrir, d’apprendre à aimer, à vous aimer.
Vos analyses incessantes ne sont-elles pas une tentative de contrôle ? Ne cacheraient-t-elle pas une peur (De ne pas être entendue, de ne pas être comprise, d’être moquée, d’être jugée) ?
Vous êtes-vous suffisamment intéressée à votre entourage pour les écouter jusqu’au bout et tenter de les aider ? Et vous, qu’avez-vous besoin de crier si fort, qu’avez-vous besoin de faire entendre ? Quelles sont les besoins que vous n’arrivez pas à combler ?
Il semble que vous vous soyez réfugiée dans un certain Intellectualime rassurant (qui vous a fait vous sentir supérieure) en oubliant de vivre à travers vos émotions, à travers votre corps.

Mes recommandations : pratiquez la pleine conscience, cela vous fera beaucoup de bien car cela reposera votre cerveau. Faites du sport, observez la vie dans la nature, respirez en conscience. Voyez un thérapeute qui vous aidera à vous réconcilier avec vos émotions et votre corps.
Tentez de vous intéresser vraiment à quelqu’un, de l’écouter jusqu’au bout, de voir si vous pouvez l’aider avec votre sens de l’analyse développé.
Et si vous voulez encore réfléchir, analyser les comportements, faites-en le domaine de vos études, participez à des think tank, des groupes d’action dans l’écologie ou autre. Bref, osez passer à l’action. Même si ce sont de petites actions. Ne mettez pas la barre trop haut : elle serait inatteignable. Rappelez vous qu’un grand voyage commence par un petit pas.

Claire Couvin
Psychopraticienne (hypnose ericksonienne, PNL, EMDR) et coache certifiée en relation d’aide.
En ligne ou en cabinet

Claire Couvin Psy sur Melun

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24 FÉVR. 2017

Bonjour,
J'ai parcouru attentivement votre écrit et vos questionnements, ressentis, expériences semblent avoir beaucoup de similitudes avec ce que peut éprouver une personne à haut potentiel dite classiquement "précoce ".
Si vous le souhaitez je peux vous recevoir , si vous êtes en région parisienne, sinon n'hésitez pas à consulter un psychologue spécialisé dans votre région avoir de vous aider à y voir plus clair.
Cordialement

Valérie Karpik Psy sur Saint-Prix

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23 FÉVR. 2017

Bonjour Radiguet,
J'ai lu tout votre texte avec beaucoup d'intérêt: votre écrit montre votre profonde réflexion et votre souffrance intérieure .
Vous avez décidé très jeune de comprendre les gens qui vous entourent et de connaître leurs motivations.
Vous avez analysé de manière très mûre et profonde votre ressenti face aux gens et le résultat vous a déçue énormément.
Le milieu qui vous entoure vous parait vide et sans aucun intérêt ... mais vous savez qu'il n'y a pas que les gens qui vous entourent dans le monde! Essayez de vous tourner vers un autre milieu, cherchez de faire des connaissances parmi de cercles culturels ou inscrivez vous à des formations qui vont plus vers l'humain... explorez des autres Univers afin de sortir de ce cercle qui vous rend triste et vide!
Cherchez de vous éloigner de cette position de critique et essayez de découvrir les personnes pour ce qu'elles sont vraiment, écoutez les sans juger tout de suite, observez les gens en silence et vous verrez que vous arriverez à découvrir ce qu'elles ont du précieux et du vrai au fond de leurs âmes! Permettez aux gens qui vous entourent de rentrer en contact avec vous!
Voilà essayez ou de changer de milieu ou de le regarder sous un autre angle, avec un autre regard!
Bien à vous
Livia Clara-Vilnat praticienne en psychologie clinique

Livia CLARA-VILNAT Psy sur Bourges

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23 FÉVR. 2017

Bonjour,

Je vous ai lu et je vais tenter d’apporter ma modeste contribution à votre réflexion qui vous fait tourner en rond comme si votre intérieur était à la recherche éperdue de ce qui vous a manqué ou dont vous avez été déprivé. Vous narrez vos ressentis avec votre clairvoyance qui n’a d’égal que vos propres émotions qui traduisent ce que vous percevez de ce monde extérieur auquel vous souhaiteriez être rattaché. Il est vrai que votre sentiment de vous sentir détaché sans l’avoir décidé provoque votre douleur. Vous expliquez que vos tentatives de rapprochement sont vaines, ne serait-ce pas votre prudence qui vous en empêche, votre prudence de l’autre ? Vous expliquez que seule votre pensée est en action comme si vous vous détachiez vous-même du plaisir de vos sens. C’est peut être cela votre crainte, c'est-à-dire la possibilité de ressentir par vos sens, par vous-même, ce qui pourrait vous amener le plaisir d’être et de vivre. J’hypothèse que vous êtes à la recherche de votre propre vérité, de vos propres réponses, dans un environnement qui ne peut vous les apporter et qui peut seulement vous proposer de vous y retrouver avec vous-même. Le travail est bien là, c'est-à-dire trouver vos propres outils pour trouver votre place dans un environnement qui vous paraît étranger. La psychothérapie analytique, ou encore la gestalt, ou autre thérapie comportemental, pourrait certainement vous aider à vous retrouver avec vous-même pour entamer votre chemin en traversant le miroir vers ce pays qui vous parait si étrange.

Je vous reste disponible par mail si vous souhaitez échanger sur ce sujet.

Bon courage,

Alain GIRAUD
Psychopraticien analytique

Alain Giraud Psy sur Avignon

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23 FÉVR. 2017

Bonjour,
Merci d'avoir partagé votre ressenti et vos questionnements. Vous avez l'impression d'être en dehors du fonctionnement des autres, savez vous depuis quand vous avez ce sentiment? Vous dites avoir toujours analysé les choses, est-ce un comportement que vous aviez aussi pendant l'enfance? Évidemment les réflexions évoluent avec l'âge mais peut-être aviez vous déjà ces impressions avant l'adolescence?
Essayer de situer le début de ce sentiment de ne pas être à la bonne place peut être un début de réflexion. Il serait important d'être accompagnée par un ou une thérapeute pour continuer votre démarche. Trouver la bonne personne peut prendre du temps et c'est compliqué d'accorder sa confiance à une nouvelle personne mais ça vaut le coup de ré-essayer.

Cordialement,
Camille Le Goff

Camille Le Goff Psy sur Paris

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23 FÉVR. 2017

Bonjour,
Les rapports humains ne fonctionnent pas sur le mode binaire, ne se résument pas à la logique d’un ordinateur. On n’échange pas avec son voisin de métro uniquement pour démontrer ceci ou cela.
Si un inconnu vous dit : « il fait beau aujourd’hui », ce n’est pas en lui répondant : «le temps est quand même un peu gris », que lui, ou vous, aurez raison et devrez confronter vos points de vue.
Pour lui il ne s’agissait pas de vous dire qu’il faisait beau mais plus simplement de créer momentanément un lien.
De même, vous évoquez les gens qui parlent de tout et de rien ensemble.
Quand bien même leurs avis divergent, ne résistent pas à une (votre) analyse rationnelle, à partir du moment où ils créent un lien, s’engueulent, se marrent, pourquoi aller chercher plus loin. Parler pour ne rien dire, ça fait aussi partie des rapports humains ! Qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore. De toute façon, 70% ne nos échangent passent par du non-verbal. Et donc, bien des choses nous échappent. Le mots disent une chose, les attitudes une autre. Rien n'est simple.
Je me demande si vous ne pourriez pas essayer la médiation. Non pas pour faire le vide dans votre tête, arrêter le logiciel qui tourne en boucle, mais pour laisser passer les idées, les observer, et se demander finalement, si toutes ces questions, ces ruminations méritent autant d’intérêt.
Voilà, c’est juste une piste parmi d’autres (le sport, le bricolage, la musique) à essayer.
Cordialement

Maurice Gaillard Psy sur Vincennes

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23 FÉVR. 2017

Bonjour, votre rumination mentale est envahissante et le pessimisme que vous ressentez est plutôt basé sur votre interprétation des faits et de l'intention des personnes en cause que sur des faits vérifiables ou des intentions exprimées; Qu'attendez vous comme aide? Tout n'est pas pensée dans notre vie, notre vérité passe aussi par nos émotions et notre ressenti profond. Vous pouvez me répondre sur mon mail privé mais 30 lignes maximum...: )
Cordialement, Catherine TUDAL. Psychologue.

TUDAL Catherine Psy sur Boulogne-sur-Gesse

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23 FÉVR. 2017

bonjour

votre long discours tourne essentiellement sur la non acceptation des "autres", des idées des autres, de la manière d'être dans un groupe.

Vous le dite vous même vous sentir supérieure ! et vous en avez découvert les conséquences l’échec social, et la jalousie.

Pourquoi avoir changé de thérapeute ?

Il serait intéressant de chercher d'où vient ce besoin de supériorité qui me semble être le moteur.

je reste disponible
Sylvie Vulliermet
Psychanalyste Sexothérapeute

Sylvie Vulliermet Psy sur Agde

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23 FÉVR. 2017

Bonjour,
longs discours.... vous dites aimer écouter observer les gens, mais vous aimez aussi vous pencher longuement sur vous vous…sans volonté manifeste de trouver des réponses à vos questionnements, sans volonté de vous remettre en question, ce qui expliquerait le travail thérapeutique échoué.
Relisez votre prose avec du recul, et vous vous rendrez peut être compte que vous restez dans une spirale ideique où vous ne laissez personne entrer de peur de vous bousculer, une fois ce nouveau regard posé sur vous, vous pourrez entamer un suivi psychothérapeutique.
Bon courage
PM

Anonyme-136754 Psy sur Villersexel

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22 FÉVR. 2017

Bonjour,

« Radiguet » géni précoce en dit beaucoup, sans longues phrases …. En restant seule dans vos « cogitations », vous risquez de tourner en boucle ou même de renforcer des pensées qui ne sont par nécessairement cohérentes.

« je me perds beaucoup dans mes explications et dans mes mots » : en effet, il est difficile de suivre le cours de vos pensées au travers desquelles on peut voir beaucoup de croyances. Relisez vos propos, avec un peu de distance peut vous éclairer.


Si vous le souhaitez, n’hésitez pas à me contacter directement.

Bien cordialement.

Nathalie Delmotte

Nathalie Delmotte Psy sur Châteauneuf-Grasse

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22 FÉVR. 2017

Bonjour,

Je vous propose d'essayer d'observer vos propos de manière la plus neutre possible.
Vous semblez décrire ce tourment infernal que la peur créé dans le mental.
J'ai peur donc je me defend en modifiant la réalité et en me plaçant au dessus n'arrivant pas à regarder comment et pourquoi je souffre de ne pas obtenir ce que je veux, n'arrivant pas à concevoir le monde tel qu'il est.

Je vous souhaite d'utiliser votre réflexion qui me paraît brillante, au service d'oser regarder comment votre peur vous fait interpréter la réalité.
Et cela avec quelqu'un qui peut vous y aider.

Avec toute mon attention

Marie-Claire Binette Psy sur Bordeaux

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