J’aime être une femme… et encore plus celle que je suis

Envie de te parler de l'importance de s'aimer en tant que femme pour être mieux dans sa tête, dans son corps et donc dans sa sexualité !

21 MARS 2018 · Lecture : min.
J’aime être une femme… et encore plus celle que je suis

Mais pourquoi donc les femmes tiennent à s'approprier des valeurs masculines ?

Je m'étonne souvent des réponses données en cabinet quand je demande aux femmes de se définir en quelques adjectifs! Je suis stupéfaite de voir que la force et le courage sont les valeurs les plus citées alors qu'il s'agit de valeurs masculines. Mais pourquoi donc les femmes tiennent absolument à s'approprier ces valeurs ?

Pourquoi quand je leur parle de sensibilité la majorité d'entre elles pense à faiblesse ? Pourquoi la douceur est souvent associée à du « cucu bisounours » alors que la « guerrière » est perçue comme valorisante ?

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Cette confusion a bien évidemment des impacts dans l'intimité : ni pute ni soumise oui….mais ni femme-homme dominant et vigoureux non plus alors ! Car si hommes et femmes deviennent identiques, et bien nos rapports amoureux/sexuels risquent vraiment de se complexifier, et c'est d'ailleurs déjà le cas.

Mais pourquoi donc est-ce si difficile pour une femme d'aimer les valeurs féminines ?

Et oui, je vais encore t'emmener chez les Grecs et la mythologie, berceau de notre chère société patriarcale. En hyper résumé : Zeus après avoir sauvé ses deux frères et ses 3 soeurs de leur horrible père Cronos, établit le partage de la souveraineté dans le monde. Il se réserve le Ciel, son monde est associé à la lumière, à l'idéal, à Dieu le Père, au paradis, bref il dirige l'univers en maître absolu.

A son frère Poseidon, il accorde le royaume des profondeurs sous-marines et à Hades, il lui laisse les régions inférieures, le monde souterrain (alias les Enfers). Et ses sœurs te demanderas-tu ? Et bien ….. rien, rien du tout du tout ! La division entre les principes féminins et masculins est clairement posée et est toujours d'actualité, tu ne trouves pas ?glenat_bd.jpg?w=1024&h=680

En fait, en réponse à l'emprise excessive du monde patriarcal toujours plus prégnant, qui valorise l'action, la logique, la rentabilité et le contrôle – les femmes n'eurent que deux alternatives. Que ce soient les déesses Grecques d'hier ou les femmes d'aujourd'hui, nous pouvons les répartir en 2 catégories :

  • Certaines ont adhéré tant bien que mal à la seule fonction qui leur est reconnue : mettre des enfants au monde et les offrir à leur mari (portent leur nom). D'ailleurs, trois des déesses de l'Olympe sont particulièrement dépositaires de cette attitude, on les appellent les déesses sensibles : Héra, Déméter et Persephone
  • Pour les autres, la valorisation excessive des qualités masculines ainsi que la disqualification des valeurs féminines (luxuriance, fécondité, gaité, sensualité, sensibilité) – les conduisent à adopter des valeurs viriles afin de trouver leur place dans un monde régit par les hommes. A l'aise au coeur des enjeux de pouvoir, où la compétition sans merci implique De SE COUPER de ses affects et de sa sensibilité pour rivaliser avec les hommes – mais elles restent minoritaires aux postes clefs.

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Les déesses qui incarnent le masculin, sont nommées les Déesses vierges : Athéna, Artémis et Hestia. Déesses vierges pas au sens de « pas de sexualité », mais d'une impossibilité d'être en relation – bref, elles ne se sont jamais « engagées » par peur d'être transformées et donc elles cadenassent leur féminité !!

Mais il manque la principale, et oui, Aphrodite !! Pourtant née avant Zeus, elle est plutôt mise à mal dans une société du porno et de la femme objet. Et à l'heure du « Metoo », « Balance TonPorc », la féminité sous sa forme sexuée fait beaucoup….mais vraiment beaucoup débat !! yaroslav-maltsev-291976.jpg?w=1024&h=683

Aujourd'hui comment est perçue « La féminité » ? (Un condensé des dires en cabinet)

Les modèles proposés sur la féminité restent codifiés de manière très rigide, notamment par l'hypervalorisation du « mince, jeune, sexy ». Du coup, les femmes sont prises dans le désir de s'affirmer de manière singulière et dans la crainte de ne pas séduire si elles s'éloignent trop des codes en vigueur. Les modes d'apprentissage évoluent également : aujourd'hui, on cherche ce qui fait envie chez les autres femmes de sa génération ou plus jeunes, et on le reproduit par mimétisme.

Le mythe du jeunisme sévit, les mères sont, face à leurs filles, davantage en position de rivales que d'initiatrices. Ce qui est préoccupant, c'est de constater que chez les femmes d'aujourd'hui, l'idéal de féminité, c'est la jeune fille, avec son teint Célestin, une peau de pêche et pas de cellulite ! Et la pub est un grand influenceur comme les jeux vidéos et leur création d'avatar aussi !yoann-boyer-342336-11.jpg?w=1024&h=616

Finalement, la féminité se définit toujours par rapport à ce qui plaît aux hommes….et sous caution inconscient/conscient des femmes du coup ?!

Le regard des hommes EST LE POINT DE REFERENCE CENTRAL depuis la nuit des temps. L'homme continue à donner le « la », on a intégré ses critères, et il est vécu comme une entité de jugement, censée pouvoir trancher entre ce qui serait féminin ou pas. Je ne suis pas en train de dire que c'est la faute des hommes – et j'insiste beaucoup sur ce point. C'est notre société qui est posée ainsi, et les femmes sont tout aussi responsables en se pliant aux carcans !chris-barbalis-186421-1.jpg?w=1024&h=710

Comment s'en sortir alors me diras-tu ?

Les femmes doivent se réapproprier leur désir pour vivre pleinement leur féminité et non plus coller et mimer ce qui leur est dicté. Mon expérience en tant que professionnelle qui accompagne des femmes, des hommes et des couples, m'incite à dire que bien souvent c'est l'ego, notre formatage, nos carcans familiaux, sociétaux et religieux qui nous éloignent de notre être. Il s'agit de notre mode de fonctionnement par défaut.

Nous vivons et voyons la vie au travers du filtre de nos croyances. Nous portons constamment des lunettes filtrantes sur le nez sans en avoir conscience, et menons notre vie persuadés de prendre des décisions en connaissance de cause et de faire de véritables choix.timon-klauser-308449.jpg?w=1024&h=629

Mais c'est une illusion. Il n'y a pas de véritable choix sans éveil de conscience, pas d'authentique décision sans connaissance de soi ; juste de l'aveuglement et du conditionnement.

Nous ne sommes pas qui nous pensons être. Nous nous enfermons dans des définitions et croyances sur nous-même que nous avons appris à accepter comme vraies.

Envie de lever le voile sur tes carcans, et plus spécifiquement sur tes dysfonctions tellement intégrées à ton comportement que tu ne les voies même plus ? Et bien rejoins le groupe de femmes que j'organise cet été pour te ré-approprier pleinement ta féminité mais aussi faire la paix avec le masculin.beth-solano-313648.jpg?w=1024&h=683

Accompagnée des Déesses de l'Olympe, tu découvriras celles qui sont actives en toi et celles qui sommeillent encore. Ose l'aventure, que dis-je, la quête du SOI et quitte les automatismes de nos conditionnements historiques, cultures et familiaux ! UN GRAND STOP à la guerre des sexes….et un GRAND OUI A L'ALTERITE entre hommes et femmes! Plus d'infos sur ce stage prochainement sur le site des Pulpeuses et surtout n'hésites pas à me contacter pour plus d'infos 1f60a.svg : mail.fr

Et surtout, n'oublie pas d'être libre et imparfaite :

« Une femme est belle quand elle ose être qui elle est, quand elle ose danser sa vie et quand elle ose dire ses ressentis. Elle révèle alors sa sensualité naturelle, en étant libre d'être simplement elle-même, parfaite dans son imperfection !! »

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Écrit par

Passuello Lora

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