Pourquoi je ne suis pas à l'aise avec mon corps ?

Aujourd'hui, nous allons parler de l'image corporelle, qui est la représentation mentale que chaque individu a de son propre corps.

28 MAI 2020 · Lecture : min.
Pourquoi je ne suis pas à l'aise avec mon corps ?

L'été tant attendu est enfin arrivé ... il est temps d'aller à la piscine, à la plage et, bien sûr, il faut enfiler son bikini, maillot de bain, etc ... En ce moment où nous avons le corps le plus exposé, nous réalisons qu'il y a de nombreux aspects de notre corps que nous aimerions changer. Il s'avère que nous semblons avoir trop de ceci, pas assez de cela, nous avons l'air horribles, nous commençons à penser que personne ne nous remarquera, nous nous comparons également avec d'autres personnes que nous considérons comme "mieux" physiquement, et bien sûr, nous nous nous sentons mal.

Qu'est-ce que l'image corporelle ?

Aujourd'hui, nous allons parler de l'image corporelle, qui est la représentation mentale que chaque individu a de son propre corps. Nous faisons cette représentation mentale basée sur :

  • Les mesures que nous attribuons à notre corps.
  • Les pensées, sentiments que notre corps provoque en nous, principalement la taille du corps, le poids, certaines parties du corps que nous aimons plus ou moins sur nous-mêmes ou tout autre aspect de l'apparence physique.
  • Les conséquences de ce qui précède (mesures, pensées, sentiments), c'est-à-dire qu'en raison de la façon dont je perçois mon corps et de ce que je ressens avec lui, je fais des choses comme mettre des vêtements plus larges, me peser régulièrement pour voir si j'ai perdu ces kilos en trop, porter du noir parce qu'il stylise, éviter d'aller à la plage pour éviter de mettre un bikini, ne pas mettre de sandales parce que je n'aime pas mes pieds, me coiffer d'une certaine manière parce que de cette façon je vois mon visage plus fin, en me comparant constamment avec les autres, etc. ).

L'image corporelle négative

Nous avons une image corporelle négative lorsque :

  • Nous évaluons de façon erronnée les formes du corps et voyons les parties du corps telles qu'elles ne le sont pas ;
  • Nous sommes convaincus que seules les autres personnes sont attrayantes et nous valorisons ces mensurations comme un succès et une valeur personnelle ;
  • Nous ressentons de la honte et de l'anxiété à l'égard du corps ;
  • Nous nous sentons mal à l'aise et bizarres dans notre propre corps. Nous ne nous acceptons pas. Nous nous sentons aliénés.

12 pensées déformées les plus communes sur notre apparence

Cash et Brown (1987) ont recueilli les pensées les plus souvent déformées concernant l'apparence :

  • La belle ou la bête : penser tout ou rien, en noir ou blanc. Je m'apperçois que j'ai un bouton sur mon nez et je pense "Je suis horrible", "Je suis dégoûtant.e".
  • L'idéal irréel : je m'évalue sur la base d'un standard irréel (par exemple, une femme sculptée), de cette façon mes défauts ressortent dans toute leur splendeur : "Je suis trop petit.e ...".
  • La comparaison injuste : nous nous comparons à de vraies personnes très attirantes : "Je n'aime pas essayer des vêtements dans les grands magasins parce que voir les vendeuses me fait me sentir grosse et laide."
  • La loupe : nous nous concentrons sur un ou plusieurs aspects de notre apparence que nous n'aimons pas et exagérons son importance. C'est une attention sélective.
  • L'esprit aveugle : les aspects favorables de notre corps sont ignorés ou minimisés ; comme nous nous sentons bien avec ces côtés là de nous, nous ne les prenons pas en compte, mais nous nous concentrons sur les autres que nous aimons moins. Très lié à la façon dont nous sommes éduqués à être modestes.

  • La laideur rayonnante : l'insatisfaction à l'égard d'un aspect de l'apparence se généralise à d'autres caractéristiques physiques. À titre d'exemple : je vois des rides sous mes yeux et je commence à voir des signes de vieillesse dans d'autres parties du corps.
  • Le jeu du blâme : c'est très important, surtout chez les jeunes femmes et les adolescentes. Il s'agit d'attribuer des déceptions, des refus ou des événements négatifs à un aspect de l'apparence dont vous n'êtes pas satisfait : «tu n'as aucun intérêt pour moi à cause de mon apparence».
  • Interprétation erronée de l'esprit : Puisque je suppose ou pense que je ne suis pas attrayant.e (ou que j'ai un défaut), je considère également que les autres me voient de cette façon. J'imagine ce que les gens pensent et ce qu'ils regardent.
  • Prédire les malheurs : s'attendre à ce qu'une mauvaise apparence physique ait des effets négatifs à l'avenir. Par exemple, un homme obèse pense "avec mon physique personne ne me prendra au sérieux en tant que vendeur" ou un homme chauve pense "sans cheveux aucune femme ne tombera amoureuse de moi".
  • La beauté limitante : ne pas pouvoir faire les choses pour l'apparence. L'interdiction de nos comportements est motivée par les réactions négatives que nous pensons que les gens auront. Une femme avec des rides pense "je ne peux pas sortir sans maquillage", une autre personne pense "je ne peux pas aller à la fête avec des cheveux dans cet état".
  • Se sentir moche : Puisque je me sens moche, je dois être moche. L'interprétation devient une certitude et nous justifions la "laideur" : "Je me sens vraiment laid, regardez comme je suis horrible".
  • Le reflet de la mauvaise humeur :  parfois la mauvaise humeur motivée par d'autres raisons finissent par se refléter dans notre apparence. Par exemple, une personne très stressée par le travail qui finit par critiquer son corps en essayant des vêtements.

Personne n'est capable de penser qu'il est une personne affreusement laide et méprisable et être à l'aise avec lui-même. Il est clair que nous tous, à un moment (ou plusieurs), sommes tombés dans une ou plusieurs de ces erreurs et, par conséquent, nous nous sommes sentis insatisfaits de notre image.

Une étape fondamentale pour améliorer l'estime de soi et se sentir mieux est de reconnaître ces types de pensées déformées (qui sont générées automatiquement) afin que nous puissions les réfuter chaque fois que notre esprit commence à penser de la sorte. Face à la confrontation objective, ils disparaîtront peu à peu et nous pourrons automatiser une manière de penser plus adéquate.

Photos : Shutterstock

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Commentaires 2
  • sathine64

    si tout enfant vous avez entendu votre mère dire " j'aurais tant aimé avoir un ainé qui ressemble à son père", puis "c'est un vrai garçon manqué" qu'elle vous faisait faire chez le coiffeur une coupe garçonne. Que lorsque enfin elle a un fils, vous accorde moins de temps de qualité, que vous avez 2 ans et que vous êtes emmené chez un psy car vous ne faites que des bêtises et que le psy dise que c'est parce que probablement c'est le moyen que j'ai trouvé moi enfant pour qu'elle s'intéresse à moi. Qu'elle vous dise ado lorsque vous êtes dans un magasin "avec tes fesses de jument 1920 pas étonnant que rien n'aille" Qu'elle fasse de perpétuelles réflexions sur votre poids en qu' à 50 ans oui vous lisez bien vous parveniez enfin à lui répondre "je sais bien que je ne suis qu'une grosse vache" qu'elle réponde" je n'ai pas dit cela" et que vous lui rétorquez "tu le penses si fort". Depuis elle n'a plus dit quoi que ce soit. Vous en conviendrez il est difficile d'être bien avec son corps. Que l'homme qui dit vous aimer souffre d'impuissance et ne fasse rien pour y remédier, la boucle est bouclée. Je fais de la méditation et depuis je vais mieux.

  • Inès

    Lorsque j'étais plus jeune je suis montée jusqu'à 80 kg pour 1m65. Et actuellement à 27 ans je fais 59 kg. J'ai appris a mangé convenablement et sans me mettre la pression alors j'ai minci sans me peser. Je me suis pesée environ 4 années après avoir minci et c'est là que j'ai été consciente d'être mince. Je me suis rendu compte que par moment je me sentais encore grosse ( alors même que les gens autour de moi me disaient que j'étais mince) parce je ne voulais pas me peser de peur d'être déçue de mon poids. Toutes les déformations de l'image par rapport au poids dont le texte parle sont des choses que j'ai vécu. Et je trouve incroyable tout le mal que l'esprit est capable de se faire alors que si on s'aimait plus on serait capable d'avoir une image objective de nous même.

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