Thérapie brève ou flash ?
Une thérapie brève n'est pas une thérapie flash. Elle suppose une démarche de la part du sujet. En moyenne entre 1 et 10 séances. Ce temps respecte le sujet lui-même.
Dans une société de la performance et du tout tout de suite, nous pouvons être en quête de la solution miracle et instantanée. Pourquoi devrions-nous attendre pour être mieux, pour être heureux ? Même les problèmes les plus ancrés dans le temps doivent-ils nécessairement demander un temps proportionnel pour les résoudre ? Le penser s'apparenterait à une « croyance limitante ». Car, dans la réalité, nous pouvons constater que telle phobie, ou telle dépendance ou comportement, existant depuis longtemps n'ont pas nécessairement demandé plus de temps que d'autres problèmes plus récents.
Pour autant, les thérapies « brèves » ne font pas fi du temps. Au contraire, elles travaillent à « temps plein ». Comme s'il s'agissait d'utiliser le temps de la façon la plus efficace possible pour trouver une solution au problème, que la cause en soit connue ou pas.
Il est d'un commun accord de parler de thérapies brèves pour des accompagnements allant de 1 à 10 séances environ. Il arrive que certaines personnes, dès la première séance d'hypnose par exemple, n'ayant pas atteint leur objectif, se découragent, pensant que cela ne marche pas. Comme si « thérapies brèves » signifiait « thérapies flash ». Même si elles visent l'efficacité, les thérapies brèves ne font pas l'économie d'un peu de temps parfois, en fonction des problématiques comme du rythme conscient ou inconscient du sujet.
Ce qui permet de travailler dans un temps relativement court, c'est parce que nous allons cibler un objectif précis et pour cela découper le problème pour en arriver à un élément précis, un comportement, une stratégie mise en place, une émotion. Plutôt que de s'attacher au contenu du problème lui-même, c'est à la forme que nous allons nous attacher ; à la façon dont le sujet est en relation avec ce problème : comment il le vit, l'exprime, le ressent dans ses mots comme dans son corps. C'est pourquoi la recherche de la cause du problème n'est pas première. Elle peut se révéler au fur et à mesure de la thérapie. Mais si ce n'est pas le cas, cela ne changera pas l'orientation de la thérapie portée sur la résolution du problème actuel pour que la personne accueillir vive mieux.
Tout simplement.
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Il est clair qu'il faut du temps dans une thérapie pour avoir un résultat. Certaines personnes au bout de deux séances s'arrêtent, un tord car il n'y a pas de miracle non plus en psychologie, persévérance est la base de tout, s'attacher non pas au problème mais à la source du problème.