Anxiété et phobies d’impulsions

Réalisée par mat001 · 30 juil. 2020 Anxiété

Bonjour, étudiant de 19 ans, j’écris ici aujourd’hui car je me sens vraiment perdu dans mes problèmes.

J’ai depuis maintenant 3/4 mois ce que l’on appelle des phobies d’impulsions. Je ne sais pas si j’aurais des réponses ou si mon cas, que je considère complexe intéressera (peut être car j’ai pas assez de recul?)

Alors voilà, dans mon enfance j’ai toujours été un enfant gentil mais qui pouvait faire de grosses crises de nerfs (et ce jusqu’à l’âge de 10 ans environ). Des crises ou je claquais les portes, casser des objets, crier... enfin vraiment c’était pas facile je me mettais dans des états de colère assez importants. A côté de ça, j’avais des problèmes physiques donc j’étais régulièrement emmener à l’hôpital (contré mais volonté car ça me traumatisait quand même même si c’était pour mon bien je le sais), ce qui je pense jouait un rôle aussi dans mes crises de nerfs. Un jour j’en pouvais tellement plus d’aller à l’hôpital ou de subir des opérations (j’en ai subis que 3 ou 4 mais ça m’avait assez marquer) que j’ai dis à mes parents en pleine crise de nerfs que je préférais mourir que continuer dans ma condition, un jour j’en suis venu à faire croire à mes parents que j’étais capable de sauter de l’étage à cause de ça, et même un jour et là je pense ça va jouer un rôle dans la suite, ça me gêne de le dire mais je me souviens carrément avoir pris un couteau devant mes parents et je les tourner vers moi et j’ai dis que j’étais capable du pire (bon en vrai j’en étais pas capable j’étais juste à bout après je l’es reposer et puis je me suis calmer). J’étais donc vraiment impulsif, j’étais aussi capricieux et j’étais souvent en conflit avec mes parents.

Puis les années ont passés j’ai grandi et je me suis calmer. En fait je suis même devenu très calme. J’ai arrêter de faire des crises de nerfs, des caprices, d’avoir aussi parfois des propos blessants envers des proches... Je suis devenu un ado qui vivait sa vie à la cool, je ne me prenais pas la tête et même quand ça allait pas fort (baisse de morale) ça ne durait jamais, je me disais que jamais je n’aurais de problème de dépression ou quoi (mon père a fait une grande dépression quand j’étais petit lié à son travail jusqu’à mes 7-8 ans, je ne m’en souviens plus vraiment mais mes psy m’ont dit qu’inconsciemment cela m’a peut être marquer).

Enfin bref, arrive au lycée j’ai commencer a petit à petit me renfermer sur moi (j’ai été complexé par mon physique ça a peut être jouer, et j’ai toujours été un peu solitaire), et puis a la fin du lycée j’avais plus d’amis, c’est à dire que j’allais en cours j’écoutais j’apprenais (même si ça me soûlait parfois parce que les journées sont longues quand on est seuls) et je rentrais chez moi et puis je m’enfermais dans les jeux vidéos. A ce moment je ne me considérais pas vraiment comme triste j’en « souffrais » pas trop.

Et là maintenant arrive à la fac, j’ai emmanger seul à 2h de chez moi pour mes études, j’ai un peu pris des distances avec mes parents avec qui j’ai été vraiment fusionnel (surtout ma mère) même si j’ai régulièrement au fil de l’année scolaire garder un lien fort (appel au téléphone tous les jours et soirs). L’année c’est plutôt bien passé, toujours solitaire, j’ai fais peu de connaissances, mais ça allait et les journées passer assez vite aussi.

Vient le confinement à cause du virus et moi qui pensais que cela ne m’impacterais pas (moi qui aime être seul et qui sors pas souvent) je suis retourner chez mes parents et en quelques semaines j’ai développer une anxiété de plus en plus forte. Mon père était à fond sur le virus, il angoissait continuellement sur ça, développait des TOC (lavage de main très très fréquent), était irritable et surtout ne nous permettait pas (du moins au début) de sortir ne ce serait-ce que pour marcher (moi et ma mère). Donc je lui en veux pas mais c’était difficile, ma mère était en conflit constant avec lui et moi j’étais impuissant au milieu de ces disputes. Un soir j’ai eu une idée bizzare, je me suis dis si ça se trouve je suis « de l’autre côté », je suis une mauvaise personne (parce que je ressassais aussi depuis quelques temps les crises de nerfs petit et je m’en veux de ça). Je me suis dis en cogitant que peut être toutes ces perturbations étant plus petit font que je vais devenir dangereux.

De la j’ai eu des pensées bizarres de faire du mal à mes proches je comprenais pas ce qui m’arrivait. Rapidement j’ai pris des distances avec mes parents (étant toujours enfermer, au lieu de rester avec eux dans le salon ou quoi je passais tout mon temps dans ma chambre j’avais peur de leur faire du mal mais je ne pouvais rien leur dire, je me disais que je commençais vraiment à devenir fou). L’enfermement du confinement m’a pas aidé et j’ai continuer de cogiter pendant des jours et des jours, c’était très compliqué. Comment moi, attentionné, gentil, calme et qui fait passer les autres avant moi je pourrais avoir des pensées comme ça ? Surtout que mes parents je les aime plus que tout car au final vu que j’ai pas vraiment d’ami ce sont les seuls proches que j’ai en quelque sorte. Alors j’ai eu tellement honte que je ne disais rien, jusqu’au moment où j’ai dis à la limite des larmes à mon père que je voulais sortir pour faire un tour car j’en pouvais plus d’être enfermer et à entendre des disputes (au bout d’un mois de confinement). Je suis donc sorti, difficilement mais sûrement marcher seul. Puis j’ai fais de même pour les jours suivants mais ça ne m’aidait pas vraiment.

La peur était toujours là et j’ai décidé à la fin du confinement de retourner à mon studio à 2h de chez moi pour être un peu seul et je me suis dis que loin de mes parents il n’y avait aucun risque et que ça allait passer. Et c’était vrai car une fois seul la bas, les premiers jours allait mieux, j’ai pris connaissance via des vidéos YouTube de ce qu’on appelle la phobie d’impulsion, peur de devenir fou et perdre le contrôle de soi, de commettre des actes graves moralement. J’ai été rassuré et j’avais des explications à mon soucis, j’étais finalement peut être pas si fou...

Sauf que en cherchant sur les forums des trucs sur ça, j’ai développer la peur de devenir fou à ce moment et de devenir surtout schizophrène ou bipolaire (mon oncle était bipolaire alors je l’aimais beaucoup mais il y a peut être une certaine partie de moi qui a peur de la maladie par incompréhension et aussi peut être car il ne se soignait pas et que ça lui a coûté la vie...). J’ai eu peur d’entendre des bruits, des voix, j’analysais absolument tout, ce qui a créé un sentiment de danger permanent et mes premières crises d’angoisses (impression de devenir fou, palpitations, tremblements, vertiges, nausées, vomissents, bouffés de chaleur)... Mes parents sont donc venu me chercher après 10 jours sur place car j’allais vraiment mal.

De retour chez moi j’ai continuer à avoir cette peur des maladies mentales et j’ai pris Rdv avec une psy le plus vite possible. J’ai même pris Rdv avec un psychiatre ensuite pour avoir un avis médical sur si j’étais schizophrène. J’en dormais presque plus, je mangeais quasiment plus, je pensais avoir des hallucinations... Là psy m’a rassurer, le psychiatre m’a dit que je n’étais pas maladie mentale (peut être trouble anxieux m’a t-il dit) et puis la peur en question. s’est dissipé je dirais en 2/3 semaines.

Puis la phobie d’impulsion comme je les décrite est revenue ensuite et là ça s’est réellement amplifié. J’avais des pensées intrusives incontrôlables de moi comme étant dangereux, violent. J’ai eu ultra peur des couteaux, j’avais des pensées par rapport à ça que je comprend pas, et encore une fois je pouvais rien faire pour en parler à mes parents car ils comprendraient pas je pense (mon père surtout se mettrait dans des états incroyables de me savoir comme ça). Je faisais rien de mes journées, à part sortir 1h ou 2h par jour pour marcher seul non loin de chez moi (car je le répète j’ai pas vraiment d’ami à voir). Mes occupations comme le jeu vidéo ou le montage sur ordinateur je les ai arrêter j’avais plus de motivation, et je me sentais honteux continuellement (je me disais « Tu as ce genre de pensées et tu veux faire du montage ou t’amuser aux jeux ? c’est pas normal »). L’anxiété était à son paroxysme vraiment, j’avais des palpitations quasiment tout le temps, souvent des nausées et maux de tête aussi. J’ai carrément consulter plusieurs psy pour cela, la troisième (celle que je suis toujours) est je trouve superbe (bien attentionée, empathique) mais le problème a persisté. Les pensées sont en partie devenu des images intrusives (comme des brèves images de films que l’on verrait). Je sais que j’ai beaucoup d’imagination mais ça partait loin je faisais des scénarios ou je devenais un monstre. Le pire c’est que je me souviens que je regardais avant des films déjà qui m’ont peut être impactés (films d’horreurs et films violents), et aussi des reportages ou séries sur les criminels ou quoi. Donc j’en regarde plus mais je me suis dis si ça se trouve tu va devenir comme eux et là l’angoisse encore et toujours.

J’ai passer pendant un moment mes jours et mes nuits sur les forums à regarder des témoignages, des vidéos, des recherches psychologiques, j’y passer tout mon temps vraiment (a tel point que je suis arriver à un moment ou je retombais tout le temps sur les mêmes articles et vidéos j’avais presque tout vu et tout lu).

J’avais tellement peur de devenir ce dont je redoute le plus, d’être une autre personne que celle que je suis aux yeux des autres que je suis aller sur des forums pour savoir si je serais pas psychopathe carrément (bon en fait j’ai aucun vrai symptôme d’un psychopathe, je suis assez empathique, j’agis pas du tout de manière anti social au contraire je dirais, je suis juste solitaire un peu comme eux). Et donc j’ai eu peur de devenir comme ça, j’en suis même venu pour essayer de me prouver que j’étais pas comme eux a chercher si les criminels sont pareils (et je suis tomber sur des trucs qui sur le moment m’ont pas fait peur, mais avec le recul oui, des phrases de personnes criminels qui disent des trucs avec une assurance inquiétante je peux même pas l’écrire ça me gêne). Et moi avec mon imagination je me suis dis imagine tu penses comme eux et bam ça continuais et je m’enfonçais toujours plus dans mon problème en fait, j’avais des pensées, images horribles opposés à qui je pense être, j’avais véritablement peur de moi même.

Puis arriver à un stade j’ai eu tellement peur que je ressentais quasiment plus l’anxiété ce qui au lieu d’être bien m’a angoisser à un certain niveau puisque pour moi la phobie d’impulsion elle est sans risque car il y a l’anxiété avec, ce qui empêche logiquement de devenir ce que l’on redoute en fait... Donc je ressentais presque plus rien, à part quelques manifestations physiques du stress (maux de têtes, tremblements, nausées). Juste je ressentais régulièrement une grande tristesse et une grande fatigue émotionnelle. Je ne savais pas si dû faire que je stressais moins j’allais aller mieux ou si j’allais devenir ce que je redoute... j’en ai parler à ma psy, je lui est tout dit, mes pensées intrusives violentes, tout, j’ai vraiment du lui faire peur je pense, mais j’avais même plus de recul j’étais à bout ce jour je pleurais limite devant elle (moi qui a une grande carapace pour me voir pleurer c’est compliqué). Elle m’a redirigé vers un psychiatre en parrallele à son suivi donc moi je me disais que c’était nécessaire et ça m’aiderait peut être du moment que c’est une démarche pour aller mieux mais ce n’était pas l’avis de mes parents (surtout mon père qui fait un gros blocage avec les psychiatres depuis sa dépression et son mauvais suivi des traitements anti dépresseurs qu’il avait tendance à surconsommer).

Le Rdv psychiatre s’est bien passé, il m’a rassuré, expliquer que c’était normal d’avoir des pensées graves parfois et que faut pas s’y accrocher sinon on angoisse, et il m’a même pas parler de traitement. Je sors, super, ça va un peu mieux, puis les jours suivants ça recommence, je me réveil régulièrement la nuit et je pense direct à mon problème, j’ai immédiatement des pensées/images intrusives désagréables qui me poussent parfois à me réveiller tôt alors que je dormais avant jusqu’à 14h parfois (je me couche relativement tard, vers 3h ou 4h, je suis déréglé sur mon sommeil).

Deuxième Rdv psychiatre il y a 10 jours et voyant que j’allais finalement pas mieux il m’a parler d’un traitement et j’ai eu peur. J’ai trouver dans ces explications qu’il comprenait mal mon problème, et que c’était peut être la facilité de me prescrire un traitement anti dépresseur. Et puis ensuite pour expliquer ça à ma famille, à mes parents que je suis sous AD ça va être très compliqué (surtout mon père qui se mettrait dans des états dépressifs c’est obligé selon moi).

Étonnamment en sortant du Rdv je me sentais un peu mieux, j’ai eu une bonne discutions avec mon père sur les psychiatres, sur ses traumatismes, et sur les traitements. Et les jours suivants ça allait beaucoup mieux, je pouvais de nouveau m’occuper, j’ai découvert un intérêt pour l’astronomie, je pensais réellement être en train de sortir du tunnel, que tout ça allait s’arranger définitivement.

Pas si facile, au bout de 4-5 jours j’ai commencer à voir venir la rechute, j’avais de nouveau des angoisses qui revenait, des moments de tristesse (peut être du au fait que je me sens seul et que je fais pas grand chose de mes journées en vrai). Et puis maintenant aujourd’hui je suis de nouveau dans mon problème de phobie d’impulsion depuis plusieurs jours. Je ne sais pas si c’est une rechute provisoire ou si ça va continuer voir s’empirer. Essayer de penser à autre chose fonctionne peu, et chasser des pensées les font revenir en force. Alors je recommence à allez sur les forums, à me poser des questions, à douter de qui je suis, de ce dont je suis capable, j’ai vraiment peur. Et le pire c’est que maintenant des fois avec les images dérangeantes j’ai aussi des pensées du genre « Et si tu pense à ça comme ça avec des images et tout c’est que tu dois aimer ça au final, peut être c’est agréable de penser comme ça » et là j’angoisse encore pourquoi je me dirais que c’est agréable de penser comme un fou?! Je veux pas devenir comme ça, je préfère être enfermé, interne dans un HP a vie plutôt que de devenir comme ça.


Alors j’en viens à ces questions, pensez vous que c’est encore mon cerveau qui me joue des tours ? Est ce que quelqu’un avec une phobie d’impulsion très forte de 3/4 mois peut subitement devenir l’objet de ses craintes et devenir ce dont il redoute ?

La psycotherapie TCC m’aide un peu mais même la psy ne semble pas pouvoir faire grand chose. J’aimerais éviter tant que possible un traitement mais je me dis je suis peut être vraiment dangereux et j’ai une personnalité cachée ?

Je repense souvent à des émissions qui parlent des personnes ayant peter un câble, ou qui ont eu des apparences trompeuses et ça me fait peur quand je vois ça j’espère ne pas devenir comme ça.

Je tiens aussi à dire que de ma solitude avec les années s’est installé un sentiment de colère que je n’ai jamais exprimer, une colère refoulée car comme je l’ai dis je suis vraiment calme mais le fait d’avoir passer une partie de ma scolarité seul, je me sentais différent et j’avais l’impression que personne s’intéressait à moi, ce qui m’a renfermé et qui m’a vraiment mis mal, j’ai peur que ça joue sur une personnalité déviante aussi... J’aimerais vraiment faire le bien autour de moi, quitte à ce que ma vie soit plus courte, j’aimerais vraiment trouver le calme définitif sur cette peur qui est pour moi la pire que j’ai pu vivre et probablement la pire que j’aurais à vivre. Je ne me sens plus légitime à certaines bienveillances de ma famille, plus de motivation à faire de vrais projets, je suis vraiment perdu et je ne sais pas si la guérison est à portée de main (comme c’était le cas il y a seulement une semaine de ça avant la rechute) ou si finalement je serais comme ça toujours et peut être je deviendrais une personne dangereuse... Une psychopathe dangereux ne ferait pas autant de demarche, de questionnement ou de recherches si ? A force de tout lire j’ai vu que ces derniers aimait finalement penser à ces pensées intrusives et tout et depuis je continue de me dire peut être que ça me plait aussi et ça je peux vraiment pas comprendre comment c’est possible de me dire ça sachant que j’aimerais tout faire pour ne plus avoir ce soucis.

Peut être personne ne me répondra, au moins il y a ce témoignage assez complet, j’ai pu raconter beaucoup de choses, mettre ma situation actuelle au clair, peut être ça aidera certains à se sentir moins seul dans ce problème, peut être personne verra je ne sais pas, et je ne suis pas adepte de poster sur des forums mais là je voulais mettre tout au clair et peut être avoir vos avis si vous avez lu.

J’ai Rdv aujourd’hui avec ma psychologue j’espère sortir du rendez vous mieux qu’avant et que ça va s’arranger. Une grande pensée à tout ceux qui ont ce problème, je sais au combien c’est difficile mais faut y croire que ça va s’arranger. Merci à tour ce qui auront lu.

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Meilleure réponse 31 JUIL. 2020

Bonjour Mat,
Votre enfance est traversée par plusieurs interventions chirurgicales qui ont entraîné des colères car même si ces opérations étaient justifiées par la maladie, elles demeuraient injustes pour vous car elles vous différenciaient des autres enfants de votre âge et vous isolaient. La maladie vous l’avez éprouvée dans votre chair mais aussi dans les angoisses de vos parents qui certes vous protégeaient mais aussi étaient ceux qui vous forçaient à vous soigner. Le jeune enfant que vous étiez a vécu comme une agression ces interventions et n’a pu exprimer son désarroi qu’avec des réponses agressives contre les objets, les siens et contre lui - même . Vous avez crié votre souffrance lors de ces moments de colère car il fallait qu’elle soit reconnue les mots n’étant pas suffisants pour qu’elle le soit .
Vous avez grandi et inhibé vos pulsions agressives , l’éloignement du lieu de ses traumatisme a été bénéfique mais votre retour à la maison imposé par la COVID plus les toc de votre père plus le confinement surobservé ,a réactivé ses angoisses avec leurs sensations de danger organique et psychique = La peur de la maladie ,de la douleur , de la solitude . Vous avez une famille aimante et protectrice , vous avez 19 ans , il est très dur de retourner chez soi car c’est l’enfant qui est accueilli et non l’adulte que vous êtes Cela entraîne une régression . Votre calme n’est qu’apparent c’est une résistance aux souffrances , aux agressions que vous avez rencontrées . . Le sport ( judo, boxe...) ou la joute verbale ( style concours d’éloquence)ou des jeux compétitifs seraient des moyens de canaliser votre colère intérieure . Vous voudriez prendre soins des autres comme on a pris soin de vous . Vous savez ce que c’est d’être seul , vous savez ce qu’est la douleur physique , vous savez ce qu’est la douleur psychique tout cela vous donne une qualité de « sachant » qui peut bénéficier à d’autres ainsi vous serez moins seul
Votre décision d’être suivi par un psy est très judicieuse
Prenez soin de vous
Bien à vous
Psy-Veronique-Eyraud

Véronique Eyraud Psy sur Les Angles

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20 AVRIL 2022

Bonjour à vous,

Oui je comprends votre souffrance, elle est légitime. Exprimez cette colère car elle a raison d'être.
Je vous invite à dépasser cette souffrance, à la transcender afin de vivre dans la joie, et la douceur.
A force de vous batailler avec cette souffrance, vous pouvez constater quelle fait partie de vous, quelle envahie votre corps et votre esprit. Vous êtes souffrance.
Mieux est de faire un trait dessus une bonne fois pour toute, afin de dire à votre cerveau que cela suffit ! VOUS DESIREZ CHANGER
"La connaissance de soi" - "L'expansion de conscience" - sont des outils efficaces, formidables, pour répondre à votre demande. Je vous invite à vous renseigner Je reste à votre écoute. Cordialement. Christine LORIJON;

Christine Lorijon Psy sur Haute-Goulaine

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31 JUIL. 2020

Bonjour mat001,
il faut parfois accepter de ne pas comprendre tout de suite le pourquoi, le comment , lâcher un peu prise pour passer le relais aux personnes qui vous accompagnent : le psychiatre, la psychologue. En effet, parfois le traitement chimique est nécessaire car il est parfois nécessaire d'agir au niveau de la neuro chimie pour pouvoir souffler un peu et se poser. Il faut aussi être conscient qu'il faut aussi du temps pour que thérapie et chimie offre tous les effets escomptés.
Il serait intéressant que vous vous demandiez ce qui vous fait penser cela : " il m’a parler d’un traitement et j’ai eu peur. J’ai trouver dans ces explications qu’il comprenait mal mon problème, et que c’était peut être la facilité de me prescrire un traitement anti dépresseur.". Est-ce réel ou est-ce l'interprétation de la réponse qu'il vous a donné et/ou qui ne vous plait pas?
Si vous avez l'impression d'être mal compris, il faut en faire part, le psychiatre ne peut pas deviner, et le psychologue non plus d'ailleurs. Il faut aussi que vous parliez de votre peur et de vos peurs en général. On entend beaucoup de peur dans votre témoignage.
Il y a probablement quelque chose à fouiner également au niveau de votre place dans la famille et le rôle que l'on vous attribue dans cette famille. Un psychologue spécialisé dans la famille serait une très grand levier pour vous en particulier et pour votre famille.
Il est intéressant de relever que lorsque vous êtes rassuré, vous arrivez à prendre de la distance avec les manifestions que vous décrivez, que le fait de ne plus fixer votre attention dessus vous apaise ces manifestations, c'est une piste intéressante et importante.
Il y a de nombreuses pistes à creuser dans votre cas, et je ne peux que vous recommander de livrer tout ce qui asse dans votre tête à votre psychiatre qui a besoin de savoir ce que vous vivez et comment vous le ressentez sans quoi vous allez tronqué le travail thérapeutique qui ne sera pas le plus adapté à qui vous êtes. Un coup de bâton dans l'eau, ce serait dommage!!
Pour cela, essayer de lâcher les forums, internet etc où l'on peut trouver le meilleur comme le pire et consacrez vous plutôt à vous avec l'aide de votre psychiatre et de votre psychologue, faites leur confiance et laissez les vous guider. Lorsqu'ils vous disent quelque chose, assurez vous d'avoir bien compris ce qui est dit car si vous ne dites pas votre incompréhension, ils ne peuvent pas deviner et pensent donc que vous avez compris et poursuivent le travail dans ce sens, et si ce n'est pas le cas, efficacité, alliance et confiance sont mis à mal.
Patricia ELDIN

Patricia Eldin Psy sur Remoulins

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31 JUIL. 2020

Bonjour,
tenez moi au courant
Je reste disponible pour vous soit en téléconsultation ,SMS, WhatsApp
ou de visu en Bretagne Nord.
Cordialement,
ANEZO Florence
Psychanalyste Psychothérapeute
Thérapie Brève
Thérapie de couple

Florence Anezo Psy sur Plélan-le-Petit

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31 JUIL. 2020

Bonjour Mat, et tout d'abord bravo pour ce texte qui met par écrit tous les doutes que vous avez, c'est très courageux, mais aussi c'est avec beaucoup d'introspection que vous le faites. Je pense que le plus important aujourd'hui c'est de mieux vous comprendre, en vous même la peur de la maladie mentale prend beaucoup de place, peut être pourriez vous dessiner pour évacuer vos angoisses et vos pulsions qui vous font peur. La colère en effet est une émotion qui peut faire peur mais une fois exprimer elle sert à s'affirmer et à exprimer ses besoins face aux évènements.
n'hésitez pas à me contacter si vous le souhaitez

L'Atelier Evoluer la Vie - Alice BESSEAU

Alice Besseau Psy sur Couëron

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31 JUIL. 2020

Bonjour,
Arriveriez-vous à récapituler ce qui est le plus important pour vous, dans ce que vous voulez nous transmettre? J'imagine que c'est du travail pour vous, mais c'est un gros travail pour nous, que de devoir lire votre très long message. Merci d'avance.
Cordialement
Inès AVOT

Inès Avot Psy sur Ouve-Wirquin

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31 JUIL. 2020

Bonjour Mat,
Je vous ai lu et voici vos questions suivi de mes réponses :
"Alors j’en viens à ces questions, pensez vous que c’est encore mon cerveau qui me joue des tours ?"
Vous pensez vraiment que votre cerveau vous joue des tours? Vos peurs/angoisses vous hantent quotidiennement, non votre cerveau ne s'amuse pas avec vous, il exprime un mal être profond.
"Est ce que quelqu’un avec une phobie d’impulsion très forte de 3/4 mois peut subitement devenir l’objet de ses craintes et devenir ce dont il redoute ?"
Vous pensez vraiment que vous allez vous transformer en monstre sanguinaire? Non, par contre, tant que vous ne trouverez pas la solution et comprendrez que tout cela ne fera qu'empirer.
"La psychothérapie TCC m’aide un peu mais même la psy ne semble pas pouvoir faire grand chose. J’aimerais éviter tant que possible un traitement mais je me dis je suis peut être vraiment dangereux et j’ai une personnalité cachée ?"
Pour ma part, un petit traitement AD peu aider quelques mois le temps d'avancer ensemble vers du mieux, de vous même vous ressentirez le besoin d'arrêter.
Non vous n'avez pas une personnalité cachée, c'est juste que vous avez enfermé votre moi profond dans une boîte, juste pour correspondre aux attentes de vos parents, le petit garçon calme et parfait...
Je propose une thérapie d'orientation psychanalytique, si avec votre thérapeute il n'y a pas d'avancée, alors changez.
Je reste à votre disposition sur cette plateforme
Bonne continuation

Anonyme-377370 Psy sur Aix-en-Provence

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