Mon premier fils aura 3 ans en août.
C est un enfant très colérique, capricieux, qui ne supporte pas l autorité.
Lors de ces crises j ai tout essayé, de me fâcher, de le punir, de crier, de faire du chantage, de lui expliquer les choses calmement … mais rien ne fonctionne.
Actuellement ça fait deux mois qu’il refuse de dormir ailleurs que dans notre lit et si nous ne cédons pas à tous ces faits et gestes ça part en cri et en lancé de jouet à la maison. Le truc c est que la crise ne cesse pas le temps qu il n a pas obtenu ce qu’il souhaite.
Idem avec mon mari, il défi toutes les autorités et va mettre jusqu à nous répondre malgrès son âge.
Je me sens démunie car je perds vraiement patience.
Avez vous des solutions pour nous aider et retrouver le calme à la maison?
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25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 11 personnes
Bonjour Laujuan,
Votre enfant vit une phase de développement NORMALE que certains nomment "phase d'opposition", ou bien "terrible two".. je préfère l'appeler la "phase d'affirmation". Cette phase commence environ vers les 18 mois et se termine vers les 4 ans, avec un pic vers les 3 ans... On dirait que vous y êtes :)
Lors de cette période, pas toujours facile en effet, l'enfant exerce principalement sa prise de décision au niveau cognitif. Cela veut dire, qu'il va tenter de se différencier de vous. Tout cela est inconscient, ce sont les parties de son cerveau qui se développent à ce moment-là qui le pousse à exprimer et à vouloir décider, prendre des décisions: s'affirmer en tant qu'individu. En gros, il vous dit qu'il n'a pas les mêmes envies que vous car vous êtes de fait, deux personnes différentes. L'émotion dominante est la colère et la frustration, qui s'exprime souvent de façon physique (jeter, taper, etc..) car il n'a pas la capacité à rationalisé et à contrôler son impulsivité (la capacité d'inhibition n'existe pas à cet âge là).
Ces crises parfois impressionnantes peuvent dérouter les parents car souvent ils ne savent pas comment les traiter et les gérer: d'un point de vue personnel et dans leur rapport avec leur enfant. L'erreur est de commencer à poser des étiquettes sur l'enfant: c'est un tyran, qui vous manipule, etc... En réalité, il est débordé par une énergie qu'il ne maitrise pas. C'est vraiment insécurisant de constater que l'on arrive pas à se contrôler..
C'est important d'un coté d'écouter ce qu'il se cache derrière son refus de se coucher avec les anciennes modalités. De quoi a-t'il besoin? de contact? de moment privilégié avec vous? A-t'l peur de quelque chose dans sa chambre? peur du noir?
S'est-il passé quelque chose de particulier il y a 2 mois? ...
Je vous invite à vous questionner avec votre conjoint sur les points suivants :
- Quels sont les règles vraiment importantes pour vous ? qui va constituer votre cadre de référence, clair (= vous garder le cadre, même s'il s'énerve).
- Lesquelles le sont moins? Pour garder plus de souplesse et changement/modification des conditions. (=lui laisser le choix, décider).
Aussi, n'hésitez pas à pratiquer avec lui des jeux de contact, on se court après, etc... pour le libérer par le mouvement les tensions internes accumulées tout en partageant un temps agréable et joyeux ensemble. Cela peut faire diminuer les crises et renforcer un lien positif entre vous.
Enfin, je vous invite à me contacter ou bien à contacter un autre professionnel spécialisé dans les liens d'attachement et dans les relations adultes-enfants pour apprendre concrètement l'accueil émotionnel. J'ai la conviction que cela pourrait beaucoup vous être très utile !
Avec tout mon soutien,
Selena Lunardi
Consultante en éducation & Thérapie familiale systémique.
27 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Il semblerait qu'il y ait eu l'arrivée d'un deuxième enfant. Cela pourrait expliquer le comportement de votre enfant qui n'est peut être pas tant une colère mais davantage, un sentiment d'être mis de côté. Ainsi, de n'importe quelle manière, y compris au travers des colères il exprime avec ses moyens, son émotion afin de sentir sécuriser. Ce nouvel enfant a t'il dormi dans votre chambre ou y dort il encore? (cela pourrait aussi expliquer le besoin de votre aîné d'avoir les mêmes "privilèges" (vu de ses yeux d'enfant) que son petit frère).
Je comprends qu'en tant que parents, il vous soit compliqué de gérer ces moments mais je vous invite à verbaliser au mieux qu'il n'est pas mis de côté, que l'amour porté à vos enfants est le même, qu'un bébé nécessite plus d'attention mais que vous serez être attentifs à lui accorder des temps de jeu et de tendresse à lui également.
Le cadre est primordial pour que votre enfant se sente sécuriser.
S'agissant de l'autorité, est il inscrit à la crèche ou se rend t 'il chez une assistante maternelle? Peut être que de prévoir des temps en collectif ou auprès d'autres figures d'autorité lui permettra de trouver sa place. Son entrée prochaine à l'école facilitera cette étape.
Il vous faut effectivement vous armer de patience mais avec un peu de temps, je suis convaincue que les choses rentreront dans l'ordre.
Si de votre côté, vous avez besoin de soutenance parentale, je reste à votre écoute.
Bien à vous,
Virginie AUGIAS
Thérapeute et coach en développement personnel et professionnel
Consultations en ligne ou à mon cabinet
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Un enfant de 3 ans ne calcule rien. Il exprime comme il le peut sa souffrance, il cherche à attirer votre attention : c'est probablement la peur de l'abandon qui se réactive. S'est-il passé quelque chose récemment ? une parole mal interprétée qui aurait pu l'inquiéter ? un projet de bébé ? autre chose ? Je vous invite à y réfléchir avec le papa.
La seule chose urgente à faire est de la rassurer sur l'amour que vous lui portez, par des câlins et vous voyez bien que c'est ce qu'il cherche en voulant dormir avec vous. : vous fâcher, le punir ne fait que déclencher un sentiment d'injustice.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Laujuan,
Il est très difficile de ne pas se sentir démuni face à un enfant de 3 ans qui s’exprime par la colère et, si je comprends bien, dans de nombreuses situations, jusqu’à vous imposer son envie de partager votre lit chaque soir. C’est épuisant.
Votre enfant, par sa colère, cherche à exprimer quelque chose. A son âge, il fait l’apprentissage de la frustration, une étape très importante dans son développement.
Comme vous l’avez constaté vous-même, le punir, le gronder, vous fâcher, crier, faire du chantage ne sert pas à grand-chose et n’arrête pas sa colère. Lui demander de se calmer et perdre patience, lorsqu’il est en colère, ne changera rien, bien au contraire. Il est préférable de laisser sa colère sortir, lorsqu’elle est là, et de lui demander bien après, le lendemain par exemple, lorsqu’il est plus calme, pourquoi il s’est mis en colère.
Dans tous les cas, il est important que votre enfant ait un cadre et qu’il le respecte. Cela ne veut pas dire le lui imposer dans les cris et la punition mais lui expliquer que c’est comme ça, dans la bienveillance et en douceur. Concernant sa demande de dormir avec vous le soir, il y a des choses simples qu’un thérapeute peut vous aider à mettre en place et qui résoudront ce problème assez rapidement.
Dans tous les cas, je vous conseille de rester dans le dialogue avec lui et de consulter un thérapeute pour vous aider dans votre démarche. Quelques séances peuvent suffire à vous accompagner dans ce passage difficile.
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour madame,
Et vous, avez-vous de la colère/frustration en vous, non exprimée?
Nos enfants sont vraiment des éponges, et souvent expriment ce qui appartient à leurs parents.
Bien cordialement
Inès AVOT
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
un enfant de trois ans signifie par ses colères et ses non qu'il grandit, qu'il n'est plus un bébé, mais en même temps, il voudrait toujours être bébé (dormir avec vous), que vous vous occupiez de lui, posiez les limites , l'aimer sans conditions .
C'est épuisant et je comprends votre désarroi !
Cependant ya t-il un autre élément qui le perturbe ? la naissance d'un deuxième enfant par exemple? un bouleversement dans votre famille, votre couple, un problème au travail? les enfants sentent ce qui se passe dans la famille même si on ne leur dit rien !
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Laujuan,
Votre fils aura 3 ans en août. Il est encore très jeune. Il semble que vous ayez des exigences au-delà de ce qu’un enfant de son âge puisse vivre.
Soyez dans l’accueil, soyez dans l’amour. Prenez votre enfant dans les bras, câlinez-le.
Plus vous serez dans la volonté de lui inculquer, imposer des exigences, et plus cela deviendra une véritable lutte.
Qu’est-ce qui se joue pour vous ? Quelle est votre histoire à vous et au papa de l’enfant ? Que signifie la colère pour vous ?
Je rejoins l’intervention de ma con-sœur Sandrine Rochet.
Et je vous invite à découvrir la CNV, Communication Non Violente, pour cela prenez le temps d'écouter Marshall Rosenberg, créateur de la CNV. Il a beaucoup œuvré pour la paix dans le monde. Vous trouverez aussi plusieurs vidéos sur le thème "élever sans punition ni récompense", qui pourront être inspirantes vis à vis de votre enfant.
Je reste à votre disposition pour vous accompagner dans cette découverte si vous le souhaitez.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Laujuan, cette colère excessive vient d'un manque de contact physique fort avec vous, et enracinant.
vous pourriez masser doucement votre enfant, ou le prendre dans les bras, et lui parler d'un univers merveilleux comme les fées, les lutins, les petits ours....
Il est temps aussi de raconter des histoires avant qu'il dorme ou dans la journée afin de le calmer intérieurement.
Proposer lui un câlin rapide lorsque vous le voyez s'emporter et lancer ses jouets dans tous les sens., ouvrez vos bras, pour qu'il s'y réfugie et s'apaise.
Idem avec votre compagnon.
Bien à vous.
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
Merci pour votre message.
Votre enfant a besoin d'être rassuré, sécurisé et c'est un cadre solide qui l'aidera le mieux. C'est à dire à la fois des règles strictes et fermes et à la fois de la présence et de l'amour. Céder à ses crises risque de l'insécuriser plus encore. Ne voyez pas cela comme une exigence de sa part mais comme l'expression maladroite d'un besoin qui n'est pas nourri.
Peut-ête a-t-il peur dans sa chambre ? Peur du noir, peur d'être seul… Si vous accédez à sa requête, vous risquez de confirmer à un niveau inconscient qu'il a bien raison d'avoir peur. Cherchez avec lui ce qui pourrait l'apaiser. Rassurez-le par votre présence, dites-lui qu'il peut vous appeler, trouvez des rituels...
Je comprends que vous vous sentiez démunie mais faites vous confiance. Vous pourriez vous faire aider pour trouver d'autres pistes pour communiquer avec votre enfant. Pour le moment les tentatives de solutions que vous décrivez sont toutes descendantes : vous fâcher, punir, crier, faire du chantage, expliquer, tout cela participe à imposer à votre enfant votre propre point de vue en fonction de vos propres besoins.
Mais peut-être a-t-il moins besoin de comprendre vos besoins à vous que de comprendre ce qui se passe en lui. La Communication NonViolente pourrait vous aider à l'aider, à retrouver de la sérénité et une communication plus heureuse. C'est peut-être le moment où il pourrait commencer à mettre des mots sur ses émotions et à apprendre à les gérer. Au-delà de ça, il y a aussi une réalité à accepter par rapport à cette période d'opposition qui est normale dans la construction d'un enfant, et peut-être une certaine forme de lâcher-prise par rapport à d'éventuels idéaux que vous pourriez avoir.
Je reste à votre écoute.
Belle journée à vous et courage, vous allez trouver !
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Céder sur une règle établie n'est pas rendre service à votre enfant et ne va être qu'une solution à court terme pour avoir la paix sur le moment. Donc il faut tenir quand vous fixez une règle, même si c'est dur. Il est en colère, laissez lui le temps de se calmer sans intervenir, si il casse ses jouets, ne les remplacez pas. Cela durera peut-être une demi-heure, mais c'est un investissement que vous faites pour la suite. Revenez sur l'événement le lendemain, quand le calme est revenu.
Si cette situation est vraiment difficile, vous pouvez aussi envisager une consultation pour votre enfant.
Je reste à votre écoute si vous le souhaitez.
Bien à vous.
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Laujuan,
La colère est une émotion et elle traduit un besoin. Elle ne représente pas un trait de personnalité.
Le cerveau d’un enfant est encore immature et il n’est pas encore en mesure de canaliser ses émotions et de raisonner sous la colère d’où ses crises.
Il est également jeune pour mettre des mots sur Ses émotions et il est donc difficile pour lui d’expliquer ce qu’il a.
Ce que je vous invite à faire lorsqu’il est en crise est de lui faire un câlin ou de ne lui manifester de l’amour car l’ocytocine (une hormone sera sécrétée dans son cerveau pour l’aider à s’apaiser). Lui rappeler que vous allez chercher ce qu’il a pour qu’il puisse aller mieux. Manifester de la bienveillance envers lui ne signifie pas que vous allez tout céder.
Mais que vous fixez un cadre sécurisant dans lequel il puisse s’épanouir.
Vous avez des livres pour enfants que vous pouvez lui lire pour qu’ils apprennent à comprendre ses émotions. (La couleurs des émotions par exemple)
Une fois que la crise est passée, vous pourrez rouvrir le dialogue et il sera plus disponible.
Demandez lui qu’est-ce qui ne lui a pas convenu ? Si c’est de devoir ranger ses jouets ? Vous comprenez mais que pouvez-vous faire pour qu’il se sente mieux? L’aider à ranger ? Faire une course pour ranger ?
Vous pouvez aussi le valoriser lorsqu’il a pu exprimer une émotion.
Pour le sommeil, demandez lui ce qu’il le dérange dans son lit ? La lumière ? Le bruit ?
A-t-il besoin d’un temps plus grand avec vous avant de dormir ? Y a-t-il un bébé derrière lui qui demande beaucoup d’attention ?
Je reste à votre disposition si vous souhaitez.
Il existe aussi des cartes à émotions pour aider les petits à les verbaliser.
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour madame,
Du de ses trois ans votre petit tyran sombre effectivement faire régner sa loi dans la maison. Les enfants sont effectivement très intelligents et comprenne très vite les fonctionnements de leur entourage et en particulier ceux de leurs parents. Lorsqu’ils décèlent une faille quelconque, ils s’y engouffrent et adoptent divers comportements de défiance. Ce qui semble être le cas pour vous. Il n’est pas rare de rencontrer des enfants comme le vôtre. Son jeune âge ne préjuge effectivement pas du préjudice auquel vous êtes quotidiennement exposé. En adoptant un tel comportement, votre enfant est à la recherche d’une autorité en mesure de lui fixer clairement les limites. Et il ne rencontre aucune opposition ni de votre part ni de la part de son père. Pourquoi cela ? Qu’est-ce qui fait que vous ses parents n’êtes pas en mesure de vous opposer à lui de manière catégorique ? Il ne s’agit aucunement de jugement mais d’interrogations afin de vous amener à vous questionner sur votre relation avec votre enfant. Il est encore petit et avec du soutien vous serez en mesure de rectifier le tir. Car, trop de laisser faire, va nuire à son développement et avoir des conséquences sur l’adulte qu’il deviendra. Ill n’aura pas été mis en situation de frustration ce qui est essentiel à un bon développement. Votre enfant a besoin de savoir qu’il y a des règles et qu’il doit les respecter. Une thérapie familiale avec un travail axé sur la pause des limites serait bénéfique. En parallèle, et si vous le souhaitez, une thérapie de couple pourrait vous amener à vous interroger sur l’implicite masqué par cette situation. Et de façon individuelle sur vos représentations respectives de l’enfant, de la parentalité. Un historique de votre accès à cette parentalité devrait également être fait.
Au plaisir de vous aider
Geneviève Doumbé Maniere
Cabinet de psychologie
25 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Madame,
Votre fils passe une période nommée « la petite adolescence », rien d’inquiétant, je vous dirai. Tous les parents ont droit à cette période complexe avec un véritable défi pour notre éducation.
Pourquoi ne pas mettre un matelas dans sa chambre et chacun de vous deux, dort près de lui chaque nuit chacun son tour, histoire de laisser l’autre se reposer et que votre enfant dorme dans son lit? Il y a aussi les rituels du soir qui amènent apaisement et sérénité.