Bonjour, ma sœur est une source de peine et d'angoisse pour moi. Ma sœur est une personne qui n'a jamais réussi à construire de relation sociale à long terme avec d'autres personnes et a vécu à travers la vie sociale de notre mère. Depuis le décès de notre mère, elle se retrouve très seule. J'ai même remarqué que nos connaissances communes l'évitaient au maximum, ce que je peux comprendre car bien qu'elle n'ait pas un mauvais fond, c'est une personne très passive pour qui ne va jamais bien, ayant tendance à se victimiser et à toujours attendre des autres qu'ils l'aident mais sans jamais rendre la pareil. Notre mère l'a porté à bout de bras toute sa vie et tout le monde à peur de devoir prendre sa place. En réalité je pense qu'elle est un peu dépressive et traine un mal-être depuis la petite enfance mais elle refuse de l'admettre et se braque dès qu'on lui parle d'aller voir un psychologue. Il n'y a donc pratiquement plus que moi qui continue de la voir, de l'aider en cas de problème, de l'inviter pour les fêtes etc et cette situation me pèse car la réalité est que, moi non plus, je n'aime pas spécialement passer du temps avec elle. Sa façon d'être m'a toujours profondément agacé depuis que nous sommes jeunes et je n'ai pas grand chose à lui dire tant nos vies et nos envies sont différentes. J'éprouve des angoisses irraisonnées dès que je dois la voir ou qu'elle me téléphone mais je culpabilise dès que cela fait trop longtemps que je n'ai plus pris de ses nouvelles car je sais qu'elle est seule et en souffre. Cette situation me pèse et commence à déteindre sur ma vie familiale, comment faire pour ne plus ressentir cela ?
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15 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Mirabelle
Je sens votre culpabilité à la laisser dans cette situation, et pourtant ce serait le meilleur souvenir que vous pourriez lui rendre.
Je m'explique : plus elle sera isolée, plus elle souffrira, et plus elle envisagera de se faire aider psychologiquement.
Je vous aide à sortir de cette culpabilité sur une séance, avec bienveillance et empathie
Bien cordialement Inès Avot
17 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Madame,
Il vous est nécessaire de trouver la bonne distance vis à vis de votre sœur, tout en vous autorisant à vivre votre vie affective et sociale sans culpabilité : vous n’êtes pas responsable de son bonheur à elle…
Et puis, peut être, il serait bon pour vous de comprendre d’où vient la culpabilité et surtout qu’est ce qui vous angoisse quand vous pensez à elle, qu’elle vous appelle, etc : de quoi avez vous peur ?!
Et si elle va mal mais ne veut (ne peut…) pas aller parler à un-e psy…, vous pouvez lui proposer une thérapie « soeurorale », c’est à dire une thérapie familiale à vous deux.
Cela pourrait vous permettre de comprendre ce qui fait que vous êtes si différentes, de mieux vous connaître réciproquement, et comprendre aussi ce qui vous lie, les effets de l’histoire parentale et du comportement de vos parents avec chacune d’entre vous sur vos vies.
Et puis…, ça peut l’aider à aller plus loin en thérapie individuelle, puisque les appréhensions liés aux « psys » se seront atténués.
Je vous souhaite d’arriver à mieux comprendre et connaître votre sœur, tout en vous libérant des émotions fortes qui vous envahissent quand vous pensez à elle aujourd’hui.
sp
17 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mirabelle,
L'ambivalence de vos sentiments concernant votre sœur vous crée des angoisses, le fait de vouloir la soutenir est légitime, cependant il crée en vous des sentiments négatifs. Il vous faut donc trouver un compromis qui vous permette de la soutenir en tant que sœur, sans pour autant prendre la place de votre maman et de vous sacrifier, et sans ressentir cet agacement. Avez vous déjà discuter avec elle de vos rapports? Qu'est ce qu'il se joue en vous lorsque vous êtes en sa compagnie? Quels sont les choses qui vous rassemblent et non celles qui vous éloignent? Dans quelle structure familiale avez vous grandi?
Il me semble qu'il faudrait que vous travailliez sur ces angoisses vécues ainsi que sur le rôle que vous avez à jouer dans la vie de votre sœur pour vous sortir de cette culpabilité.
Votre sœur est une adulte et doit se responsabiliser , le fait de lâcher prise la concernant, lui permettra peut être de vouloir se prendre en main et se faire aider. Seule elle peut prendre cette décision.
Je reste à votre écoute si vous en ressentez le besoin.
Je vous souhaite un bon épanouissement personnel.
Prenez soin de vous.
16 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mirabelle,
Les liens familiaux sont toujours complexes et subtiles, surtout quand un problème se présente. Quel dilemme de ne pas trahir la loyauté que l'on ressent dans une relation de soeurs malgré la souffrance que cela peut causer ! Et c'est tout à fait naturel de votre part, cela dépasse même votre propre comportement, on pourrait remonter jusqu'aux liens au sein des tribus de nos ancêtres pour expliquer ce qui se passe ici.
Mais loin de nous l'idée de faire un cours d'histoire pour vous accompagner dans cette situation, votre relation est unique et depuis le départ de votre maman c'est un nouveau tournant qui s'amorce. Comme dans tout changement la période de transition peut être perturbante. Bonne nouvelle, elle y amène aussi des nouvelles possibilités et des apprentissages. En effet, il est peut être temps de modifier quelques comportements pour que la relation change et que chacune retrouve son espace !
Je peux lire que vous êtes déjà bien attentive à ne pas vous parer d'un "rôle" enfermant, celui de la nouvelle mère, celui de la psy, de la sauveuse, bref tout un tas de déguisements qui finissent par être lourds à porter. Vous savez dire non, quelle chance ! Le plus gros du travail est fait.
Maintenant il y a aussi votre coeur de soeur qui parle et qui s'exprime à travers le corps : angoisse, culpabilité, etc ..
Et si la solution ce n'était ni A ni B .... ? Une autre manière d'agir est possible même si pour le moment vous ne la visualisez pas, et elle demeure là en vous, à porté de main. Qui vous correspond à 100% et cela sans compromis.
Si vous souhaitez explorer de nouvelles solutions et de regarder ensemble ce qui peut être utile pour vous n'hésitez pas à me contacter. Je vous accompagnerai avec plaisir !
16 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Pour ne plus ressentir ça, il faut d'abord... aller à la rencontre de ça !! Essayer de comprendre et surtout d'accueillir vos sentiments de culpabilité, de gêne, d'ennui face à votre soeur. Que viennent-ils dire de vous et de votre relation ? Que faire de ces sentiments ? Comment les écouter et les comprendre ? De cette quête, en découlera naturellement des décisions, des choix éclairés que vous pourrez faire : comment la voir et à quel rythme ? Qu'est ce qui est le meilleur pour vous et pour votre relation à votre soeur ? Une fois ces décisions prises, vous vous sentirez plus sereine, plus droite dans vos bottes, plus en confiance dans ce que vous entreprendrez. Les sentiments de culpabilité disparaitront alors naturellement.
Je peux vous accompagner dans cette réflexion, grâce au formidable outil de la Communication Non Violente, lors d'une consultation en visio. N'hésitez pas à me contacter.
bien cordialement,
Ségolène Hartz
16 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Tout est une question d'équilibre dans votre relation à votre soeur.
Vous n'avez pas à couper les ponts mais pas non plus à vous laisser envahir au point que cela nuise à votre propre vie familiale. La limite se situe là. Votre soeur est adulte et doit se prendre en charge. Trop en faire ne lui est pas utile.
Préservez vous sans couper les ponts
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement.
15 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Chère Mirabelle,
Votre message dénote une grande culpabilité en vous, celle de ne pas porter à bouts de bras votre soeur même si vous vous préoccupez d'elle et l'invitez.
D'un autre côté, vous éprouvez de l'angoisse à l'idée d'être à son contact et de reprendre son état dépressif par effet buvard.
Sachez Mirabelle que vous n'avez pas à prendre la place de votre maman. Vous êtes sa sœur. Vous avez votre famille et vous ne pouvez pas porter les souffrances de votre soeur, son repli sur elle, son enfermement psychique.
Il serait temps pour vous de faire un point sur cette situation vous mettant en difficulté pour comprendre votre mode de pensée et par voie de conséquence d'agir.
Une démarche analytique et une stratégie psychodynamique vous permettront de vous extraire de cette angoisse flottante.
Je me tiens à votre écoute en téléconsultation en toute bienveillance et avec empathie afin d'alléger votre psychisme et trouver une alternative à ce contexte lourd à vivre
Avec toute mon empathie.
Bénédicte ESCARON
Praticienne en psychothérapie
Psychanalyste
Sophrologue
15 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre sœur est seule mais ce qu'elle ne comprend pas, c'est que c'est elle qui crée sa solitude..;et vous n'y êtes pour rien.
Elle a certainement des blessures à guérir mais il faut qu'elle le veuille, qu'elle le décide : vous ne pouvez être son sauveur. Protégez vous et chassez cette culpabilité : si elle veut s'en sortir, elle trouvera de l'aide.
Je consulte en présentiel ou par visioconférence. Merci de me contacter avant de vous inscrire sur l’agenda de la plateforme.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques
15 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mirabelle,
Merci pour votre message à notre communauté. Vous décrivez bien l'ambivalence des affects qui nous animent et des conflits internes qui nous habitent.
Je vous invite à une nouvelle perspective. Envisageons un instant que votre soeur est "heureuse" ainsi. Mais comment, non, impossible ! Pourtant le terme heureuse n'est peut-être pas le bon mais peut-être que cette situation de repli sur soi, de victime, de passivité lui est confortable et qu'elle ne sait pas ou ne veut pas faire autrement. Et que cette position de victime, de passivité est également un jugement de votre part, vous qui êtes peut-être très active.
Ceci est une petite provocation pour vous dire que prendre la responsabilité du bien-être de quelqu'un, prendre la place de la place du sauveur qui n'est plus, est un choix et vous n'êtes pas obligé d'opter pour cette solution si vous ne le souhaitez pas.
Lorsque nous adoptons la place de la victime, l'autre tend à se positionner en sauveur. Si nous décidons de ne pas devenir sauveur, l'autre doit se positionner autrement.
Je ne dis pas qu'il faille couper les relations avec une personne en souffrance, sauf si tel est votre choix. J'entends votre difficulté entre vous préserver car son inaction et sa personnalité peuvent vous insupporter et votre coeur qui sait qu'elle souffre.
Je vous propose une piste : lui dire ce que vous venez de nous écrire. Il ne s'agit pas d'utiliser les mêmes mots ni de faire mal mais de vous ouvrir à elle et d'essayer de comprendre comment elle ressent les choses. Alors la notion d'altérité, sa vision de l'autre, son besoin ou non d'être en lien avec beaucoup d'autres, etc vous paraîtront plus clair. Dira t"elle que tout cela lui pèse ou qu'elle est bien comme ça ou encore qu'elle ne sait pas car maman était là. et qu'elle n'a jamais eu besoin de le faire finalement. Beaucoup de pistes et de possibilités. Mais un autre mode de lien avec elle, celui de la conversation, de l'écoute et non de sauver l'autre, ce qui est impossible je crois. Mais accompagner, aider, écouter vraiment, oui !
15 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mirabelle
Je comprends votre situation
Je peux vous aider à mieux gérer vos émotions et ne plus angoisser ni culpabiliser face à la situation de votre sœur en quelques séances.
15 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Merci pour votre témoignage, nous avons en chacun de nous un pouvoir d'agir qui peut être entravé par des blessures, des conflits internes et des difficultés relationnelles qui nous empêchent d'avancer dans notre vie. Il est important pour vous de faire la part des choses pour vous même en vous faisant accompagner dans cette réflexion et d'encourager votre sœur à consulter elle aussi.
Vous avez chacune à faire un deuil et à prendre une juste place vous permettant d'avancer dans votre individualité et vos propres désirs.
Accordez vous d.'autres repères et réflexions avec l'aide d'un thérapeute.
N'hésitez pas à me contacter pour un premier échange téléphonique sans engagement, je serai à votre écoute en toute bienveillance.
Mme Rivière Chantal psychologue clinicienne
15 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Mirabelle
La culpabilité est un conflit entre soi et soi.
Une part de vous souhaite vous occuper de votre sœur, remplacer votre mère auprès d’elle, l’assister, la consoler tandis qu’une autre part de vous estime ne pas être responsable d’elle, ne l’apprécie guère voire vous agace.
Je vous invite à venir explorer en psychothérapie les ressorts de votre culpabilité et la source de votre angoisse afin de trouver le moyen de réconcilier ces deux parties de vous même sans trancher dans le vif en la laissant tomber complètement ou sans vous investir avec elle et que cela vous frustre ou vous angoisse.
C’est à vous de faire le cheminement et je reste pour cela à votre écoute,
Bien à vous
Frédérique Pouzol
Psychopraticienne
Psychothérapie -Psychogénéalogie