Comment se débarrasser d’un état anxieux ?

Réalisée par fleurdu86 · 7 oct. 2023 Aide psychologique

Bonsoir,

Aujourd’hui j’ai décidé de mettre des mots sur mes maux.

Pour commencer, j’ai 22 ans et je fais des études qui demandent beaucoup d’investissement. J’ai commencé à ressentir des symptômes d’anxiété il y a un moment déjà, ce qui m’a fait réfléchir à leur origine.

J’ai toujours été de nature joviale, souriante, rigolote. Je suis de bonne compagnie pour les autres, toujours agréable. Je n’ai pas été confrontée à l’anxiété avant mes 16 ans.

Durant mon enfance, j’ai toujours été très gâtée, protégée, peut être même sur-protégée. Il est vrai que lorsque il m’arrivait quelque chose, mes parents étaient de suite très inquiets pour moi. Je n’ai jamais manqué de rien et j’ai eu beaucoup d’amour de mes proches.

A 16 ans, j’ai subitement perdu mon grand-père d’une maladie, il est parti en 3 mois après le diagnostic. Cela a été un choc pour moi de voir à quel point la vie peut basculer si rapidement, et c’est à ce moment là que j’ai commencé à faire mes premières crises d’angoisse, à réfléchir à la mort, à me poser des questions sur le sens de la vie. Cependant j’étais au lycée, je devais passer mon Bac, je me suis donc focalisée sur mes études et j’ai réussi à faire mon deuil tant bien que mal.

Je suis entrée en études supérieures puis 6 mois plus tard, le covid est arrivé. J’avais donc 18 ans à l’époque. J’ai très bien vécu le premier confinement qui n’a pas eu d’impact sur ma santé psychologique.

Cependant, lors du deuxième confinement en octobre 2020, moment où il y avait un couvre-feu à 18h, où les restaurants étaient fermés ainsi que tout centre commerciaux, j’ai passé une année à faire mes cours à distance, imposé par la faculté. J’effectuais tous mes cours dans ma chambre, je ne voyais que mes parents en semaine et voyait mon copain le week-end. Cela a duré du mois d’octobre à mai. Je ne voyais plus personne, ne me préparait plus pour sortir moi qui suis de nature très coquette, et sans m’en rendre compte, j’ai commencé à avoir des comportements anxieux. J’ai développé une hypocondrie, qui jusque là était peut être cachée, qui s’est accrue à cause du covid. Au moindre symptôme, je cherchais sur internet pendant des heures et commençais à me faire des films. Je pense que ce comportement a eu des conséquences sur mon état actuel.

Le plus gros symptôme dont je souffre encore, c’est la difficulté, la peur (?), d’avaler des aliments, de boire, devant du monde. Je ne sais pas pourquoi ce symptôme est apparu de manière subite pendant cette période là, et depuis, il revient quand je suis stressée.

Au moment d’examens, il m’est arrivé de ne rien pouvoir avaler tellement que cela m’était difficile et me donner envie de vomir.

Le problème c’est que ce réflexe d’avoir peur, de me concentrer pour avaler, m’est resté dans mon quotidien depuis 2 ans et demi maintenant. Cela se produit uniquement en public, surtout quand je dois prendre la parole en mangeant, comme si je ne parvenais plus à avaler. Lorsque je suis seule, je n’ai aucun problème, du moins je parviens à être rationnelle.

Après cet épisode de confinement que j’ai connu durant un an, le retour à la vie normale a été difficile. Faire des activités que je considérais comme normale à l’époque me paraissaient comme des épreuves à surmonter, je n’aimais pas être trop dans la foule etc… Je me sens toujours en sécurité dans ma chambre, c’est comme mon repère, je me dis qu’il ne pourra rien m’arriver.

Cependant, au mois d’avril, j’ai vécu ma première attaque de panique je pense. C’était une période stressante pour moi, j’enchaînais les examens, et un matin j’ai eu l’impression que ma gorge se serrait, cela me donnait envie de vomir, et en ressentant cela, j’avais envie de fuir, je ne sais pas comment l’expliquer.

Cette peur est revenue dans l’avion, où j’ai ressenti la peur d’être bloquée, de ne pas pouvoir contrôler la situation, de ne pas pouvoir fuir, et le fait même d’avaler ma salive était un supplice pendant une heure tellement que j’avais l’impression de m’étouffer.

Depuis cette crise, j’ai développé une peur d’être bloquée dans des endroits, par exemple dans une salle de classe, dans un bus, une peur de ne pas pouvoir fuir, mais je ne sais pas ce que je veux fuir. Aujourd’hui, alors que j’étais en classe, j’ai eu cette pensée où je me suis sentie bloquée, et la crise est arrivée. Je suis parvenue à la gérer mais elle a dû durer 20 min, j’avais l’impression de ne pas pouvoir avaler ma salive.

J’ai commencé depuis mi-août a pratiqué la méditation, ce qui m’aide un peu pour gérer ma respiration, même si en cas de crise je ne sais pas trop comment la gérer rapidement.

J’aimerai comprendre d’où proviennent ces symptômes, quels traumatismes peuvent ils cacher, j’essaie de chercher mais je ne trouve pas. Malgré tout, je reste toujours heureuse et essaie de positiver, j’ai des ambitions, mais c’est vrai que j’ai peur d’être bloquée par moi-même au final, d’être bloquée par mes peurs. J’ai peur que cela s’aggrave, que cela revienne, que cela me bloque du monde extérieur. Je suis bien entourée, mais personne n’est au courant de mon « mal-être ».

Je n’ai jamais consulté et je ne parviens pas encore à sauter le pas, je le reconnais. Il est vrai que je pense avoir un peu peur d’inquiéter mes parents avec mes problèmes.

Je vous remercie pour le temps que vous prendrez à lire mon histoire, et j’aimerais avoir des mots sur mes maux pour que je comprenne d’où viennent ces peurs et ainsi, avec vos conseils et astuces, m’aider à combattre mon angoisse intérieure.

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Meilleure réponse 16 OCT. 2023

Bonjour, Fleur.
Votre histoire est empreinte de courage, de réflexion, et d'un désir profond de comprendre et de surmonter vos défis émotionnels. Il est admirable que vous ayez pris le temps de mettre des mots sur vos maux, car cela constitue un premier pas significatif vers la guérison.

La Gestalt-thérapie intégrative pourrait être un outil précieux pour vous aider à explorer et à comprendre l'origine de ces peurs et de ces symptômes anxieux. Elle offre une approche holistique qui se penche sur les expériences passées, les traumatismes émotionnels, tout en se concentrant sur les schémas comportementaux et relationnels présents qui peuvent affecter votre bien-être actuel.

Le fait que vous ayez vécu un grand bouleversement à l'âge de 16 ans avec la perte de votre grand-père, suivi de la période de confinement due à la pandémie, suggère que ces événements ont pu jouer un rôle dans le développement de vos symptômes. La Gestalt-thérapie intégrative peut vous aider à explorer en profondeur ces expériences et à comprendre comment elles ont pu influencer votre façon de faire face à l'anxiété.

Il est important de noter que vos peurs ne vous définissent pas, et elles ne doivent pas vous empêcher de vivre la vie que vous désirez. La thérapie peut vous aider à apprendre à gérer vos symptômes, à développer des outils pour faire face à l'anxiété, et à découvrir des stratégies pour surmonter les moments de crise.

Il est compréhensible que vous ayez des appréhensions à l'idée de consulter. Cependant, la thérapie est un espace sécurisé de non-jugement où vous pouvez parler de vos préoccupations, explorer vos émotions, et recevoir le soutien dont vous avez besoin.
Vos parents, qui vous aiment, pourraient également comprendre que vous cherchez à améliorer votre bien-être et risquent d'être plus inquiets encore, si votre état psychique ne s'améliore pas.

Vous méritez de vivre une vie épanouissante, sans être entravée par vos peurs. La démarche que vous entreprenez pour comprendre ces peurs est un pas dans la bonne direction. Si vous le souhaitez, je peux vous accompagner en Gestalt-thérapie intégrative pour vous aider à explorer ces questions plus en profondeur et à développer de nouveaux fonctionnements pour vivre une vie plus épanouissante et plus libre de l'anxiété.
Je vous remercie de partager votre histoire, et je suis là pour vous soutenir dans votre cheminement vers la guérison.

Vous pouvez tout simplement prendre contact avec moi par message afin de ne pas être confrontée à votre peur tout de suite et vous laisser le temps d'un pré-contact. Puis quand vous vous sentirez prête nous pourrons convenir d'un premier rendez-vous gratuit afin de définir un accompagnement adapté à vous.

Quoi qu'il en soit, je vous garantis ma posture bienveillante, ma présence à vos côtés, et ma conscience exempte de tout jugement ou a priori. Ma seule motivation est votre épanouissement, c'est la raison pour laquelle je fait ce métier.

Je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez.

Laurent FARRET
Gestalt-thérapie-Intégrative.
Accompagnement humaniste pour le bien-être mental, émotionnel, et relationnel
Individuel et de couple en présentiel (79) et en ligne partout dans le monde*.
*langue française uniquement.

Laurent Farret Psy sur Nantes

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19 OCT. 2023

Bonjour Fleur du 86,

Tout d'abord, je tiens à vous remercier d'avoir partagé votre histoire avec autant de sincérité et de courage. Il est admirable de mettre des mots sur vos maux, comme vous l'avez fait ici, et c'est un premier pas significatif vers la compréhension de ce que vous ressentez.

Il est clair que vous avez traversé des périodes difficiles, notamment suite au décès de votre grand-père et aux confinements liés à la pandémie. Ces événements ont été des déclencheurs pour des symptômes d'anxiété et d'angoisse, tels que l'hypocondrie, la difficulté à avaler en public, et la peur de rester bloquée dans certaines situations.

Il est important de souligner que ces symptômes peuvent être liés à des angoisses sous-jacentes et à des mécanismes de défense que vous avez développés pour faire face à ces peurs.

Explorer l'origine de ces peurs peut être un travail complexe, mais il est possible d'obtenir de l'aide pour comprendre et surmonter ces défis. Si vous avez des craintes à propos de consulter un professionnel de la santé mentale, rappelez-vous que leur objectif est de vous soutenir et de vous accompagner dans votre cheminement vers le mieux-être. Leur expérience peut vous aider à décrypter ces émotions, à identifier des schémas de pensée, et à développer des stratégies pour faire face à l'anxiété.

La méditation que vous avez commencé est un excellent moyen d'apaiser l'anxiété et de vous reconnecter à vous-même. Vous pouvez également envisager de tenir un journal où vous notez vos émotions, vos pensées, et vos réactions en cas de crises. Cela peut aider à mieux comprendre les déclencheurs de votre anxiété.

N'ayez pas peur d'inquiéter vos proches. Parler de ce que vous ressentez peut renforcer le soutien que vous recevez de votre entourage. Souvent, partager nos fardeaux avec ceux qui nous aiment peut alléger le poids de nos préoccupations.

Enfin, il est essentiel de prendre soin de vous-même sur le plan physique et émotionnel. Cherchez des moments de détente et d'apaisement, continuez à pratiquer la méditation, et assurez-vous de vous accorder de la compassion et de la bienveillance.

N'oubliez pas que vous êtes en train de vous battre pour votre bien-être, et cela mérite d'être salué. Prenez les étapes à votre rythme, et n'hésitez pas à consulter un professionnel si vous en ressentez le besoin. Vous méritez d'être en paix avec vous-même et de vivre une vie épanouissante.

Chaleureusement,

Anne-Carine
Émergence Coaching et Thérapie
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Anne-Carine Guillaud Psy sur Monistrol-sur-Loire

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17 OCT. 2023

Bonjour Fleur.
Tout d’abord, merci de partager vos maux : ils permettront à d’autres personnes de s’y reconnaître et de se sentir un peu moins seuls dans leur difficulté.
Il est toujours très difficile de donner la réponse la plus juste quand on n’a pas la possibilité d’échanger véritablement, de poser des questions et de préciser les hypothèses. Je vais cependant tenter de vous donner mon éclairage, en espérant que ce que je vais vous dire fasse écho en vous.
A vous lire, je me représente l’histoire d’une petite fille, puis d’une jeune ado qui vit dans un monde fleuri, où la vie est facile, et à qui il ne peut rien arriver de grave car son entourage est là pour la protéger, lui épargner les difficultés – et les réalités – de la vie. On entourage est protecteur, aimant, et s’inquiète pour elle. Elle perçoit d’ailleurs qu’il pourrait y avoir quelque chose de dangereux, mais comme elle n’a pas véritablement de contact avec le danger, cela reste assez vague.
Et brutalement la réalité fait irruption dans sa vie, de la pire des manières : un être cher, un de ses piliers, meurt, et d’une façon pénible. Elle n’y est pas préparée ! Elle n’avait jamais imaginé qu’une telle chose pouvait se produire, et si brutalement. Et c’est alors le monde qui en est déstabilisé : ses repères sont remis en cause, ce qu’elle croyait acquis en fait ne l’est pas, la sécurité dans laquelle elle vivait disparaît d’un coup, comme quand le sol qu’on croyait stable et sur sous ses pieds se dérobe lors d’un tremblement de terre. Plus rien n’est sur ! Et personne ne peut la protéger de ça. Elle se demande alors sur quelle terre elle habite, si la terre peut trembler encore, quoi faire… sans forcément avoir de réponse satisfaisante, ce qui contribue à augmenter la déstabilisation, l’inquiétude. Et la peur, l’angoisse, s’installe. Qui ne font que se renforcer avec une autre menace, sournoise, diffuse et indéfinie, inattendue, et qui oblige à des précautions qu’on n’avait pas imaginées, car on n’avait pas imaginé un tel danger !
Est-ce que cette histoire vous parle ?
Bien sur, une grande partie de ce processus est inconsciente, ou semi-consciente. Et il est difficile de décoder, de voir s’installer un processus inconscient. Et puis c’est sournois, on ne le voit pas venir. Mais il est important de savoir que ce n’est pas vous, cela s’est installé en vous, comme un parasite.
La manière dont ce parasite se manifeste n’est pas explicable en soi. Pour certain, c’est la peur d’être bloqué dans un endroit dont on ne peut pas s’échapper, pour d’autres c’est la peur de vomir, ou de problèmes intestinaux. Cela dépend de la personne, de son histoire, et de beaucoup de facteurs pas toujours faciles à identifier. Dans tous les cas, c’est limitant, envahissant, et les solutions qu’on essaye sont rarement satisfaisantes.
Puis-je me permettre une suggestion ?
S’agit-il de combattre l’angoisse, ou de la faire disparaître ?
Si je cherche à combattre ma faim, dans la pratique je pense à elle, je lui consacre du temps et de l’attention, et elle finit par m’envahir plus. Si je tourne mon attention vers autre chose, je n’y pense pas, et je suis disponible à la vie.
Alors, dans votre cas, vers quoi se tourner ? Tout d’abord vers vos relations sécures : ceux qui vous accordent de la valeur, pour qui vous êtes importante, et avec qui vous vous sentez-libre d’être complètement vous-même. Vos parents, votre famille, mais aussi vos amis, et même des rencontres qui vous ont montré, parfois sur une petite chose, que vous avez de la valeur pour eux. Souvenez-vous de ces moments, revivez-les, et sentez ce que cela vous fait dans votre corps. Car cela vous permettra de retrouver confiance en vous.
Puis, dans un second temps, confrontez-vous à la vie, en douceur, pour accumuler les petites réussites et progressivement vous rendre compte que le monde n’est pas si dangereux et que vous avez toutes les ressources pour l’affronter.
C’est certainement un travail plus facile à faire, et plus rapide, quand on est accompagné. C’est notre rôle de thérapeutes de vous aider à retrouver cette sécurité intérieure qui permet d’aborder la vie avec facilité, puis d'accélérer le changement. Je comprends que vous ne vouliez pas inquiéter vos parents. Mais que pourraient-ils penser s’ils apprenaient que leur fille a une difficulté, importante, qu’elle a su la regarder en face, l’observer, mieux la comprendre et prendre les bonnes décisions pour s’en débarrasser ?
Je suis bien sur à votre disposition si vous souhaitez approfondir cet échange.
Guillaume Lemesle
Hypnose – Thérapies brèves
(en visio et au cabinet)

Guillaume Lemesle Psy sur Sèvres

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16 OCT. 2023

Bonjour fleur,

Je tiens tout d'abord à nous excuser pour le si peu de réponses à votre question, la plateforme de psychologue.net rencontre un gros problème informatique depuis plusieurs semaines et nous n'avons que très peu accès aux questions des internautes. 

Je vous remercie pour votre témoignage dans lequel je perçois votre désarroi.
Vous avez besoin de comprendre, vous n'avez pas osé jusqu'ici faire appel à un professionnel par peur d'inquiéter vos parents.
Si vos parents sont inquiets cela leur appartient, vous n'êtes pas responsable de leurs émotions. Il semblerait même que ce soit tout le contraire, ils vous ont transmis leur inquiétude insidieusement au fil des années. Peut-être que le fait qu'ils sur-réagissent est un amplificateur d'anxiété pour vous et que c'est cela que vous voulez éviter ?

Je vous invite néanmoins à franchir le pas car il s'agit de vous et non pas d'eux. Vous avez droit aux soins, droit de trouver des solutions pour vivre dans la sérénité et la confiance. De plus vous n'avez aucune obligation à les informer de votre démarche.

Je vous invite à vous faire accompagner par un-e thérapeute afin d'apprendre à vous libérer des peurs. Il existe de nombreux outils de gestion des traumatismes et des peurs tels que l'hypnose, NERTI (Nettoyage Émotionnel Rapide des Traumatismes Inconscients), TIPI (Technique d'identification des Peurs Inconscientes), L'EMDR (Eyes Movement Desensitization Reprocessing) ou toute autre méthode propre à chaque thérapeute.

Ce pourrait être un premier pas pour vous apaiser, ensuite si vous avez toujours besoin de comprendre pour quelles raisons vous êtes dans cet état, une investigation plus large sera nécessaire, non seulement aller voir ce que vous avez vécu, mais également démonter des schémas familiaux qui bloquent parfois toute une descendance. Visiter l'histoire de vos parents, grands-parents...

Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute

Claire Thomas Psy sur La Chapelle-Caro

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16 OCT. 2023

Bonjour Fleur
La vie n’est vraiment pas un long fleuve tranquille et même lorsqu’on a été bercée dans l’amour dans notre enfance, il arrive un moment ou un autre où nous devons prendre notre envol et vivre notre vie.
Mais on n’a pas toujours envie ou on ne sait pas toujours comment faire ?
Tous les symptômes dont vous parlez manifestent votre peur de vivre votre vie. Et vous le dites vous-même « j’ai ressenti la peur d’être bloquée, de ne pas pouvoir contrôler la situation, de ne pas pouvoir fuir ».
On peut avoir envie de quitter le navire mais nous devons vivre notre vie. Quoiqu’il arrive.
Que notre grand-père décède, que le COVID nous impose un confinement, que l’on soit en période d’examen, la vie continue et nous devons la vivre au mieux.
Il me semble que vous n’arrivez pas à donner du sens à ce que vous vivez. Et vous cherchez des réponses rationnelles à vos symptômes.
Je les prendrai comme un bon moyen de vous poser des questions sur qui vous êtes vraiment ?
Les peurs parlent de vous, elles parlent de votre manque de sécurité, parce que beaucoup de choses vous échappent encore.
Vous avez « Durant mon enfance, j’ai toujours été très gâtée, protégée, peut être même sur-protégée. Il est vrai que lorsque il m’arrivait quelque chose, mes parents étaient de suite très inquiets pour moi. »
Aujourd’hui vous êtes seule à vivre votre vie, mais il semble qu’il vous manque des outils pour y faire face. Et c’est alors que la peur peut prendre le dessus.
Il est toujours intéressant de comprendre que la peur parle d’un manque de sécurité. Vous avez vécu dans un cocon, vous étiez en sécurité, mais la vie à l’extérieur peut faire peur.
Il va être nécessaire de trouver la sécurité en vous-même, en apprenant à vous protéger vous-même en apprenant à vous aimer vous-même.

Bon courage pour la suite.

Martine Briand
Psychologue clinicienne. Psychothérapeute
Sophrologue. Maitre praticien P.N.L. Maitre Reiki

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Martine Briand Psy sur Lorient

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16 OCT. 2023

Bonjour Fleur,

De ce que vous racontez ici, l’hypothèse la plus probable des causes de vos souffrances est celle d’un climat d’anxiété familiale dans lequel vous avez baigné depuis toujours : la « surprotection » de vos parents vous a transmis implicitement un message du genre « fais attention, le monde extérieur est dangereux ».

Ensuite, le choc de la mort rapide de votre grand père a été douloureux et interrogeant pour vous, et à rajouté la crainte des maladies, et de la mort.

L’arrivée dans votre vie de l’épidémie de Covid n’a fait que renforcer et alimenter vos peurs.

Les sensations de nausée et les crises d’angoisses, et par la suite les peurs d’être « coincée » à un endroit sont probablement en lien avec l’anxiété créée par les examens…, et toutes les sensations désagréables qu’elle a fait naître en vous ; ces sensations qui sont restées inscrites en votre corps et votre esprit réapparaissent automatiquement amenées par la peur de les revivre…

Si vous voulez vraiment vous débarrasser du fardeau de l’anxiété et des angoisses que vous vivez il faudra commencer par en parler à un-e thérapeute et vous offrir ainsi la possibilité de changer toutes les idées et croyances familiales associées qui vous font mal aujourd’hui.

Il n’y a que la thérapie qui peut vous aider à évoluer différemment.

Certes, la méditation et les techniques de respiration peuvent être des bons outils pour calmer les crises, quand elles arrivent.

Je vous souhaite d’arriver à vivre différemment, déchargée de cette trop grande anxiété qui vous bloque et vous fait mal.
sp

Silvia Podani Psy sur Issy-les-Moulineaux

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15 OCT. 2023

Bonsoir Fleurdu86,
Vous avez trouvé par vous même une astuce pour gérer ces crises d' angoisse, se centrer sur sa respiration et c'est ce que l'on fait lors de la méditation .
Trouver d'où viennent vos peurs, seule vous pouvez faire le chemin à l'envers pour détricoter votre histoire afin de trouver le trauma d'origine ? mais ce parcours vous ne pouvez le faire seule , il vous faudra l'aide d'une tierce personne "miroir" qui vous renvoie vos émotions et vos mots sur vos maux.
Il est vrai que vous avez trouvé la "contenance nécessaire" pendant le COVID en restant dans un espace clos , comme un cocon et que l'on peut comprendre que la confrontation à la foule soit difficile.
Le deuil de votre grand -père, vous l'avez fait tant bien que mal (il serait interessant de creuser) , un deuil ne se décrète pas , il demande du temps et de l' accompagnement.
Vos peurs et votre angoisse sont signifiantes et veulent vous dire quelquechose , il faut les accepter en premier lieu , et après en chercher la signification.
Un beau challenge à relever , que veut me dire mon corps à travers ce symptôme ?

Bon courage
Valérie LEPRETRE
Psychanalyste - Psychopraticienne
Téléconsultations et/ou entretien téléphonique

Valérie Lepretre Psy sur Boulogne-sur-Mer

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15 OCT. 2023

Bonjour Fleurdu86,
votre histoire me touche et bravo pour votre courage d'avoir déposé cela. Vous êtes au bon endroit pour trouver de l'aide.
La mort de votre grand-père fut un déclencheur chez vous d'angoisse, et une prise de conscience sur la vie et la mort.
Votre chambre est votre refuge et c'est le lieu qui vous a protégé pendant le COVID. C'est pour cela que vous vous sentez en sécurité.
Votre anxiété a un impact sur votre corps et sur votre rapport à la nourriture.
Je ne peux que vous conseillez de consulter afin de vous aidez à travailler sur votre anxiété et vos peurs. C'est ainsi que vous pourrez rester positive et ne pas être bloquer par vous-même.

Anne-Sophie Lohio Psy sur Saint-Maur-des-Fossés

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15 OCT. 2023

Bonjour
Il faudrait que l'on sache de quelle maladie est décédé votre grand-père. Cela vous a marqué plus que vous le pensez et a marqué le début de vos symptômes. Ensuite le COVID avec tous ses symptômes respiratoires a certainement un lien. Effectivement vos parents ne vous ont pas préparé aux difficultés de la vie et en exagérant le moindre symptôme, il se peut que vous même aujourd'hui reproduisez ce comportement aujourd'ui en vous inquiétant trop par anticipation.
Il faudrait consulter pour creuser ces aspects avec un(e) psychologue pour travailler sur ces pensées. Les pensées ne sont pas la réalité. Arriver à conscientiser ceci vous aidera probablement.
Je suis à votre écoute si besoin.
Bien à vous
Charlotte
Psychologue
Anxiété : travail, couple, famille

Charlotte Blacque-Belair Psy sur Boulogne-Billancourt

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