Comment vivre ma vie tout en ayant une bonne relation avec mes parents ?

Réalisée par Maria · 16 févr. 2022 Thérapie familiale

Bonjour, voilà j’ai 35 ans, j’ai un frère de 33 ans. Notre enfance a été plutôt bonne j’ai le souvenir d’avoir été très heureuse enfant et je pense sincèrement que mon frère aussi. Ça s’est gâté à l’adolescence où j’ai rencontré des difficultés au collège et au lycée… ma mère est devenue très froide et colérique à ce moment précis ou je ne rentrait plus dans leur codes ou du moins dans ce qu’ils attendaient de moi ( mon père était souvent en déplacement donc moins présent ) je me souviens d’insultes et de dévalorisation, aussi bcp de comparaison avec ces autres filles d’amis qui faisaient mieux que moi … mon frère lui était très bon à l’école dans cette période donc tout allait bien !
J’ai abandonné mes étude pour travailler a 19 ans contre l’avis de mes parents, j’ai trouvé un job et un appartement et je suis partie de chez eux, mes parents pouvaient revenir tout gentils pour que je reste et me descendre encore plus derrière ! J’en avais marre de ce jeu je suis donc partie , tout en les côtoyants quand même mais plus rarement, Un jour les parents ont découvert que mon frère était homosexuel, et là ça a était une catastrophe pour eux … mon père est libanais de famille musulmane ( lui n’est pas pratiquant ) ma mère française issue d’une famille protestante de 13 enfants élèvés à la dure, ils ont très mal réagit et l’ont rejeté dans un premier temps avec des paroles très dur, ‘tu n’es plus notre fils, etc … » ma mère a même déclenché un diabète à ce moment là !
En parallèle à cette même période je suis partie à Paris pour tenter une expérience dans la musique ( je suis chanteuse ) mais je faisais les allez retours pour gérer un peu la situation qui devenait de plus en plus compliquée … ma mère voulait mourir parce que mon Père rejetait mon frère, mon frère qui habitait encore chez eux devenait violent, voulait mourir également… il est ensuite parti pour des études à Lyon et a voulu se suicider, a appelé mes parents pour leur dire ( je pense que c’était un appel à l’aide surtout ) et ils ont tout de suis accouru pour aller le chercher. A partir de là mon frère a développé des attitudes borderlines avec des crises ( il explosait, voulait se battre avec mon père, cassait tout ce qu’il trouvait dans la maison ) à ce moment là mes parents avaient accepté son homosexualité et n’étaient plus dans le rejet. S’en est suivi des cycles où mon frère avait des périodes de dépression, puis trouvait un travail puis démissionnait tout ça en restant chez mes parents .
Il n’a jamais voulu consulter ni se faire aider, je dialoguait énormément avec lui il se confiait bcp à moi.
Chez rencontre mon mari à paris et j’ai commencé une carrière de chanteuse, a gagné bien ma vie etc ce qui m’a valu pas mal de crise de jalousie de mon frère qui me reprochait d’avoir une vie facile , que pour moi tout était plus simple ( je vous passe mes débuts de galère à ne pas pouvoir me payer mes courses etc )
Avec les années mon frère a continué ce cycle en revenant tjrs chez mes parents, même si il partait il revenait tjrs au bout de quelques mois… un jour quand jetait la bas il a eu de nouveau une crise et m’a lancé des tasses sur moi en me visant, à menacé d’exploser une bouteille de vin sur la tête de ma mère et courait après moi dans toute la maison pour « me tuer » comme il le hurlait … le lendemain matin je suis partie immédiatement, j’ai eu la peur de ma vie, c’était son anniversaire mes parents m’ont supplié de rester mais mon mari m’a supplié lui de rentrer … je ne me sentait plus en sécurité !
Des mois ont passes, mes parents ont visiblement oublié cet épisode, j’ai eu l’occasion de recroiser mon frère puisqu’il habite chez mes parents donc quand j’allais les voir il était évidemment tjrs la …
Mais avec le temps. Sans excuse de sa part j’ai bcp de mal à le côtoyer et avec mon mari nous ne supportons plus son attitude en plus de ça complètement désinvolte, irrespectueux ( un Tanguy ) et à qui mes parents laissent tout passer.
J’ai expliqué à mes parents mon ressenti, que je préférai les côtoyer sans mon frère, je viens d’être maman et c’est vrai que je n’ai pas envie que ma fille assiste à ses comportements… ma mère ne comprend pas mon attitude et m’accuse de rejeter mon frère, me dit de faire des efforts et me fait même du chantage affectif « si tu ne veut plus voir ton frère je ne sais pas si nous nous verrons au prochaines vacances » « tu dois présenter sa nièce à ton frère » quand je lui explique que oui il l’a verra mais pas desuite que nous avons besoin de passer nos premières vacances à 3 de façon sereine elle me répond que je suis égoïste .
Voilà pardonnez moi pour ce long témoignage mais je suis perdue, j’ai l’impression que je ne pourrai plus côtoyer mes parents sans mon frère et je ne sais pas si c’est normal sachant qu’il a 33 ans !
Merci d’avance

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Meilleure réponse 17 FÉVR. 2022

Bonjour Maria.

Ne vous excusez pas du long message, il est rempli de sens et d'émotions et permet, sans vous connaitre, de connaitre une partie de ce que vous avez vécu et de ce qui vous amène ici même. Alors merci.

Je pense que ce qui est essentiel à retenir, c'est que l'important. c'est Vous, votre équilibre personnel, votre équilibre de couple et votre équilibre familial.
Vos croyances vous font sans doute penser qu'il faut continuer de ..., que c'est normal de ...
En réalité, je pense plutôt que chaque situation est unique puisque nous sommes tous des êtres uniques, et qu'il n'y a alors pas qu'une vérité et qu'un mode d'emploi à suivre.

Je vous invite à contacter un ou une thérapeute pour que vous puissiez vous confier, avancer avec une personne de confiance, prendre des décisions éclairées, et vous sentir mieux. ✨

Ingrid Ballone Psy sur Salon-de-Provence

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18 FÉVR. 2022

Bonjour Maria

Merci à vous de vous être confiée ainsi. Votre situation familiale est effectivement complexe et il est tout à fait normal que vous vous sentiez perdue. Ce qui est important c'est que vous vous respectiez vous-même. Demandez vous qu'est ce qui est le plus important pour vous. Vous avez passé votre enfance à chercher à satisfaire vos parents pour vous garantir leur amour, vous vous êtes sur-adaptée. Et lorsque vous avez voulu marcher vers votre propre épanouissement, vous avez été rejetée.
La situation actuelle est une répétition de celle de votre enfance. Il n'y a que vous qui puissiez prendre soin de vous-même. Quoi qu'il arrive, vos parents auront toujours de l'amour pour vous ainsi que votre frère. Eux aussi traversent en ce moment leur propres souffrances, mais vous ne pouvez rien faire pour eux. Vous avez essayé au détriment de vous même. Il est temps à présent de prendre soin de vous. Et cela n'implique pas que vous coupiez les ponts avec vos parents et votre frère, simplement que vous vous remettiez vous-même au centre de votre vie. Que vous fassiez de vous votre priorité.
Ne dit-on pas que charité bien ordonnée commence par soi-même?

Dans tous les cas, il est important que vous puissiez vous faire accompagner afin de sortir de ce schéma de répétition. Je suis à votre disposition pour en discuter.
Bien à vous.

Séverine Hutinet

Séverine Hutinet Psy sur Léognan

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17 FÉVR. 2022

Bonjour Maria,

Merci pour votre partage. Il ne fait aucun doute que vous avez besoin de vous confier et vous avez bien fait de profiter de l'espace dont vous disposiez pour cela..

Les jugements et les mots durs de votre mère sont probablement l'unique manière qu'elle ait, maladroite et dramatique, d'exprimer ses besoins. Cela en dit donc plus long sur elle que sur vous. Si vous parvenez à vous relier à ce qui est important pour elle, vous pourrez mettre des mots dessus et l'aider à faire la part des choses.

On ne peut donner aux autres ce dont on manque soi-même. Si vous voulez que vos parents vous reconnaissent dans vos besoins, vous pouvez leur offrir de l'écoute et de la compréhension, verbaliser ce que vous captez de leurs ressentis.

Au delà de ça, vos propres besoins sont essentiels et ne peuvent se plier aux exigences d'autrui. Si cela doit vous coûter certaines relations, vous pouvez vous dire que vous avez fait ce que vous pouviez et que chacun a le choix. Y compris celui de changer.

Tout ne dépend pas de vous dans ce que vous vivez, mais pour la part qui vous appartient, vous pouvez retrouver de la sérénité et de l'acceptation en apprenant à vous relier aux autres et à communiquer différemment.

Je peux vous y aider si vous le souhaitez. Un échange par téléphone dans un premier temps vous aiderait à prendre du recul et à envisager ce qui pourrait être différent. Si le courant passe et si vous pensez que je peux vous aider, je serai ravi de vous accompagner. Dans le cas contraire, cet échange ne vous aura rien coûté et vous aura au moins apporté un peu de clarté. Qu'en pensez-vous ?

Belle fin de journée !

Boris Amiot

Boris Amiot Psy sur Serris

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17 FÉVR. 2022

Bonjour,
Vous avez eu peur d'être rejetée quand vous étiez enfant, même si vous ne le conscientisiez pas : vous avez développé un système de défense consistant à vous adapter, voire vous sur-adapter à ce que vos parents projetaient sur vous et tant que vous avez joué ce rôle de petite fille "parfaite", tout vous a semblé bien se passer.
A l'adolescence, vous avez commencé à réfléchir et c'est un sentiment d'injustice qui est apparu, notamment en raison de cette tendance de vos parents à vous comparer sans cesse aux autres "mieux que vous". Vous en avez souffert et c'est la raison pour laquelle vous avez choisir de couper les ponts et vous débrouiller par vous même.
Aujourd'hui, ces blessures de rejet et d'injustice refont surface en raison des exigences de votre mère au sujet de votre frère. Vous avez encore du mal à vous affirmer, vous vous sentez peut-être même coupable et votre mère sait très bien induire cette fausse croyance. En d'autres termes, vous redevenez cette enfant qui reste vulnérable face à des parents contrôlants.
Sur le fond, c'est un "exercice" que la vie vous offre : au travers de cette histoire, c'est une invitation à guérir vos blessures d'origine qui se présente et cela peut se faire en recontactant votre enfant intérieur. Vous devrez ensuite apprendre à vous aimer, à prendre le risque d'être rejetée. En effet, de deux choses l'une : soit vous avez en face de vous des personnes qui vous acceptent, vous aiment telle que vous êtes et qui, quoi que vous fassiez et pensiez ne vous laisseront pas tomber, soit vous avez en face de vous des personnes au comportement égotique qui ne vous acceptent pas telle que vous êtes et donc ne vous aiment pas véritablement. Dès lors, vous ne prenez pas de risque à vous positionner car vous risquez de ne perdre que les gens qui ne vous aiment pas. Cependant, cela est difficile lorsque des personnes de la famille sont concernées mais vous ne pourrez sortir pas de ce schéma si vous ne prenez pas ce risque.
Votre mère et vous n'avez pas la même approche du problème de votre frère que vous ressentez comme toxique et si vous êtes arrivée à la limite de ce que vous pouvez tolérer, cela vous appartient. Vous pouvez le faire savoir à votre mère, c'est votre choix mais le fait que vous ne soyez pas assez claire lui donne le pouvoir de vous donner encore des ordres, comme lorsque vous étiez une petite fille.
Quant à votre frère, il est seul détenteur de son sort : s'il est dans le déni et s'il ne veut pas demander de l'aide, vous n'y pouvez malheureusement rien.
Peut-être devriez vous vous faire aider pour traverser cette épreuve de votre vie.
Si vous souhaitiez en savoir plus sur mon approche et mes techniques, n’hésitez pas à me demander un premier échange, gratuit et sans engagement.
Je consulte en présentiel ou par visioconférence.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Véronique Blanche Psy sur Quessoy

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17 FÉVR. 2022

Bonjour Maria,

Un tel témoignage est impressionnant à mon point de vue et peut-être déjà, en soi, un acte de soulagement pour vous !

Les questions que vous vous posez sont bien-sûr légitimes...Néanmoins les épreuves, les difficultés, que vous rencontrez dans votre vie ont toutes une étroite relation avec votre chemin ou votre cheminement même. Elles vous montrent quelles sont les étapes à franchir pour aller à votre rencontre et vers votre épanouissement. Alors l'idée n'est pas forcément d'être dans une marche forcée pour améliorer la situation mais plutôt d'avancer dans le respect de vos valeurs et sans empiéter sur celles des autres, c'est ce que l'on appelle l'assertivité je crois.
Si vous en ressentez le besoin n'hésitez pas un seul instant à travailler vos ressources et vos qualités, à vous projeter vers votre "avenir préféré" en utilisant toutes les forces que vous avez su acquérir et accumuler au cours de votre expérience de vie, ces forces qui respectent vos valeurs et qui donne de la place à votre intuition, d'autant que vous avez maintenant votre propre famille à aimer si j'ai bien compris. Pour cela, quelques séances d'accompagnement peuvent être utiles...ou pas, c'est selon votre besoin, vous vous saurez exactement faire les bons choix si c'est le moment.

Michel Ruche Psy sur Pau

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17 FÉVR. 2022

Bonjour Maria,
Vous êtes partie très jeune de chez vos parents, vous avez réussi à vous construire une vie équilibrée et vous avez fondé une famille. Bravo pour tout cela ! Il y a la famille dont on est issu, qu'on ne choisit pas, et celle qu'on construit. Aujourd'hui vous êtes adulte et vous pouvez faire le choix de protéger votre fille, votre mari et vous-même. Vous n'êtes pas obligée de subir la violence de votre frère. Vos parents ont fait ce choix alors qu'il a 33 ans. Vous avez le droit de vivre votre vie d'adulte comme vous le souhaitez. Vous êtes majeure et autonome. Ce qui est difficile pour vous c'est de résister au chantage affectif de vos parents. Cela vous fait culpabiliser. Vous ne vous êtes pas sentie acceptée, ni soutenue par vos parents à partir de votre adolescence, et aujourd'hui ce sont vos peurs qui sont réveillées : peur d'être rejetée, pas aimée, pas correcte, jugée... Mais vous pouvez vous occuper de votre besoin de sécurité en restant loin d'eux pour l'instant. Vous pouvez partir en vacances avec votre mari et votre fille. Cela ne fait pas de vous une mauvaise personne. Vous êtes libre de vivre votre vie comme vous l'entendez tout comme vos parents l'ont fait avant vous, et continuent à le faire. En parler avec un thérapeute pourrait vous permettre de trouver vos ressources intérieures pour vous affirmer et poser des limites claires à votre famille, sans rompre avec elle. Il s'agit juste de vous positionner en adulte responsable face à eux.
Je suis à votre disposition si vous souhaitez en parler.
Chantal JEAN
Thérapeute en Relation d'Aide
Séances en face à face dans mon cabinet à Paris 5e ou en visioconférence sur Skype ou Messenger

Chantal Jean Psy sur Paris

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17 FÉVR. 2022

Bonjour Maria,

Si je comprends bien vous habitez sur Paris? Donc libre à vous de proposer à vos parents de vous rendre visite, Covid oblige votre fille ne voyagera pas tant qu’elle n’aura pas eu tous ces vaccins disons jusqu’à ses 10 ans, histoire d’être sûre^^

Bref! Vos parents vivent en permanence entre honte et culpabilité des événements vécus avec votre frère, ils essaient de réparer ce jeune homme blessé. Mais bien évidemment c’est trop tard, le mal est fait. Seul votre frère peut faire le choix de se faire aider. Mais apparemment il tire un bénéfice secondaire important de la situation… Comme rester dans l’enfance et être un enfant gâté où tout lui est passé.

Cette situation n’est plus votre problème, vous avez votre famille, votre vie, votre boulot passionnant, un mari qui vous aime tendrement et une petite fille qui vous regarde avec des yeux pleins d’amour… donc quel intérêt de poursuivre et de maintenir des liens avec des personnes toxiques?

Je vous laisse prendre le soin d’y réfléchir et revenir vers moi si vous le souhaitez.

Excellente journée
Bien à vous
Marjorie Lugari

Anonyme-377370 Psy sur Aix-en-Provence

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17 FÉVR. 2022

Bonjour Maria,

Ne vous excusez pas d’avoir été consistante et précise dans le déroulé et des événements qui a mené à la situation actuelle.

« Une enfance heureuse… » cendrillon toujours très relatif. L’adolescence est, certes, un moment potentiellement compliqué à gérer pour des parents lorsque leur enfant explore son besoin d’affirmer sa personnalité et de diverger du modèle parental, voire de s’y opposer, mais c’est surtout un moment révélateur quant aux structures éducatifs et aux schémas de pensées des parents. Le fait qu’ils vous dévalorisent systématiquement des l’instant que vous ne correspondez plus à leurs projections, qu’ils rejettent violemment l’homosexualité de votre frère dans un premier temps, qu’ils puissent adopter des comportements de chantage affectif, d’ultimatum à demi mot, toujours d’ouïe faire comprendre que c’est soit selon leurs attentes/besoins/règles/système… soit il y aura rejet, distance, coupure de liens (symbolique ou réelle)… tout cela montre une manière pour le moins limitée et négative de gérer et d’accueillir la différence et les difficultés « normales » de la vie (lorsqu’on ne les nie pas).

Les troubles bipolaires de votre frère ne viennent pas de nulle part, vos besoins successifs de vous émanciper de votre environnement dévalorisant, aux mœurs strictes et bornées, où la communication est plus que compliquée, tout cela vient bien d’un climat dans lequel vous avez grandi et qui perdure sous d’autres formes aujourd’hui.

Avant de vous demander concrètement comment procéder avec vos parents, ou même votre frère, peut que vous devriez revenir à vous, de manière « égoïste » oui, parce que personne, aucun être vivant n’est exempt d’égoïsme : la question est de savoir si on l’est sainement pour soi et les autres.

Vous avez été votre propre mère et votre propre père dès la fin de l’adolescence, vous avez été la mère de votre frère pendant plusieurs années, vous vous êtes tant bien que mal occupée de vous en essayant de composer au mieux avec tout cela et tout le monde. C’est donc le peu d’égoïsme qui vous restait qui vous a sauvée et le reste qui vous a pourri la vie. Vous n’êtes pas responsable de votre frère, ni en dette vis à vis de vos parents… à partir du moment où vous le décidez. Vous poivre choisir de faire en sorte de rester dans la meilleure qualité de relation possible avec eux, mais culpabiliser ou vous sacrifier encore ne sera sain pour personne.

Je vous suggère de reprendre contact avec vous, avec votre identité profonde, de prendre soin de vous et de votre famille de cœur et de choix, de vous honorer du mieux que vous pouvez, peut être un accompagnement thérapeutique bref vous aiderait. (TCC, PNL, Gestadt). Si vous trouvez le moyen de vous réaligner avec vos besoins et vos valeurs sans pollution familiale, vous saurez d’autant mieux comment vous pourrez/voudrez conserver ou reconstruire des liens avec vos parents et votre frère. Prenez soin de vous. Devenez « égoïste » ;-), nommer cela comme vous le voulez, écrivez le, chantez le, vivez le. Prenez ce droit, aimez-vous.

En ce qui me concerne je suis psycho praticien (TCC: thérapie cognitive et comportementale), coach (PNL: programmation neurolinguistique) et maître en philosophie. Je peux vous recevoir à mon cabinet et/ou vous proposer de sérances à distance. N’hésitez pas si vous avez des questions.

Alexandre Thorlet Psy sur Paris

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17 FÉVR. 2022

Bonjour Maria,

Quel courage, que de courage. Vous n'êtes pas perdue, mais avez du bon sens, je dirais.

Que vos parents aient opté pour l'acceptation d'une situation, c'est (aussi) très culturel. Leur positionnement est de vouloir préserver la famille.

Tout autant que vous voulez préserver la votre et votre petite fille, c'est normal, (aussi).

L'homosexualité de votre frère n'est pas, non plus, (forcément) à remettre en cause, mais par contre, en effet, c'est d'aide dont il a besoin.

N'a-t-il fait que de bonnes rencontres, dans sa vie ?

Il est peut être, il est très fragilisé, et perd pied, quand il se retrouve être dans tous ses états.

Il faudrait l'accompagner auprès d'un psychanalyste psychiatrique, doucement, gentillement, peut-être pouvez-vous lui écrire une lettre pour l'aider, qu'il ait conscience qu'on ne lui reproche pas de vivre ou d'être ce qu'il est ou vivre ce qui, pourtant lui échappe, mais avoir conscience de son mal, d'un mal-être profond, quand nerveusement, il ne maîtrise pas les choses en conscience.

C'est de son statut psychique dont il s'agit, et pour son bien-être.

Vous pouvez alors, chercher un professionnel, dont vous pourrez donner les coordonnées à votre frère.

J'espère votre élan de vouloir régler cette situation, vous porter, être porté avec les bonnes rencontres qui puissent accompagner ou aider votre frère pour qu'il se sente mieux, avec légitimité.

Il a besoin de retrouver légitimité, droit de vie.

Assurez-vous qu'il ne soit pas au contact de mauvaises personnes, par ailleurs. Il pourrait très bien, avoir été violé. (Voir, drogué).

De tout cœur

Lou Sarah Sheyen

Sheyen Evolving Psycho-philo-practice Hyper-conscience.

Sheyen Evolving Psy sur Lyon

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17 FÉVR. 2022

Votre frère fait parti de votre famille.

Vous étiez là pour lui à un moment.

Il est visiblement jaloux de vous.

Lui qui avait la place du rejeté, il a aujourd'hui la place de centre.

ça n'est pas vraiment votre frère le problème.

C'est l'organisation familiale.

Visiblement, votre frère a fait un chantage affectif (comme un petit enfant) et ça a marché.

Vos parents ont culpabilisé de l'avoir rejeté. Maintenant ils tentent par tous les moyens de se racheter. Et c'est vous la méchante, la rejetée.

Vous faites ce que vous voulez avec votre enfant. ça n'est pas à votre mère de vous ordonner quoi que ce soit, et de vous faire du chantage.

Vous avez le droit d'être choqué par cette histoire (de tasse). Même si on ne sait pas ce qui a déclenché ça, il y a visiblement quelque chose qui la rendu fou chez vous.

Contactez votre frère, parlez avec lui de tout ça, sans vos parents dans l'histoire.

je reste à votre disposition

Arnaud Soto Psy sur Juillan

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17 FÉVR. 2022

Bonjour Maria,

Votre témoignage est le bienvenu car il montre votre réflexion et votre maturité face à une situation complexe et insécurisante.

Vous ne pouvez pas faire grand chose pour votre frère dont le comportement nécessiterait certainement un travail avec un médecin psychiatre ou un thérapeute. Votre famille elle-même aurait besoin de solliciter une aide thérapeutique mais semble résignée à supporter les aléas de comportements parfois violents de leur fils.

Je vous conseille, comme vous le faîtes, de ne pas vous laisser "embarquer" dans ce jeu "malsain" , de leur faire savoir que vous ne vous sentez pas en sécurité chez eux, et encore moins avec un bébé.

Il serait aussi important pour vous de faire un bout de chemin avec un thérapeute afin d'être aidée à ne pas culpabiliser et à garder une certaine distance et sérénité dans cette difficile situation.

Je reste à votre écoute et disponible à tout questionnement de votre part,

Edith Entringer - Psychothérapeute

Edith Entringer Psy sur Épinal

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17 FÉVR. 2022

Bonjour,

Bravo pour votre courage d'être venue vous confiez ici. Vous êtes entendu et j'espère que vous trouverez une solution dans nos réponses.

Tout d'abord vous avez fait le plus difficile et le plus important en mettant de la distance avec votre frère et donc vos parents afin de vous protéger et protéger votre foyer. Comme vous nous l'avez dit, vous ne vous sentez plus en sécurité vous avez donc très bien réagi.
Effectivement le comportement de votre frère fait parti des états limite, provoqué par un énorme mal être et par la complexité de la situation créé avec vos parents. Il aurait besoin d'un suivi psychothérapeutique régulier que vous pouvez seulement lui proposer mais rarement sont ceux qui arrivent à y aller.
L'attitude actuelle de vos parents peut s'expliquer par le fait qu'ils se sentent redevable par culpabilité de ce qu'ils ont fait subir à leur fils. Ce qui entretient ce déséquilibre auprès de votre frère dans ce je t'aime/je te hais.
Dans toute cette histoire faite ce qui semble bon pour vous. Mettez la distance souhaitez en précisant clairement vos règles à tout le monde. Voyez si des retrouvailles brèves dans un lieu public peu convenir à tous par exemple. Et surtout tenez vous en même si vous avez l'impression que finalement tout se passe bien et qu'on vous en demande plus. Tant que votre frère n'est pas pris en charge psychologiquement maintenez cette distance. Son état est fragile et instable il a justement besoin dans cadre solide pour s'y retrouver et s'y accrocher.
Prenez le temps d'établir tout ça. Pourquoi pas de le rédiger sur papier pour y voir plus clair. Une fois le tout exposé clairement à vos parents sans justifications interminables ils seront libre d'accepter ou de corriger ensemble votre accord ou encore de le refuser. Mais laissez leur le temps de comprendre et accepter, comme ils l'ont fait avec votre frère.

Je reste à votre écoute en toute bienveillance.

Laurie Sanchez
Psychopraticienne certifiée
Hypnose et méthode EFT

Laurie Sanchez Psy sur Guégon

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