Il y a trois semaines j’ai perdu mon petit frère, il avait 21 ans. J’en ai 24 et venais tout juste de retourner en Australie pour y vivre. Je n’arrive pas à me dire qu’il n’est plus là, que je suis seule maintenant et que je ne le reverrai pas…Je suis rentrée en urgence en France pour lui dire adieu mais même après l’avoir vu, j’ai l’impression que c’est une mauvaise blague. Comment a-t-il pu partir alors qu’un mois avant je lui disais au revoir en pensant le revoir ?
Je n’arrive pas à me dire que c’est fini. Que je vais devoir me construire sans lui. Qu’il n’aura jamais d’enfants et qu’il ne verra jamais les miens… j’ai l’impression que mon cerveau n’est pas prêt à l’accepter non plus.
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12 JUIL. 2022
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Corail,
je suis touchée à lecture de votre message et vous présente mes sincères condoléances.
Je ressens tout l'amour que vous portez à votre frère, et votre lien à lui, quoi qu'il advienne continuera toujours d'exister pour vous.
Lorsqu'un deuil brutal survient pour l'un de nos proches, il est inconcevable de réaliser la perte que cela représente. Vous êtes encore en état de choc et vous ne pouvez pas encore intégrer cette nouvelle, cela est impossible.
Vous vous dites d'ailleurs que c'est une blague.
Le deuil est un processus long et vous allez passer par différentes phases: après le déni, il y aura la colère, le marchandage, la tristesse... puis enfin l'acceptation. Vous allez traversez ces étapes à votre façon, et il n'y a pas une manière linéaire ou rapide ou longue.
Il y aura des moments plus difficiles que d'autres, et tout cela sera normal.
Le temps est votre plus précieux allié dans ce processus. Je vous encourage à vous entourer de personnes avec qui vous vous sentez bien et en qui vous avez confiance lorsque les moments plus difficiles se présenteront.
Avec tout mon soutien,
Selena Lunardi.
Thérapeute familial & consultante en éducation.
14 JUIL. 2022
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Vivre ce genre d'expérience est très intense, et tellement pas envisageable pour le cerveau.
Vous entrez dans la phase du deuil qui comporte comme première étape, le choc, le déni .
Vous êtes comme submergée par l’annonce de la disparition de votre frère, cette perte brutale ,qui vous laisse sans émotion apparente, comme en état de sidération, dans le déni.
Le déni est une réaction temporairement salvatrice à une douleur insurmontable, le déni est la négation de faits qui se sont pourtant produits mais impossibles à intégrer.
Vous pensez à une illusion, un cauchemar et c'est tout à fait compréhensible.
C’est une phase brève, mais qui peut se révéler lourde de conséquences si vous y restez coincé.
Etre accompagné pendant un deuil est bénéfique, pas forcément nécessaire mais conseillé car vous n'êtes pas seul face à chaque étape pour arriver à la dernière qui est l'acceptation. Je vous invite même à prendre connaissance de la courbe du deuil sur le net, afin de pouvoir accepter les émotions qui vont vous traverser, de savoir où vous en êtes face à ce drame.
Vous aviez fait des projets mentalement sur votre avenir à tous les deux, et aujourd'hui ils sont forcés d'être modifiés.
N'hésitez pas, ne restez pas seul face à ça
Mme Annicchiarico laure
12 JUIL. 2022
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Corail,
Je vous présente mes condoléances et comprends ce que vous ressentez : sur le chemin du deuil, on passe par cette étape du déni, puis de la colère et il faudra plus ou moins de temps pour arriver à l'acceptation.
Si vous voyez que vous vous enfoncez dans la peine, il vous faudra vous faire aider pour traverser cette épreuve.
Peut-être que mon approche holistique qui inclut la dimension spirituelle vous aiderait ?
Je consulte en présentiel ou par visioconférence. Merci de me contacter avant de vous inscrire sur l’agenda de la plateforme.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques
12 JUIL. 2022
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Corail
Ce que vous vivez est très douloureux
Comment imaginer vivre sans lui, comment accepter l'inacceptable
Je vous envoie toute ma bienveillance et mon soutien
Bien à vous
Inès Avot
12 JUIL. 2022
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Corail,
Veuillez recevoir mes condoléances pour la perte de votre petit frère.
Je crois comprendre que son décès est récent, vous avez besoin de temps pour faire le deuil de cet être cher auquel vous étiez tant attachée. Soyez indulgente avec vous même et à chaque jour suffit sa peine.
Je vous souhaite un bon courage pour la suite et je reste à votre écoute avec bienveillance et empathie
12 JUIL. 2022
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je vous souhaite bon courage pour cette période.
Il est tout à fait normal que vous ressentiez tout cela. Le processus de deuil est un chemin qui peut vous faire traverser par beaucoup d'émotions et de pensées.
Je vous invite à les vivre accueillir de la meilleure façon possible, de ne pas vous isoler.
Votre cerveau vous protège et il fait le travail qui vous permettra d'avancer à votre rythme.
Si vous ressentez le besoin d'en parler,
beaucoup de thérapeute sont là pour vous.
12 JUIL. 2022
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Corail,
La mort d un petit frère à 20 ans n est pas dans l ordre des choses ,c est un événement terrible à vivre émotionnellement.Vous démarrez ce deuil et à ce stade êtes dans la phase du choc .. n hésitez pas à exprimer vos émotions auprès d un thérapeute,même ponctuellement , cela vous aidera a avancer dans ce travail de deuil dont il fait accepter qu il demande du temps
Je reste a votre disposition si besoin
Bien a vous
Flore Dufau
12 JUIL. 2022
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Il est tout à fait naturel de vivre comme une sorte de sidération à la disparition inattendue et brutale de votre frère : c’est terrible et pour vous, et pour votre famille, et pour lui même…
Il est plus que très douloureux d’être confronté à ce type d’événement.
Pensez à lui écrire une lettre…avec tout ce que vous ressentez, colère comprise : ça pourrait vous faire du bien.
De toute façon il vivra en vous, avec vous…, toute votre vie.
N’hésitez pas à parler de lui et de votre chagrin, autant que vous ressentez le besoin.
Vous pouvez éventuellement le faire face à un psy…, si vous le souhaitez : c’est un autre type d’écoute et d’accueil de toutes les émotions possibles.
Je vous souhaite de traverser au mieux cette difficile période de deuil.
sp
12 JUIL. 2022
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Je vous présente mes sincères condoléances.
Vous avez vraisemblablement été confrontée à la perte tragique et soudaine de votre frère. Ainsi, il n'est pas rare y compris lorsqu'on y est "un peu plus préparé" (ex: décès suite à la vieillesse) que le déni s'active. Il y a des étapes dans le processus de deuil et vous subissez encore de plein fouet la disparition de votre frère, qui pourrait être renforcée par votre situation actuelle (seule, sans repères sécures).
Cela reste également relativement récent. Bien que ces 3 semaines soient sûrement perçues comme déjà très longues, votre rythme sera le bon dans ce processus de deuil. Chacun avance comme il peut, essayez d'être indulgente avec vous-même et autorisez vous à exprimer (peu importe la manière) vos émotions.
Essayez, tant que possible, de trouver du réconfort auprès de vos proches.
Si votre état est préoccupant, n'hésitez pas à consulter un médecin (ou téléconsultation avec votre médecin traitant en France) pour être accompagnée.
Par ailleurs, si vous en ressentez le besoin, un espace thérapeutique pourrait favoriser le cheminement tout en douceur pour accueillir vos émotions.
Je suis à votre écoute si besoin. N'hésitez pas à consulter mon profil pour en découvrir davantage sur mon approche bienveillante.
Bon courage
bien à vous
Virginie AUGIAS
Thérapeute et coach en développement personnel et professionnel
Consultations en ligne ou à mon cabinet
12 JUIL. 2022
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Corail,
Tout d'abord je vous présente toutes mes condoléances pour la perte de votre cher frère.
Le décès d'un proche est une épreuve encore plus vive lorsqu'il s'agit d'une personne jeune.
Prenez le temps d'accueillir les émotions qui vous traversent, le déni, la tristesse, la colère ou la négociation. Ce sont des étapes importantes et nécessaires qui peuvent se représenter plusieurs fois et pendant plusieurs mois. Un jour viendra l'acceptation et vous vous sentirez plus apaisée. Vous avez besoin de temps pour y parvenir, pour donner du sens à la courte vie de votre frère.
Chaque parcours est différent et a sa raison d'être.
Poursuivez votre chemin, gardez à l'esprit votre objectif, vos désirs, vos envies qui vous ont amenés en Australie.
Je reste à votre disposition si vous souhaitez.
Claire Thomas Psychosomatothérapeute
