Enfant de 3 ans avec des insultes et menaces

Bonjour Madame.

En tant que professionnelle de la petite enfance, vous percevez très bien le comportement anormal de cet enfant de trois ans, avec de la violence verbale qu'il entend indiscutablement dans sa structure familiale car ses mots ne tiennent pas des pensées obcènes énoncées et des menaces proférées.
Cet enfant doit être pris en charge au plus vite par un pédopsychiatre ou a minima un psychologue pour enfant.
Une enquête peut être demandée sur la famille par le juge par un signalement signifiant sa propre mise en danger potentiel avec des doutes liés à son attitude en structure collective qu'est la votre. Cest le droit de la ou le responsablede la crèche en invoquant une mise en danger de l'enfant sanspour autant en dire plus; des travaleusr sociaux seront mandatés dans la famille qui est très certainement dissonnante.
Cet enfant entend et voit des scénes ne relevant pas de son âge, il montre par sa colère expulsée sur le personnel ( donc par mécanisme de projection en psychologie) sa souffrance. Il est en danger.

Je vous recommande vraiment, si ce n'est déjà até, de prendre ces deux dispositions pour éviter une aggravation encore plus délétère de ce très jeune garçon. Mais l'affaire ne peut ucunement en rester à ce stade. Ce serait de la non -assisatnce à personne minuere en danger. Il existe un profond dysfonctionnement intra- familial; la réaction dépassée de a maan est un bon indicateur; elle ne peut pas aider son garçon ou vous conseiller, il existe en filigrane un réel problème de volence et de maltraitance à déceler. La mère est peut-ête également victime dans le jeu qui se déroule devant tous.
il s'agit là d'un cas inquiétant et grave ne relevant pas que du volet psychologique, c'est frappant.

A votre écoute en téléconsultation pour toutes questions.


Bien cordialement.

Bénédicte ESCARON
Psychanalyste
Thérapeute de la Famille et Aide à la parentalité.

Bonjour,

Merci de votre confiance à venir sur ce site trouver du soutien. Vous avez raison, ce que ce petit garçon dit correspond à ce qu'il a déjà entendu et très probablement à ce qu'il a déjà vécu. Je fais une hypothèse que ce petit garçon est en danger. Il exprime clairement mettre un "truc dans le cul".
Un enfant sur 10 est victime d'inceste et bien davantage sont abusés ou violés par des gens extérieurs à la famille. Quoi que ce petit garçon a vécu, il est urgent qu'il soit suivi par des professionnels, psychothérapeute, psychologue ou pédopsychiatre. C'est une très bonne chose d'avoir parlé à la maman qui pour autant semble particulièrement démunie et aurait besoin de soutien. Soit elle contacte urgemment un professionnel de la santé mentale soit vous faites un signalement sans plus attendre.

Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute

Bonjour,

Il est essentiel d'offrir un soutien professionnel à l'équipe de la crèche pour aborder les comportements difficiles de l'enfant. L'analyse des pratiques professionnelles peut être un outil précieux pour réfléchir ensemble à ces situations, identifier les points forts et les axes d'amélioration, et développer des approches adaptées pour soutenir l'enfant et sa famille. Dans le même temps, il est important d'engager une communication ouverte avec la maman pour comprendre les défis auxquels elle est confrontée et élaborer des stratégies d'intervention ensemble. Il serait bénéfique d'orienter la famille vers un travail thérapeutique familial pour adresser ces comportements et renforcer les relations familiales.

Bien à vous,

Bonjour, merci pour ce partage qui peut aider de nombreux parents, traversant des difficultés de comportement avec leurs jeunes enfants.

Tout d’abord, il est évident qu’un enfant ne peut pas inventer lui-même de tels propos. S’il est capable de les répéter, c’est qu’il les a forcément entendu et cela signifie donc qu’il assiste à des conversations inappropriées pour son âge. Il serait intéressant de lui demander où il a entendu ces mots-là, et s’il sait ce qu’ils veulent dire.

Avec la famille (si elle est coopérante) et l’équipe de la crèche, vous pourriez dresser ensemble le tableau des moments où cet enfant se sent submergé, où il déborde, quels sont les éléments déclencheurs, comment se comporte-t-il avec les autres enfants etc. Ces détails sont importants à noter et suivre pour déterminer une tendance et une évolution.

Sans les accuser, avec beaucoup de bienveillance (mais vous semblez en avoir à revendre puisque vous posez cette question ici), vous pourriez leur proposer une approche psycho éducative visant à travailler sur les règles élémentaires et leur fournir des éléments clefs pour communiquer en famille.

Il se peut que ces injures soient aussi un symptôme d’un trouble d’opposition avec provocation (TOP). Il faudrait que cet enfant soit évalué par un professionnel de la psychologie pour confirmer ou non cette théorie. Les autres symptômes associés à ce trouble sont par exemple la perte de sang froid, le refus d’obéir à toutes les règles, l’irritabilité, la méchanceté « gratuite », le défi des adultes… il faut que 4 symptômes soient visibles pendant 6 mois au minimum pour pouvoir poser ce diagnostic.

Sachez dernièrement que pour l’enfant dire « non » est aussi une façon de dire « je », de s’affirmer et il serait très intéressant d’étudier précisément le message caché derrière ces oppositions régulières.
Est-ce :
1/ par mimétisme (le jeune enfant entend très souvent des interdictions)
2/ un mécanisme de défense inconscient car il perçoit tout ce qu’on lui dit comme une attaque
3/ un refus de la position autoritaire des adultes (en attaquant ce que les adultes lui demandent, il attaque aussi « la loi » et la loi symbolique de sa place)
4/ une façon de s’affirmer / de montrer qu’il existe car il souffre d’une angoisse de rejet ou d’abandon.
Etc.

Je vous souhaite beaucoup de courage dans ce challenge professionnel et espère que cet enfant sera accompagné pour trouver d’autres voies d’expression que les insultes et l’opposition.

Bien à vous,
Anaïs | Psychopraticienne | Consultations en visioconférence et tarif libre (dès 20€/séance, le patient décide)

Bonjour Madame,

Vous avez raison, les propos de ce petit garçon sont inquiétants et il est fort probable qu’il répète ce qu’il entend à la maison (ou même ce qu’il a vu ?!).

Vous pouvez demander à votre hiérarchie d’accueillir les deux parents (pour voir leurs réactions et entendre le point de vue du père aussi) et leur conseiller d’amener ensemble leur petit chez un pédopsychiatre, qui leur apprendra comment faire pour endiguer la violence de leur fils.

Il est possible que le fonctionnement de la cellule familiale soit à revoir…, mais là ce n’est plus à vous d’agir.
Vous explorer avec la mère quelles sont les relations familiales et la position du père qui devrait mettre des limites saines à son enfant…, à moins qu’il ne soit pour quelque chose dans le comportement du petit.

Si cette mère est démunie elle ferait bien de chercher une guidance parentale, sinon pas une vraie thérapie pour elle même.

Vous même vous pouvez parler au petit et lui expliquer les règles du comportement en collectivité que tout le monde doit respecter : même à trois ans un enfant a la capacité de comprendre les interdits.

Je vous souhaite d’arriver à trouver des solutions pour aider cet enfant à manifester autrement ses frustrations et sa colère (voir ses peurs ? / quand il menace…).
sp

Bonjour Dodo,
Les menaces et les insultes que ce petit de 3 ans maitrisent déjà ne sont pas innées. Il a entendu tout cela dans son environnement familial. Papa? Un plus grand frère? De votre coté, vous pouvez juste inlassablement accueillir, nommer et reconnaître la colère de ce petit bonhomme quand il est contrarié mais reprouver fermement et systématiquement les passages à l'acte qui suivent (bagarre, coups, insultes). Pour Maman, vous pouvez lui conseiller d'aller en thérapie de couple avec Papa pour aller explorer d'où viennent ces symptômes.
Bon courage à vous!
Frédéric Duquerois
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle
Adultes et Couples, en Individuel et en Groupe
Nantes

Bonjour Dodo,

Le plus probable c'est que la mère, dépassée, ne vous dise pas tout.
On peut se demander, mais ce n'est qu'une hypothèse, s'il n'y a pas reproduction du comportement général du père qui, de toute façon, ne semble pas intervenir. Cet enfant doit avoir le même comportement avec sa mère, même en pire.
Quoi qu'il en soit il faut lui montrer qu'il n'est pas ici à la maison et qu'il y a des règles. Dites lui " tu crois que tu nous fait peur" quand il vous menace, dites lui que son comportement n'est pas toléré ici. Cet enfant n'a aucune limite et il faut lui en donner, quitte à le punir ou l'isoler du groupe s'il persiste. En fixant des limites vous vous aiderez et aiderez la maman.
Avant d'envisager de consulter un thérapeute pour l'enfant il faudrait conseiller à la maman de se faire aider elle-même. Il y a quelque chose qui ne va pas.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour Dodo,

Je comprends parfaitement votre situation, et je tiens à vous dire que vous faites déjà un travail admirable en vous préoccupant non seulement du bien-être de ce petit garçon mais aussi en cherchant à soutenir sa maman. Il est évident que le comportement du petit vous préoccupe et montre combien vous êtes investie dans votre rôle auprès des enfants.

Il est assez courant pour les enfants de son âge de tester les limites et d'exprimer ce qu'ils entendent dans leur environnement d'une manière qui peut être surprenante ou alarmante. Cela dit, les propos que vous rapportez indiquent qu'il est possible qu'il soit exposé à des discours ou des situations inappropriées pour son âge, ce qui nécessite une attention et une approche délicate.

Il est important d'aborder cette situation avec beaucoup d'empathie et de soutien, tant pour l'enfant que pour sa mère. Il semble que cette dernière soit consciente du problème mais se sente dépassée par les circonstances. Voici quelques suggestions sur comment vous pourriez procéder :

1. **Renforcer un environnement sécurisant :** Assurez-vous que la crèche reste un lieu sécurisé et accueillant pour l'enfant, où il peut exprimer ses émotions et son vécu de manière constructive. Encouragez des activités qui favorisent l'empathie, le partage, et la communication positive.

2. **Dialogue avec la maman :** Encouragez-la doucement à chercher un soutien professionnel qui pourrait l'aider à gérer et à comprendre les comportements de son fils. Un psychologue pour enfants ou un conseiller familial pourrait offrir des stratégies d'éducation positive et des outils pour aborder les sujets difficiles à la maison.

3. **Formation pour l'équipe :** Peut-être serait-il utile pour vous et votre équipe d'assister à des formations sur la gestion des comportements difficiles chez les jeunes enfants. Cela pourrait vous fournir des outils supplémentaires et des stratégies pour gérer de telles situations tout en offrant un soutien constant à l'enfant et à sa famille.

4. **Établir un plan de communication :** Mettez en place un système de communication régulier avec la maman pour suivre les progrès de l'enfant et discuter des préoccupations de manière constructive. Cela pourrait aider à renforcer le sentiment de soutien et de collaboration entre vous.

Je tiens à vous rappeler l'importance de prendre soin de vous également dans ce processus. Faire face à de telles situations peut être émotionnellement épuisant, et s'assurer que vous avez le soutien dont vous avez besoin est crucial pour continuer à fournir le meilleur accompagnement possible à l'enfant et à sa famille.

Vous faites un travail incroyablement important, et le fait de chercher des moyens d'aider montre votre engagement et votre compassion. N'hésitez pas à vous entourer de professionnels compétents qui peuvent vous offrir le soutien nécessaire pour naviguer cette situation complexe.
Bien à vous.
Frederique Korzine

Bonjour Madame,
Je vous invite à inviter la maman et/ou le papa à venir en parler à un professionnel.
Pour le petit garçon y a t il une personne à la crèche à qui il peut parler en étant en confiance et en sécurité sans exprimer de la violence ?
Je me tiens à l'écoute des parents de ce petit garçon si ils souhaitent un premier échange pat téléphone.

Bien à vous.

Charlotte Soyez

Bonjour Madame,

En tant que professionnelle en crèche, vous avez un rôle très important dans la vie de l'enfant dont vous vous occupez. Je vois que vous êtes préoccupée par le petit garçon de 3 ans et ses comportements qui vous inquiètent. Vous faites bien de chercher de l'aide ici.

Les mots durs et les gestes violents de l'enfant pourraient cacher des soucis plus profonds. À 3 ans, les enfants commencent à se poser des questions sur eux-mêmes et leurs relations avec leurs parents, surtout avec leur maman et leur papa.

La relation entre une maman et son garçon est souvent pleine d'amour et de sécurité, mais parfois, elle peut être trop étroite, ce qui peut perturber l'enfant et le pousser à mal se comporter. Il peut se sentir trop dépendant de sa mère ou même jaloux de l'attention qu'elle porte à d'autres personnes, comme son père ou ses frères et sœurs.

De son côté, la relation entre un papa et son garçon est cruciale pour que l'enfant apprenne à devenir un homme. Si le père est absent ou s'il n'apporte pas suffisamment de cadre, cela peut perturber l'enfant et le pousser à chercher des limites ailleurs, parfois de façon violente ou inappropriée.

Dans ces moments-là, il est important de guider la maman et son fils vers quelqu'un qui peut les aider. Une psychothérapie pourrait les aider à mieux comprendre ce qui se passe dans la famille et à trouver des solutions pour que tout aille mieux.

Pour le petit garçon, l'art-thérapie comme la musicothérapie pourrait lui permettre de mieux exprimer ses sentiments. C'est parfois plus facile pour les enfants que de parler.

N'hésitez pas à dire à la famille qu'il est important de chercher de l'aide si nécessaire. Votre soutien peut vraiment faire une grande différence pour l'enfant et sa famille.

Je reste à votre disposition si vous avez besoin de plus de conseils.

Bien à vous.

Aurore Gautier
Psychopraticienne analyste § Sexologue Clinicienne
Sophrologue § Musicothérapeute
(Séance en présentiel et Visio)

Bonjour,
Je vous conseillerai de dire à la maman de ce petit garçon de consulter un thérapeute.
Dernièrement, j'ai eu une directrice d'école qui m'a conseillé à des parents dont les problèmes étaient tout autre pour leur petit garçon de 3 ans et demi, mais 1 séance à suffit à canaliser l'enfant.

Cet enfant que vous décrivez semble avoir une mère complètement dépassée, maintenant il faudrait voir sa vie familiale dans son ensemble, et le père il est présent ? Cet enfant a beaucoup de colère en lui qu'il ne sait exprimer que par la bagarre et les grossièretés.
J'espère que cette mère sera ouverte à une prise en charge thérapeutique de son fils.

Cordialement
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative & holistique

Bonjour,

Je trouve pour ma part étonnant que vous arriviez sur psychologue.net avec cette demande, qui selon moi est du cadre de l'analyse des pratiques professionnelles.

Cette maman a probablement besoin d'être accompagnée, et aidée ; un programme de réussite éducative, un CMPP, un café des parents, pourraient jouer leur rôle ; avec de votre côté un lien à faire avec la PMI et à vos supérieurs, afin de ne pas porter seuls dans votre crèche.

Et de votre côté, vous pouvez déposer en analyse des pratiques avec un.e professionnel.le, tant pour réajuster votre posture, qui je l'imagine, doit être déstabilisée, que pour trouver du soutien en équipe.
Depuis les dernières directives, vous avez un minimum de 6 heures obligatoires par an.

En tous les cas, en parler est la première étape, bravo, et merci de votre confiance.

Je vous souhaite de trouver les ressources.
Bien à vous,
Laetitia D