La semaine dernière, à mon initiative et avec l'avis favorable de mon psychiatre, c'était ma dernière séance. Ça allait faire un an que la thérapie avait débuté Il m'a donné plein de clés, j'ai compris beaucoup de choses. Sauf que je me suis énormément attachée à lui, je pense qu'il le sait.Pendant ma thérapie on a d'ailleurs parlé de mes problèmes d'attachement et de séparations - mon psychiatre m'a dit que je suis une personnalité abandonnique - Depuis que je l'ai quitté après ma dernière séance, j'ai enchainé crise de larmes sur crise de larmes tout au long de la journée pendant 3 longs jours. Dimanche elles se son enfin arrêtées, mais depuis une partie de moi est triste, mon psychiatre me manque vraiment. Je lutte pour ne pas reprendre un rendez-vous ou lui écrire un mail. J'aimerais savoir si cette phase de manque est "normale" et combien de temps va-elle durer ????
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21 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour,
Votre message montre effectivement un attachement fort à votre thérapeute, qui est "naturel" quand une bonne alliance a été créée avec celui-ci, et que le "transfert" a été plutôt "positif", ce qui a contribué à votre avancement dans la compréhension de votre histoire et de vos mouvements psychiques.
Mais... ces crises de larmes (qui accompagnent un sentiment de manque/abandon ?) sont le signe qu'il y a encore une réelle souffrance qui n'a pas été analysée, ni intégrée.
Le désir de mettre fin à sa thérapie montre un besoin "d'autonomisation"...(de ne plus être "dépendant" de la relation thérapeutique), ce qui est positif, mais... est-ce que l'arrêt de la thérapie a été suffisamment anticipée et préparée en séances ?
Avez-vous bien compris (et parlé de...) votre désir de finir à ce moment bien précis de votre parcours ?
Par ailleurs..., en principe une personnalité "abandonnique" a besoin d'une thérapie qui dure plusieurs années, pour intégrer les blessures du passé et se "reconstruire".
Il me semble qu'il serait bon pour vous de retourner parler à votre psy de tout ce que vous ressentez actuellement : il se peut qu'une autre étape de la thérapie s'ouvre ainsi à vous.
Bonne réflexion, bon courage et bonne continuation !
sp
22 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
En effet et comme le disent les collègues à votre message, vos larmes et votre tristesse montrent que quelque chose reste à travailler... Qu'est ce qui vous a poussé à manifester à votre psychiatre votre intention d'arrêter? Il est possible que vous ayez fait un bout de chemin significatif et que vous avez considéré que "c'était assez" et que vous pouviez vivre plus facilement. C'est bien possible et c'est sans doute juste. Toujours est il que certaines choses probablement no travaillées, ou pas encore assez, restent... C'est un choix à faire, vous pouvez demeurer avec cette part de vous "abandonnique" active si elle ne vous embête pas trop, ou bien choisir de continuer le chemin.
21 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour As l am,
Il est clair que vous souffrez encore de la blessure d'abandon qui se caractérise par une émotion de tristesse profonde, le sentiment de se sentir abandonnée ; est ce que cette blessure ne serait pas en lien avec votre papa ? Je pense qu'il y a encore des choses à travailler de ce côté là si vous ne voulez pas souffrir au plus profond de vous même.
Bien sincèrement.
Laurence Le Rolland
Laurence Le Rolland
21 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
Le propre des personnalités dites "abandonniques" est à la fois de souffrir de l'abandon mais aussi de le provoquer pour conserver une maîtrise de la situation. Agir plutôt qu'être passif...
Dans votre demander d'arrêter la thérapie avec votre psychiatre, j'entends quelque chose de ce mouvement: arrêter avant de s'attacher trop. Anticiper, prendre la décision de la fin pour ne pas souffrir d'abandon...
Il y a là un mouvement psychique qui vous est propre et qui demande à être travaillé encore, à être compris. Soit vous reprenez RDV avec votre psychiatre et vous voyez avec lui s'il peut vous accompagner à cet endroit de votre souffrance; soit vous prenez RDV avec une autre personne avec laquelle vous pourrez travailler cette question tellement importante.
Bien cordialement,
Fabienne Verstraeten
Psychanalyste
21 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour As-I-Am,
En un an une relation forte s'est construite et surtout si elle a été constructive, il est compréhensible que vous regrettiez qu'elle soit terminée.
Votre thérapeute aurait peut être pu vous accompagner vers la fin du traitement afin que vous puissiez vivre une transition plus soft.
Peut-être pouvez-vous lui demander de vous recommander une thérapie complémentaire (type psychanalyse) pour repartir plus sereinement vers l'avenir.
A votre écoute.
21 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour As I Am ,
This is not as you are, this is called TRANSFERT.
Le transfert est un peu le courant si pur qui se crée entre le psy et ses patients, tout comme la résistance, il faut absolument le bousculer pour éviter les aléas que vous décrivez ici.
Peut-être est-ce volontaire du côté de votre psychiatre, de toute façon si vous souffrez trop, c'est que votre travail n'est pas fini.
De toute façon, qui donc vous empêche à part vous même de le contacter à nouveau et surtout pourquoi?
Je vous souhaite une merveilleuse réflexion.
C.LeVern