J'ai besoin de savoir où j'en suis pour avancer
Bonjour, deux sujet me préoccupe majoritairement, et je pense que pour pouvoir m'aider le mieux et que je commence par vous dire qui je suis, pardon d'avance si ce qui va suivre est un peu brouillon, ça l'est aussi dans ma tête. Je suis une femme de 53 ans bientôt, je vis avec mes trois enfants que j'ai élevée seule une grande partie de ma vie, deux majeurs qui cherche un emploi, je n'ai pas réussi à retrouver d'emploi moi non plus mais j'ai la chance d'avoir un hobby créatif qui me passionne, le dernier de mes enfants à 16 ans, il m'a avoué l'été dernier être dysphorique de genre (né garçon, il se sent fille et à la maison il demande à ce qu'on le traite comme telle et l'appelle par le prénom féminin qu'il s'est choisit) j'accepte ce fait sans problème, le problème n'est pas là , je ne sais tout simplement pas comment l'aider au mieux afin qu'il/elle vive son adolescence sans trop de heurts, et j'angoisse qu'il/elle se dévoile à son lycée et qu'il/elle ne soit victime de harcèlement, d'agression ou que sais-je encore si sa dysphorie était connue, l'actualité est riche de ses transsexuels battus, tués, par l'intolérance et la bêtise humaine. Heureusement il/elle est suivi(e) par une psychologue depuis 2 ans pour l'aider à se connaître et prendre confiance en soi. L'autre sujet est lié à mon enfance, j'ai vécue mon enfance avec un père alcoolique, pervers et violent et j'ai vu de près les ravages que l'alcool fait sur les personnes et leur entourage, en devenant femme, je suis tombé sur un homme merveilleux qui s'est révélé alcoolique et à essayé de me taper sous son emprise, je me suis juré de ne plus jamais vivre cela et que mes enfants ne subisse pas cela non plus...depuis j'ai enchainer les rencontres désastreuse, acceptant de faire des choses dans l'intimité qui me font honte, suite à une maladie dans l'enfance j'ai été soignée à base de cortisone à très forte dose pendant des années, à l'adolescence les hormones faisant je suis devenue obèse, j'ai subi il y a 12 ans une intervention pour couper mon estomac mais je reste une femme aux formes prononcées et je ne peux plus me voir dans une glace, littéralement, j'ai honte de mon corps mais je l'ai accepté car je ne peux rien y faire, mais j'ai honte de me montrer à un homme nue et pendant un temps j'ai enchainé les rencontres éphémères avec des hommes qui ne me correspondait pas. Depuis 5 ans, je me suis coupée de toute vie sociale, je ne vois plus mes frères et soeur nous n'avons jamais été proche de toute façon, mes parents sont décédés depuis 16 ans pour mon père et depuis 7 ans pour ma mère. Je n'ai pas d'amis, pas de travail, pas de vie sociale, je vis en cité mais je ne fréquente pas les voisins, les rares à qui j'ai parlé je me suis engueulés avec. Je sort uniquement lorsque je n'ai pas le choix, le médecin ou les courses, promener le chien. moins je vois de monde mieux je me porte, et pourtant cette solitude que j'aime, me pèse de plus en plus. j'ai essayé de m'inscrire sur des sites de rencontres pour trouver quelqu'un mais j'ai trop peur de tomber sur un homme qui boit de l'alcool, et un homme qui ne boit pas, se compte sur les doigts d'une main. je sais que l'on peut boire occasionnellement sans allé jusqu' à l'ivresse et j'ai essayé d'avoir une relation avec un homme ainsi mais à l'instant ou je le voyais se servir un verre d'alcool, l'angoisse me prenait et je devais partir pour me ressaisir. J'ai peur de finir seule ma vie, je ne veux pas devenir une vieille femme aigrie et solitaire, je sais avoir encore beaucoup d'amour à donner et je suis en manque de cette tendresse qu'apporte une relation auprès d'un homme qui me corresponde. Je n'ose plus rien faire, plus voir personne, j'ai peur de tomber amoureuse d'un homme qui boit de l'alcool, peur de celle qui je devient à force de solitude, cette asociale, j'ai toujours été une solitaire et je n'ai pas besoin d'une floppée d'ami(e)s, je préfère la qualité à la quantité mais j'ai besoin de tendresse, de me sentir bien près d'un homme, et j'ai peur qu'à cause de mon obsession à ne cherchais que quelqu'un qui ne boive jamais , je ne le trouve jamais, à force, parce que je ne suis pas de celle qui parle beaucoup, j'écoute souvent, j'ai caché à mes enfants, et à moi-même ma peine, mes angoisses, derrière un masque de froideur et d'indifférence, masque lourd à porter parfois. Merci de m'avoir lu, rien qu'exprimer tout cela concrètement au lieu de le garder dans ma tête soulage un peu. ça ne résous rien mais ça fait du bien, merci.