J'aimerais ne pas exister

Bonjour Eugénie,
Ce que vous décrivez montre que vous êtes au bord du burn-out. Vous êtes consciente des signaux qui vous sont envoyés par votre corps : épuisement, problèmes digestifs etc..mais vous êtes comme un conducteur qui continue de rouler alors que le voyant stop s'allume sur le tableau de bord. La première chose à faire est d'écouter ces signaux et de vous reposer, poste à responsabilité ou pas : vous n'êtes indispensable qu'à vous-même ! si la voiture tombe en panne, elle ne transportera plus personne...
La seconde chose à faire est d'entamer une thérapie pour identifier les causes profondes de ces maux que vous décrivez. Je vous invite à vous procurer l'ouvrage de Michel Odoul "dis moi où tu as mal, je te dirai pourquoi". En thérapie holistique, on prend en compte en effet ce que nous dit notre corps : la maladie se traduit par "le mal a dit". Je n'ai pas assez d'éléments ici pour vous dire d'où vient votre mal être mais votre envie de recours au cannabis, déjà expérimenté dans le passé, montre que vous cherchez à combler une angoisse, un vide par ce produit, ce qui bien sûr n'apporte qu'une soulagement temporaire. Il est possible que ces signaux vous montrent que vous n'êtes pas, ou plus à votre place, dans votre vie sentimentale, professionnelle, ce qui serait à découvrir. Ce sont vos peurs qui vous font refouler cela dans votre inconscient : peur de blesser si vous vous rendiez compte par exemple que vous n'êtes pas ou plus heureuse en couple, peur de décevoir si vous n'aimez plus tant que ça votre métier etc...Si vous fonctionnez ainsi, c'est vraisemblablement lié à la façon dont vous vous êtes construite dans votre petite enfance : vous auriez tendance à faire passer les intérêts des autres avant les vôtres parce que vous avez été "formatée" comme ça.
Cela peut se déceler par tout un travail d'introspection et des solutions peuvent être apportées en travaillant sur l'amour de soi au regard de ce que vous avez vécu par le passé, en vous "reprogrammant" de façon à devenir de ce que vous êtes réellement et ce que vous voulez. Des techniques variées existent en thérapie holistique : échanges pour déterminer les causes des dysfonctionnements et mise en place du processus de guérison par des pratiques telles que l'hypnose humaniste et évolutive, la PNL, l'EFT et bien d'autres pour vous apprendre à VOUS choisir en premier.
Bon courage
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique

Bonjour Eugénie,
Je pense qu'un arrêt sur image serait nécessaire à ce stade. Vous semblez plongée dans une fuite en avant dans laquelle vous vous épuisez littéralement au point de vous voir couler. D'où le réflexe de vous oublier encore dans la consommation de cannabis, en cachette de votre mari. Si vous voulez vous sentir mieux, vous sentir tout court oserais-je dire, il faut que vous acceptiez une pause, peut-être un arrêt de travail. Et que vous acceptiez d'aller voir de plus près ce qui ne va pas dans votre vie, ce qui ne s'est pas bien digéré dans votre histoire et qui vous reste en travers du gosier. Votre réflexe de fuite tente de vous protéger mais pour aller mieux il vous faudra le surmonter. Vous pouvez vous orienter vers la Gestalt-thérapie, approche humaniste qui aide la personne à se connecter à ses émotions et besoins pour trouver les changements nécessaires à mettre en œuvre, une fois l'énergie retrouvée.
Chaleureusement
Catherine Couvert

Bonjour,

Je vous invite à consulter un professionnel de santé qui vous prescrira un arrêt de travail pour vous permettre de vous reposer dans un premier temps.
Dans un deuxième temps, il est important d'aller consulter un spécialiste de l'accompagnement qui allie à la fois la verbalisation mais aussi l'aspect corporel et émotionnel. Comme vous le dites, votre corps somatise car il garde peut être une mémoire dont votre esprit ne se souvient plus et qui a besoin d'être libérée. (voir mon profil)

Je suis à votre disposition
Bien à vous
Fabienne Villagrasa

Bonjour Eugénie ,
Vous êtes à bout après avoir vécu une période très intense au travail ,autant dire vous n'en pouvez plus ... Votre médecin traitant est-il au courant ? Sinon,il serait bon de l'informer .
Le cannabis vous aide t -il vraiment ,car ensuite vous retrouvez vos soucis , pouvez-vous parler de vos problèmes professionnels à votre mari ? Un psychologue ou un psychanalyste est aussi là pour vous écouter ,il peut entendre vos propos liés au monde professionnel .
Pourquoi ne pas prendre aussi du Berroca contenant du magnésium ,zinc ,calcium ,des vitamines B et C ,pour vous redonner un coup de fouet énergétique stimulant ?
Vos problèmes n'étant pas exprimés par la parole ,votre corps ,lui,manifeste cette souffrance par de petits symptômes ,c'est pourquoi ,le mieux serait de consulter ,mais c'est à vous de choisir .
Evitez aussi le perfectionnisme ,faire bien est possible mais faire de façon parfaite ,hélas ,est impossible ! ne l'oubliez jamais .
Bien cordialement à vous

Bonjour Eugénie,
Le dernier mot que vous écrivez est "rebondir".
C'est ça: vos ressorts sont usés.
Votre consommation "en cachette", votre fantasme d'être "internée", l'impression que vous n'irez pas mieux "rapidement", montre que vous êtes impatiente. Le principe de consommer une substance, c'est qu'elle agit RAPIDEMENT. L'envie de vous faire interner, parle d'une aide extérieure qui vous sortirait de ce mal-être (sans votre participation), comme si une baguette magique tenue par des professionnels de la santé, allait vous rendre la joie de vivre.
Je ne vous promets pas que vos soucis seront réglés "rapidement", comme un shoot provoqué par le cannabis, mais je vous assure de notre bienveillance, de notre écoute, de notre non-jugement, et que le travail thérapeutique que la plupart d'entre nous avons fait sur nous-même donne des résultats solides et durables.
Dès la première séance parfois et même souvent, vous vous sentez mieux. Essayez et vous verrez si ça vous aide à sortir de la détresse.
J'ajouterai que la dépendance à une substance fait souvent partie d'une dépendance plus générale: la dépendance affective (comme vous le dites à demi-mots: même mariée, vos problèmes sont toujours présents; le mariage ne les a pas réglés).
Je vous reçois avec plaisir (spécialisée dans la dépendance) au téléphone ou en présentiel (nord et pdc)
Inès AVOT

Bonjour Eugenie,
Il existe en chacun de nous une immense force, une énergie puissante et inépuisable. Je peux vous dire, pour en avoir été témoin, qu elle fait des miracles

Bonjour Eugénie,
vous semblez cacher votre souffrance aux autres et plus vous vous cachez plus vous dites que vous " coulez".
Il est important de consulter un(e) psychologue pour évoquer vos différentes difficultés, psychosomatiques, addictions longues...
Le ou la psychologue pourrait vous accompagner vers ce qui correspond au mieux à vos besoins. Peut être qu'il s'agira d'une maison de repos ou encore de l'aide via un psychiatre pour un traitement en complément d'une thérapie mais pas nécessairement. Tout ceci est à évaluer. Je reste à disposition si vous le souhaitez.

Bien à vous,
Madame George, psychologue clinicienne ( approche psychodynamique, consultations en ligne, Enfants/ ados/ adultes)

Bonjour Eugénie,

Le premier conseil, le plus évident, est d’aller voir votre médecin généraliste pour vous faire arrêter. Ce que vous décrivez ressemble à un épuisement professionnel et ne doit pas être pris à la légère. L’arrêt maladie vous permettra de vous reposer, de réfléchir sur votre devenir, de prendre le temps de retrouver gout à la vie. Surtout il vous évitera de mettre votre poste en danger, et de continuer à couler (ce sont vos mots).
Avec un peu de repos vous trouverez la force de vous remettre en question, de remettre votre vie à plat pour comprendre ce que vous voulez oublier, et pour trouver ce qui vous anime.

A cette étape, une thérapie par la parole peut vous aider car verbaliser permet de développer la pensée et d’avancer, de prendre conscience de ce que vous voulez vraiment.
La sophrologie peut également vous être une grande aide pour vous aider à prendre du recul et à retrouver confiance en vous.

Je peux vous proposer les deux, et suis à votre disposition si vous souhaitez en parler.

Martine Foucard
Psychologue du travail & sophrologue