Très névrosé, besoin d'avis extérieur
Bonjour, je m'appelle Jean-Baptiste, j'ai 19 ans et depuis le début de mon adolescence je suis atteint de TOCs, troubles anxieux généralisés et de quelques phobies par ci, par là...
Je résume assez brièvement ma vie depuis mon adolescence jusqu'aujourd'hui : dès la sixième, j'ai eu une phobie scolaire, qui a entraîné toute une série de troubles anxieux, de phobies et aussi de TOCs. J'ai été suivi très rapidement par un pédopsychiatre qui après quelques séances, a décidé de me prescrire de la Sertraline. J'en prends toujours aujourd'hui, à 200mg. Le reste de mon adolescence est rempli de beaucoup de tentatives pour "aller mieux", que ça soit en hôpital de jour, avec des éducateurs spécialisés et j'en passe.
On en arrive à aujourd'hui. Durant mon adolescence, je n'étais clairement pas aussi névrosé qu'à l'heure actuelle, aujourd'hui je peux angoisser pour tout et n'importe quoi, d'une simple douleur qui va me faire penser que je suis sur le point de mourir ou à une peur permanente de devenir fou, psychotique, et de ne jamais m'en sortir. Et, je sais pourquoi.
En août 2022, j'ai eu une crise d'angoisse lié à une peur de faire un AVC, à une semaine de partir chez ma petite amie. Je n'ai pas eu d'AVC du coup, mais pendant toute la semaine je tremblais, je paniqué, j'étais à bout. J'appelais l'EPSM de ma ville tous les jours pour qu'on me rassure, mais au bout d'un moment, j'ai comme l'impression que mon cerveau à disjoncté. Chez ma petite amie, j'étais très certainement entré dans une dépression, je ne voulais plus rien faire, je voulais juste dormir, je cogité tout le temps sur mon état, je ne mangeais presque plus, bref, ça n'allait pas.
Ayant remarqué que mon état n'était pas normal, j'ai une nouvelle fois appelé l'EPSM, mais cette fois pour demander à parler à mon psychiatre, qui m'a conseillé de reprendre 150mg de Sertraline, car il y a eu une tentative d'arrêter le traitement parce que j'allais bien dans ma vie, avant cela en tout cas. Il m'a également donné un rendez-vous en urgence, et le temps que ce rendez-vous arrive, il s'en est suivi, toujours, des appels à l'EPSM ou encore au SAMU.
Le diagnostic de mon psychiatre est que ma névrose avait clairement triplée de "volume", mes TOCs étaient plus présent que jamais, et donc c'est comme ça que je suis passé à 200mg de Sertraline en plus de 3 Seresta, matin, midi et soir à 10mg.
Je prends toujours exactement les mêmes médicaments à la même posologie aujourd'hui, en luttant toujours contre cette névrose, mes TOCs et tout ce qu'il me passe par la tête. Très souvent, j'ai peur de devenir fou, d'être psychotique, ça arrive quasiment tous les jours, j'ai réussi à m'habituer à ces pensées obsessionnelles mais quand elles sont trop présente, je ne peux pas m'empêcher de faire des recherches sur internet, qui n'est clairement pas la meilleure solution j'en suis conscient, ou alors de parler sur des forums comme je le fais aujourd'hui. Je peux avoir aussi des symptômes physiques comme des vertiges, une fatigue constante même après le réveil, ou encore une faiblesse générale, mais le plus gros de mes symptômes sont psychique : déréalisation, dépersonnalisation, idées noires obsessionnelles, phobies d'impulsions, pertes de mémoires, difficulté à réfléchir ou à penser, baisse de concentration je me demande toujours si je suis bien dans la réalité en sachant pourtant que je le suis etc...
La liste peut être longue, mais vous vous demandez sûrement quelle est ma question, ou plutôt mes questions :
Tout d'abord j'aimerais savoir si c'est possible, à force de se dire si on est fou, de devenir psychotique pour de vrai ?
C'est ce qui m'angoisse le plus, et je ne peux pas voir suffisamment mon psychiatre pour lui poser toutes mes questions car un rendez-vous c'est tous les trois mois. J'aimerais beaucoup faire des TCC, mais financièrement c'est impossible, j'ai d'ailleurs fait une demande pour une AAH, j'ai peur que ça soit mal vu car mon handicap est invisible est peu de personnes arrivent à le comprendre, en tout cas j'ai l'impression de ne pas mérité cette AAH, cependant pendant mon adolescence ma mère percevait une AEH, demande faite par mon pédopsychiatre de l'époque.
Une autre question, je peux avoir un problème neurologique ? Je me demande toujours si ces symptômes ne sont pas liés à une tumeur ou quelque chose comme ça.
Et pour finir, est-ce que mes symptômes physiques peuvent être dû à mes symptômes psychiques ?
Car après avoir fait plusieurs prises de sang et voyant très souvent mon médecin généraliste, rien n'a été détecté, j'ai également fait un ECG qui s'avère bon.
C'est à peu près tout, je sais que j'ai beaucoup parlé pour au final poser des questions qui sont peut-être évidentes, je sais également que personne n'a la science infuse, mais juste recevoir des conseils venant de plusieurs professionnels de santé peut beaucoup m'aider, sincèrement, heureusement que vous les psy, vous êtes là.
Merci beaucoup d'avoir lu ceci.
Bonne journée à tout le monde.